ABIDJAN - Les tensions se sont apaisées progressivement à la suite d'une vague de mouvements sociaux qui ont secoué le pays pendant plusieurs jours.
Des violences liées à l'augmentation des factures d'électricité ont été enregistrées dans plusieurs villes du pays.
A Daloa, Yamoussoukro, Bonoua et dans bien d'autres villes du pays, des marches émaillées parfois d'incidents ont été organisées en réponse à l'appel de certaines associations de consommateurs.
BOUAKE, PIC DES VIOLENCES
La ville de Bouaké dans le centre du pays a été le théâtre des manifestations les plus violentes, deux personnes ayant été tuées et plusieurs autres blessées lors d'une manifestation contre la hausse des tarifs de l'électricité vendredi dernier.
Des affrontements ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants, dont certains ont pillé la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) et des banques avoisinantes.
Certaines associations de consommateurs ont exprimé leur colère envers la compagnie d'électricité et dénoncé la "passivité" des autorités qui, selon eux, ont "laissé faire".
Ils expliquent que la cause de cette fronde est le maintien de la hausse des tarifs de l'électricité malgré la décision prise le 1er mai par le président Alassane Ouattara d'annuler la mesure et de rembourser le trop-perçu par la CIE.
M. Ouattara avait même annoncé la libéralisation du secteur de la distribution de l'électricité en Côte d'Ivoire pour casser le monopole de la CIE et faire baisser les prix.
"Nous avons reçu dans le mois de juillet deux factures avec des prix qui ont presque doublé pour certains clients", a expliqué Christophe Kouakou, membre d'une union de consommateurs.
Pour M. Kouakou, les pillages sont certainement le fait de "personnes infiltrées", car "les consommateurs avaient appelé à des manifestations de protestation pacifiques".
Pour les autorités sécuritaires et judiciaires, ces violences ne doivent pas rester impunies. Les forces de l'ordre ont ainsi arrêté plusieurs casseurs et pilleurs.
MANIFESTATIONS DE SOUTIEN AU GOUVERNEMENT
Dans la foulée, d'autres organisations ont appelé les populations à reporter toute manifestation sur l'ensemble du territoire national et dénoncé des "comportements inciviques".
Pour elles, le dialogue peut trouver des solutions à tous les problèmes.
Lundi dernier à Yopougon, à l'ouest d'Abidjan, une marche de soutien aux autorités a été organisée à l'appel d'une association des transporteurs.
Cette organisation a déploré les violences qui ont été perpétrées à Bouaké, Daloa et dans d'autres localités, au cours desquelles des véhicules et d'autres biens ont été saccagés.
"Nous devons aider le gouvernement à trouver des solutions. Le gouvernement est là pour défendre nos intérêts et il n'est pas question de lui attribuer des décisions liées à l'électricité, qui émanent d'une compagnie privée", a souligné Koné Oumar, un transporteur qui a pris part à cette manifestation pacifique.
En janvier, les factures avaient connu des augmentations allant jusqu'à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, le président Alassane Ouattara avait annoncé l'annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l'électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir pris en compte les décisions du chef de l'Etat, amplifiant davantage la grogne.
LA CARTE DE L'APAISEMENT
Pour jouer la carte de l'apaisement, la compagnie d'électricité a pris des mesures urgentes en procédant à l'annulation des dates limites de paiement.
Les associations de consommateurs ivoiriens ont annoncé avoir "obtenu" un étalement du règlement de la facture d'électricité du mois de juillet "sur une période de 12 mois" à la suite des manifestations.
"Nous avons obtenu le règlement sur une période de 12 mois de la facture du mois de juillet" et "l'annulation de toute pénalité de retard générée sur cette facture pendant cette période", a déclaré le porte-parole des consommateurs Jean Baptiste Koffi, dans une déclaration lue lundi à la télévision nationale.
"Chaque ménage pourra donc payer à son rythme ladite facture sur une période d'un an", a noté M. Koffi, évoquant la "mise en place immédiate d'un cadre permanent de concertation entre les autorités en charge du secteur de l'électricité et les organisations de défense des consommateurs".
Il a assuré que "toutes les préoccupations des consommateurs" seront "reportées" dans ce cadre, "notamment celles relatives au coût de l'électricité", appelant les populations à "mettre un terme à toutes les manifestations sur toute l'étendue du territoire national".
Après ces appels et mesures, les tensions se sont sensiblement apaisées dans les rues et villes, et les habitants espèrent une accalmie durable.
Des violences liées à l'augmentation des factures d'électricité ont été enregistrées dans plusieurs villes du pays.
A Daloa, Yamoussoukro, Bonoua et dans bien d'autres villes du pays, des marches émaillées parfois d'incidents ont été organisées en réponse à l'appel de certaines associations de consommateurs.
BOUAKE, PIC DES VIOLENCES
La ville de Bouaké dans le centre du pays a été le théâtre des manifestations les plus violentes, deux personnes ayant été tuées et plusieurs autres blessées lors d'une manifestation contre la hausse des tarifs de l'électricité vendredi dernier.
Des affrontements ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants, dont certains ont pillé la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) et des banques avoisinantes.
Certaines associations de consommateurs ont exprimé leur colère envers la compagnie d'électricité et dénoncé la "passivité" des autorités qui, selon eux, ont "laissé faire".
Ils expliquent que la cause de cette fronde est le maintien de la hausse des tarifs de l'électricité malgré la décision prise le 1er mai par le président Alassane Ouattara d'annuler la mesure et de rembourser le trop-perçu par la CIE.
M. Ouattara avait même annoncé la libéralisation du secteur de la distribution de l'électricité en Côte d'Ivoire pour casser le monopole de la CIE et faire baisser les prix.
"Nous avons reçu dans le mois de juillet deux factures avec des prix qui ont presque doublé pour certains clients", a expliqué Christophe Kouakou, membre d'une union de consommateurs.
Pour M. Kouakou, les pillages sont certainement le fait de "personnes infiltrées", car "les consommateurs avaient appelé à des manifestations de protestation pacifiques".
Pour les autorités sécuritaires et judiciaires, ces violences ne doivent pas rester impunies. Les forces de l'ordre ont ainsi arrêté plusieurs casseurs et pilleurs.
MANIFESTATIONS DE SOUTIEN AU GOUVERNEMENT
Dans la foulée, d'autres organisations ont appelé les populations à reporter toute manifestation sur l'ensemble du territoire national et dénoncé des "comportements inciviques".
Pour elles, le dialogue peut trouver des solutions à tous les problèmes.
Lundi dernier à Yopougon, à l'ouest d'Abidjan, une marche de soutien aux autorités a été organisée à l'appel d'une association des transporteurs.
Cette organisation a déploré les violences qui ont été perpétrées à Bouaké, Daloa et dans d'autres localités, au cours desquelles des véhicules et d'autres biens ont été saccagés.
"Nous devons aider le gouvernement à trouver des solutions. Le gouvernement est là pour défendre nos intérêts et il n'est pas question de lui attribuer des décisions liées à l'électricité, qui émanent d'une compagnie privée", a souligné Koné Oumar, un transporteur qui a pris part à cette manifestation pacifique.
En janvier, les factures avaient connu des augmentations allant jusqu'à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, le président Alassane Ouattara avait annoncé l'annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l'électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir pris en compte les décisions du chef de l'Etat, amplifiant davantage la grogne.
LA CARTE DE L'APAISEMENT
Pour jouer la carte de l'apaisement, la compagnie d'électricité a pris des mesures urgentes en procédant à l'annulation des dates limites de paiement.
Les associations de consommateurs ivoiriens ont annoncé avoir "obtenu" un étalement du règlement de la facture d'électricité du mois de juillet "sur une période de 12 mois" à la suite des manifestations.
"Nous avons obtenu le règlement sur une période de 12 mois de la facture du mois de juillet" et "l'annulation de toute pénalité de retard générée sur cette facture pendant cette période", a déclaré le porte-parole des consommateurs Jean Baptiste Koffi, dans une déclaration lue lundi à la télévision nationale.
"Chaque ménage pourra donc payer à son rythme ladite facture sur une période d'un an", a noté M. Koffi, évoquant la "mise en place immédiate d'un cadre permanent de concertation entre les autorités en charge du secteur de l'électricité et les organisations de défense des consommateurs".
Il a assuré que "toutes les préoccupations des consommateurs" seront "reportées" dans ce cadre, "notamment celles relatives au coût de l'électricité", appelant les populations à "mettre un terme à toutes les manifestations sur toute l'étendue du territoire national".
Après ces appels et mesures, les tensions se sont sensiblement apaisées dans les rues et villes, et les habitants espèrent une accalmie durable.