La FIFA n’a pas tardé à réagir suite au mandat d’arrêt international émis par la justice béninoise contre le Comité Exécutif de la FBF ainsi que MM. Augustin Sidy Diallo et Constant Omari, respectivement observateurs de la CAF et de la FIFA au Congrès électif de la FBF du 10 juin 2016. Dans un courrier transmis à la Fédération Béninoise de Football, en date du 13 juillet, la FIFA, par la voix de son secrétaire général adjoint Marco Villiger, a exigé que le mandat d’arrêt soit levé. Et ce, dans un délai allant jusqu’au lundi 18 juillet 2016. « (…) Dans ces conditions, nous vous informons que si la décision de justice n’est pas levée d’ici lundi 18 juillet 2016, le cas sera soumis au Bureau du Conseil de la FIFA afin qu’il prenne la décision qu’il estimera appropriée », a menacé la FIFA. Pour l’instance mondiale du football, il s’agit dans cette affaire d’une interférence de la justice dans les affaires de la Fédération béninoise de football. « Nous avons bien reçu votre courrier du 11 juillet 2016 au sujet des mandats d’arrêt contre le Comité Exécutif de la Fédération Béninoise de Football et les observateurs de la FIFA et de la CAF au Congrès électif de la FBF du 10 juin 2016. Comme mentionné dans notre dernier courrier du 6 juillet 2016, les associations membres de la FIFA doivent gérer leurs affaires de façon indépendante selon les articles 14 et 19 des Statuts de la FIFA. Nous avions également précisé que toute décision de justice s’imposant unilatéralement à la FBF serait considérée comme une interférence dans les affaires internes de la FBF et susceptible d’être adressée aux organes compétents de la FIFA et de la CAF », a expliqué la FIFA.
Ange K
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