Yamoussoukro - La masse salariale en Côte d’Ivoire est passée de 800,3 milliards de FCFA, soit 41,5 % des recettes fiscales et 6,4 % du PIB en 2010 à 1331,6 milliards, soit 46,0 % des recettes fiscales et 7,0 % du PIB en 2015 avec un effectif qui est passé de 160 000 agents en 2010 pour se situer en 2016 à 186 508 agents, a confié le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
Le chef du gouvernement s’exprimait vendredi à Yamoussoukro, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’évaluation sur le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) qu’il présidait.
« Il est impératif pour l’État d’avoir une connaissance des effectifs réels et une gestion rationnelle liée à l’amélioration des fichiers de la Fonction Publique et de la solde, ainsi que les départs à la retraite », a-t-il indiqué. Pour M. Duncan, la maîtrise des effectifs et, par conséquent, des coûts dans la gestion de la Fonction Publique, représentent un enjeu majeur pour tous les États soucieux de la promotion d’un service public capable de penser, d’impulser et de soutenir le développement national.
« Il y a donc lieu de promouvoir une gestion des ressources humaines de l’Administration en rapport avec les capacités financières de l’État et de dégager des économies substantielles pour financer les investissements », a préconisé le Premier ministre. Il a insisté sur les efforts de modernisation de l’Administration ivoirienne qui devraient permettre d’éviter un service public budgétivore de nature à porter gravement atteinte à l’équilibre des finances publiques.
Aussi, le chef du gouvernement a-t-il félicité le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Pascal Abinan Kouakou, et ses collaborateurs. Il les a exhortés à maintenir le cap et à poursuivre les efforts pour améliorer les performances du SIGFAE, pour une Administration publique à l’évolution maîtrisée aussi bien dans ses effectifs que dans ses coûts.
Dans la quête d’une Administration moderne, souhaitée par le président de la République Alassane Ouattara, le SIGFAE a été réalisé en 2013 en vue d’une administration caractérisée par l’ordre et la rigueur, la rationalisation des méthodes de travail, la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, la sécurisation de la production des actes et leur traçabilité, la transparence et la célérité des procédures, et surtout la culture du résultat avec pour objectif final le service au citoyen.
(AIP)
nam/cmas
Le chef du gouvernement s’exprimait vendredi à Yamoussoukro, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’évaluation sur le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) qu’il présidait.
« Il est impératif pour l’État d’avoir une connaissance des effectifs réels et une gestion rationnelle liée à l’amélioration des fichiers de la Fonction Publique et de la solde, ainsi que les départs à la retraite », a-t-il indiqué. Pour M. Duncan, la maîtrise des effectifs et, par conséquent, des coûts dans la gestion de la Fonction Publique, représentent un enjeu majeur pour tous les États soucieux de la promotion d’un service public capable de penser, d’impulser et de soutenir le développement national.
« Il y a donc lieu de promouvoir une gestion des ressources humaines de l’Administration en rapport avec les capacités financières de l’État et de dégager des économies substantielles pour financer les investissements », a préconisé le Premier ministre. Il a insisté sur les efforts de modernisation de l’Administration ivoirienne qui devraient permettre d’éviter un service public budgétivore de nature à porter gravement atteinte à l’équilibre des finances publiques.
Aussi, le chef du gouvernement a-t-il félicité le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Pascal Abinan Kouakou, et ses collaborateurs. Il les a exhortés à maintenir le cap et à poursuivre les efforts pour améliorer les performances du SIGFAE, pour une Administration publique à l’évolution maîtrisée aussi bien dans ses effectifs que dans ses coûts.
Dans la quête d’une Administration moderne, souhaitée par le président de la République Alassane Ouattara, le SIGFAE a été réalisé en 2013 en vue d’une administration caractérisée par l’ordre et la rigueur, la rationalisation des méthodes de travail, la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, la sécurisation de la production des actes et leur traçabilité, la transparence et la célérité des procédures, et surtout la culture du résultat avec pour objectif final le service au citoyen.
(AIP)
nam/cmas