Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Mohamed Ibn Chambas, a déclaré lundi que la prévention des conflits était essentielle en Afrique de l'Ouest et dans la région du Sahel où se trouvent selon les estimations 4,5 millions de personnes déplacées et 6 millions de personnes ayant besoin d'une aide alimentaire d'urgence.
"C'est bien le désespoir lié au sentiment d'absence d'opportunités, de justice et d'espoir, qui a contribué à la mise en place d'un climat propice à l'apparition de mouvements combattants", a déclaré M. Chambas, également directeur du Bureau de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), lors d'une présentation devant le Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
Soulignant les défis sous-jacents dans la sous-région et au-delà, il a appelé la communauté internationale à travailler collectivement pour contribuer à améliorer les efforts de prévention des conflits dès l'étape initiale.
Les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel doivent renforcer leurs capacités de collecte d'information pour lutter contre les menaces de groupes activistes comme Boko Haram, groupe combattant extrémiste qui a perpétré des attentats terroristes dans des pays comme le Nigeria, le Niger et le Cameroun.
Boko Haram continue de changer de tactiques, et a envahi deux fois la ville de Bosso au Niger en juin, a-t-il observé.
Les terroristes ont également frappé plus loin en Afrique de l'Ouest, et notamment à Ouagadougou au Burkina Faso le 15 janvier, et à Grand Bassam en Côte d'Ivoire le 13 mars.
Les trafiquants et criminels et leurs associés cherchent à profiter du désordre et de l'insécurité pour étendre leurs réseaux, a-t-il dit.
Des incidents de terrorisme de plus en plus nombreux dans la région du Sahel représentent un défi majeur pour la sécurité, en particulier après les nombreux morts et blessés que la région a connu au cours de l'année écoulée.
Le dernier de ces incidents est survenu la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, quand deux attentats terroristes ont frappé la région de Gao au nord du Mali.
De l'Atlantique à la mer Rouge, en passant par le Sahara et l'Afrique sub-saharienne, cette région couvre dix pays dont la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, l'Érythrée et la Somalie.
"Considérant les difficultés sous-jacentes dans la sous-région et au-delà, nous devons également réfléchir plus intensivement à la manière dont nous pouvons améliorer collectivement les efforts de prévention des conflits internationaux avant que les crises échappent à tout contrôle", a-t-il dit. "Nous le devons aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du Sahel, qui ont montré une résistance si remarquable aux défis à facette multiple persistants".
Les pays de la région ont engagé un réexamen de leurs lois fondamentales, a-t-il dit. Des commissions ont été mises en place au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Libéria, au Sénégal et en Sierra Léone, et élaborent des recommandations sur la manière d'adapter leur Constitution à leurs besoins en tant qu'États modernes.
Par ailleurs, le représentant a souligné la nécessité de renforcer encore les forces régionales mobilisées dans le cadre de la Force multinationale conjointe, en particulier en matière de collecte de renseignement, et de consolider la gouvernance démocratique comme un aspect essentiel des efforts de prévention des conflits.
"C'est bien le désespoir lié au sentiment d'absence d'opportunités, de justice et d'espoir, qui a contribué à la mise en place d'un climat propice à l'apparition de mouvements combattants", a déclaré M. Chambas, également directeur du Bureau de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), lors d'une présentation devant le Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
Soulignant les défis sous-jacents dans la sous-région et au-delà, il a appelé la communauté internationale à travailler collectivement pour contribuer à améliorer les efforts de prévention des conflits dès l'étape initiale.
Les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel doivent renforcer leurs capacités de collecte d'information pour lutter contre les menaces de groupes activistes comme Boko Haram, groupe combattant extrémiste qui a perpétré des attentats terroristes dans des pays comme le Nigeria, le Niger et le Cameroun.
Boko Haram continue de changer de tactiques, et a envahi deux fois la ville de Bosso au Niger en juin, a-t-il observé.
Les terroristes ont également frappé plus loin en Afrique de l'Ouest, et notamment à Ouagadougou au Burkina Faso le 15 janvier, et à Grand Bassam en Côte d'Ivoire le 13 mars.
Les trafiquants et criminels et leurs associés cherchent à profiter du désordre et de l'insécurité pour étendre leurs réseaux, a-t-il dit.
Des incidents de terrorisme de plus en plus nombreux dans la région du Sahel représentent un défi majeur pour la sécurité, en particulier après les nombreux morts et blessés que la région a connu au cours de l'année écoulée.
Le dernier de ces incidents est survenu la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, quand deux attentats terroristes ont frappé la région de Gao au nord du Mali.
De l'Atlantique à la mer Rouge, en passant par le Sahara et l'Afrique sub-saharienne, cette région couvre dix pays dont la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, l'Érythrée et la Somalie.
"Considérant les difficultés sous-jacentes dans la sous-région et au-delà, nous devons également réfléchir plus intensivement à la manière dont nous pouvons améliorer collectivement les efforts de prévention des conflits internationaux avant que les crises échappent à tout contrôle", a-t-il dit. "Nous le devons aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du Sahel, qui ont montré une résistance si remarquable aux défis à facette multiple persistants".
Les pays de la région ont engagé un réexamen de leurs lois fondamentales, a-t-il dit. Des commissions ont été mises en place au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Libéria, au Sénégal et en Sierra Léone, et élaborent des recommandations sur la manière d'adapter leur Constitution à leurs besoins en tant qu'États modernes.
Par ailleurs, le représentant a souligné la nécessité de renforcer encore les forces régionales mobilisées dans le cadre de la Force multinationale conjointe, en particulier en matière de collecte de renseignement, et de consolider la gouvernance démocratique comme un aspect essentiel des efforts de prévention des conflits.