Elu président du Conseil d’administration de l’Africa en août 2011, le mandat de Koné Cheick Oumar a été fortement perturbé par une profonde crise interne, plongeant le club dans un bicéphalisme. Koné Cheick Oumar est frappé par une sanction à vie par la Fif. Malgré ce contexte, le président Koné Cheick Oumar qui réclame toute la légalité organise une assemblée générale mixte pour faire le bilan de son mandat et renouveler l’instance dirigeante. Dans cette interview à nous accordée, il donne les raisons et la nécessité de cette assemblée qui permettra, selon lui, de sauver l’Africa devenu méconnaissable.
Vous organisez une assemblée générale mixte après un moment d’absence. Qu’est-ce qui explique la tenue de cette assemblée générale qui annonce un retour sur la scène ?
Ce n’est pas un retour sur la scène. Nous n’avons jamais quitté la scène Une assemblée générale, elle se fait si elle est nécessaire. Si nous sommes sortis maintenant pour annoncer cette assemblée générale, nous avons été très clair. C’est parce que nous sommes à la fin du mandat que les Membres associés nous ont confié le 06 août 2011 à la Caisse de stabilisation. Ce mandat qui était de 5ans va donc prendre fin le 06 aout 2016. Un mandat s’ouvre avec une assemblée générale et se referme par une autre assemblée générale. Tant que cette assemblée générale n’est pas faite, on ne dira pas que le mandat s’est clôturé correctement ; Et ce sera une autre crise que peut connaître l’Africa Sports. Nous venons donc faire le bilan et mettre en place une Commission électorale afin d’élire le nouveau bureau qui va conduire les destinées du club.
Quelle est la légitimité et la légalité de cette assemblée quand on sait que la crise que connaît l’Africa a entrainé un bicéphalisme à la tête du club ? L’assemblée organisée en 2014 a fait de M Vagba le président de l’Africa et reconnu par la Fif ?
Vous nous donnez là l’occasion d’éclairer la lanterne des Ivoiriens et des Membres associés en particulier. Cette assemblée dont on parle n’a jamais été valide, ni valable. Elle n’a jamais été reconnue par les autorités ivoiriennes. Non seulement, elle n’a jamais été conforme aux textes de la République de Côte d’Ivoire. Cette assemblée a été interdite au moment où elle devrait se tenir par la justice ivoirienne et en plus de cela, elle n’a pas été reconnue ni par le ministère de l’Intérieur et le ministère des Sports. C’est de la forfaiture. Aujourd’hui, tout ce qui se fait par Vagba et son complice Sidy Diallo n’est qu’une pure vue de l’esprit. Et les textes qui sont sortis n’ont jamais été reconnus par le ministère de l’Intérieur. Or, c’est à lui seul de valider. Demandez à Vagba sur quelle base légaliste il prétend être le président. Est-ce que la justice le reconnait ?
Dans ce contexte, comment pensez-vous faire une Ag de renaissance comme vous l’annoncez dans ce contexte conflictuel ?
Dieu merci, la légalité est têtue. Nous sommes reconnus par les instances ivoiriennes. Nous agissons au nom de l’Africa sports national et personne ne peut nous empêcher cette assemblée générale parce que c’est nous qui détenons la légalité. La preuve, c’est que ceux qui prétendent diriger l’Africa n’ont jamais eu à tenir une assemblée générale, alors que la Fédération ivoirienne de football exige, dans ses textes, une Ag à chaque saison. Tous les autres clubs font leur Ag mais ce fameux Africa n’en fait pas et la Fif est muette là-dessus. C’est une attitude flagrante de la Fif qui donne la preuve de sa complicité. Nous savions que quand notre mandat sera à terme, nous allons organiser notre Ag pour donner la preuve de notre légalité. C’est là que nous verrons comment va réagir notre ministère de tutelle, le ministère de l’Intérieur, comment vont réagir les Ivoiriens et surtout les membres associés. C’est maintenant que la vérité va éclater.
A travers cette Ag, envisagez-vous une reconduction à la tête de ce club pour un nouveau départ ? Si les Membres associés vous confient les rênes du club, comment allez-vous gérer votre sanction à vie dite par la Fif même si l’Africa est omnisport, le football tient une place importante ?
Cette sanction à vie contre moi par la Fif est une autre forfaiture de la Fif. Aucun document ne m’a été signifié, ni notifié me disant que je suis suspendu à vie. Et je mets la Fif au défi. Nous étions tous devant notre télévision un soir quand un journaliste, même pas un membre de la Fif, a lu un soi-disant document de la Fif qui nous aurait suspendu. Alors même que les textes de la Fifa disent qu’avant de sanctionner un individu, il faut l’entendre or dans mon cas, je n’ai même pas été convoqué et entendu. Ensuite, les textes disent qu’avant que la décision soit rendue publique, il faut que l’intéressé soit signifié et notifié de cette décision. Si cela n’est pas fait, la décision est nulle. Les textes de la Fifa sont clairs. C’est donc dire que la Fif a fait du buzz.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que le problème de l’Africa, c’est vous ?
Je ne sais pas si c’est moi le problème. Si c’est le cas, qu’ils viennent me le dire. Justement, cette assemblée générale est l’occasion de nous parler afin de ne pas laisser l’Africa mourir. C’est une Ag salvatrice qui doit pouvoir permettre à l’Africa de sortir de cette situation honteuse qu’il vit. Aujourd’hui, je suis persuadé que si l’Asec et l’Africa offrent le spectacle qu’ils ont offert par le passé, la Côte d’Ivoire ne vivrait pas le phénomène de "microbes". Ces enfants-là, je suis convaincu, seraient des spectateurs ou acteurs de ces clubs. C’est pourquoi ces clubs n’ont pas le droit de mourir, ils ont un rôle à jouer pour une Côte d’Ivoire paisible. C’est le défi que nous devons relever.
De Bouaffo
Vous organisez une assemblée générale mixte après un moment d’absence. Qu’est-ce qui explique la tenue de cette assemblée générale qui annonce un retour sur la scène ?
Ce n’est pas un retour sur la scène. Nous n’avons jamais quitté la scène Une assemblée générale, elle se fait si elle est nécessaire. Si nous sommes sortis maintenant pour annoncer cette assemblée générale, nous avons été très clair. C’est parce que nous sommes à la fin du mandat que les Membres associés nous ont confié le 06 août 2011 à la Caisse de stabilisation. Ce mandat qui était de 5ans va donc prendre fin le 06 aout 2016. Un mandat s’ouvre avec une assemblée générale et se referme par une autre assemblée générale. Tant que cette assemblée générale n’est pas faite, on ne dira pas que le mandat s’est clôturé correctement ; Et ce sera une autre crise que peut connaître l’Africa Sports. Nous venons donc faire le bilan et mettre en place une Commission électorale afin d’élire le nouveau bureau qui va conduire les destinées du club.
Quelle est la légitimité et la légalité de cette assemblée quand on sait que la crise que connaît l’Africa a entrainé un bicéphalisme à la tête du club ? L’assemblée organisée en 2014 a fait de M Vagba le président de l’Africa et reconnu par la Fif ?
Vous nous donnez là l’occasion d’éclairer la lanterne des Ivoiriens et des Membres associés en particulier. Cette assemblée dont on parle n’a jamais été valide, ni valable. Elle n’a jamais été reconnue par les autorités ivoiriennes. Non seulement, elle n’a jamais été conforme aux textes de la République de Côte d’Ivoire. Cette assemblée a été interdite au moment où elle devrait se tenir par la justice ivoirienne et en plus de cela, elle n’a pas été reconnue ni par le ministère de l’Intérieur et le ministère des Sports. C’est de la forfaiture. Aujourd’hui, tout ce qui se fait par Vagba et son complice Sidy Diallo n’est qu’une pure vue de l’esprit. Et les textes qui sont sortis n’ont jamais été reconnus par le ministère de l’Intérieur. Or, c’est à lui seul de valider. Demandez à Vagba sur quelle base légaliste il prétend être le président. Est-ce que la justice le reconnait ?
Dans ce contexte, comment pensez-vous faire une Ag de renaissance comme vous l’annoncez dans ce contexte conflictuel ?
Dieu merci, la légalité est têtue. Nous sommes reconnus par les instances ivoiriennes. Nous agissons au nom de l’Africa sports national et personne ne peut nous empêcher cette assemblée générale parce que c’est nous qui détenons la légalité. La preuve, c’est que ceux qui prétendent diriger l’Africa n’ont jamais eu à tenir une assemblée générale, alors que la Fédération ivoirienne de football exige, dans ses textes, une Ag à chaque saison. Tous les autres clubs font leur Ag mais ce fameux Africa n’en fait pas et la Fif est muette là-dessus. C’est une attitude flagrante de la Fif qui donne la preuve de sa complicité. Nous savions que quand notre mandat sera à terme, nous allons organiser notre Ag pour donner la preuve de notre légalité. C’est là que nous verrons comment va réagir notre ministère de tutelle, le ministère de l’Intérieur, comment vont réagir les Ivoiriens et surtout les membres associés. C’est maintenant que la vérité va éclater.
A travers cette Ag, envisagez-vous une reconduction à la tête de ce club pour un nouveau départ ? Si les Membres associés vous confient les rênes du club, comment allez-vous gérer votre sanction à vie dite par la Fif même si l’Africa est omnisport, le football tient une place importante ?
Cette sanction à vie contre moi par la Fif est une autre forfaiture de la Fif. Aucun document ne m’a été signifié, ni notifié me disant que je suis suspendu à vie. Et je mets la Fif au défi. Nous étions tous devant notre télévision un soir quand un journaliste, même pas un membre de la Fif, a lu un soi-disant document de la Fif qui nous aurait suspendu. Alors même que les textes de la Fifa disent qu’avant de sanctionner un individu, il faut l’entendre or dans mon cas, je n’ai même pas été convoqué et entendu. Ensuite, les textes disent qu’avant que la décision soit rendue publique, il faut que l’intéressé soit signifié et notifié de cette décision. Si cela n’est pas fait, la décision est nulle. Les textes de la Fifa sont clairs. C’est donc dire que la Fif a fait du buzz.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que le problème de l’Africa, c’est vous ?
Je ne sais pas si c’est moi le problème. Si c’est le cas, qu’ils viennent me le dire. Justement, cette assemblée générale est l’occasion de nous parler afin de ne pas laisser l’Africa mourir. C’est une Ag salvatrice qui doit pouvoir permettre à l’Africa de sortir de cette situation honteuse qu’il vit. Aujourd’hui, je suis persuadé que si l’Asec et l’Africa offrent le spectacle qu’ils ont offert par le passé, la Côte d’Ivoire ne vivrait pas le phénomène de "microbes". Ces enfants-là, je suis convaincu, seraient des spectateurs ou acteurs de ces clubs. C’est pourquoi ces clubs n’ont pas le droit de mourir, ils ont un rôle à jouer pour une Côte d’Ivoire paisible. C’est le défi que nous devons relever.
De Bouaffo
