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International Publié le dimanche 17 juillet 2016 | AIP

Côte d’Ivoire-Inter / L’UNESCO estime qu’environ 263 millions d’enfants dans le monde ne sont pas scolarisés (Rapport)

© AIP Par PIERRE ANDRIEU
UNESCO: Irina Bokova reconduit au poste de directrice générale
Vendredi 4 octobre 2013. Paris
Abidjan – L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a appelé vendredi à investir davantage dans la scolarisation des enfants, après la publication d'un nouveau rapport faisant état de taux de déscolarisation alarmants chez les enfants âgés de 6 à 17 ans.

Selon ce rapport coréalisé par l'Institut de Statistique de l'UNESCO (ISU) etpublié par les Nations Unies, environ 263 millions d'enfants et d'adolescents dans le monde en âge d'aller à l'école primaire, au collège et au lycée ne sont pas scolarisés. Les taux de déscolarisation les plus élevés constatés par l'étude concernent l'Afrique subsaharienne.

« Les pays ont promis de fournir à chaque enfant une éducation primaire et secondaire d'ici 2030. Ces nouveaux résultats montrent l'ampleur du travail qu'il nous reste à accomplir si nous voulons atteindre cet objectif », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, dans un communiqué de presse annonçant la publication du rapport.

Cette étude, intitulée 'Ne laisser personne de côté : où en est la réalisation de l'éducation primaire et secondaire universelle ?', répartit le nombre d'enfants déscolarisés par groupe d'âge : environ 61 millions pour les enfants de 6 à 11 ans, 60 millions pour ceux 12 à 14 ans et 142 millions pour ceux de 15 à 17 ans.

Selon le rapport, il existe des disparités dans l'accès à l'éducation en fonction du sexe, du lieu de résidence, du revenu des parents et de l'existence d'un conflit armé. Il indique par ailleurs que les jeunes entre 15 à 17 ans sont quatre fois plus susceptibles d'être déscolarisés que les enfants âgés de 6 à 11 ans, en partie parce que l'enseignement primaire et secondaire est obligatoire dans presque tous les pays, alors que le secondaire supérieur ne l'est pas nécessairement. « De plus, ces jeunes sont souvent en âge de travailler. Beaucoup d'entre eux n'ont pas d'autre choix que de travailler tandis que d'autres essaient d'aller à l'école et travailler au même temps », a souligné Mme Bokova.

Le rapport constate également que, malgré les efforts entrepris et les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies, 15 millions de filles en âge d'aller à l'école primaire n'auront jamais la chance d'apprendre à lire ou à écrire, comparé à 10 millions de garçons. Plus de la moitié de ces filles, à peu près neuf millions, vivent en Afrique subsaharienne, précise le rapport.

Il note en outre que la pauvreté crée un obstacle supplémentaire pour les filles. En Afrique du Nord et en Asie de l'Ouest, selon les analyses du Rapport mondial de suivi sur l'éducation pour tous, les écarts de taux de scolarisation entre filles et garçons sont les plus importants dans les régions les plus pauvres.

« Nous devons nous concentrer sur l'inclusion dès le plus jeune âge et tout au long du cycle d'apprentissage et sur les politiques qui abordent les obstacles à chaque étape, en apportant une attention particulière aux filles, qui sont les plus désavantagées », a conclu la Directrice générale de l'UNESCO.

(AIP)

kam
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