Agboville, Le préfet de la région de l’Agnéby-Tiassa, et du département d’Agboville, Anatole-Privat Bako Digbé, s’est alarmé des crises de chefferie qui secouent sa circonscription depuis quelques temps, surtout depuis l’adoption des lois sur le statut des rois et chefs traditionnels.
‘’Je ne pourrais clore mon propos sans aborder un phénomène qui s’érige en fléau dans notre département. Il s’agit des crises de chefferie. Des crises qui, malheureusement, tendent à prendre des proportions inquiétantes depuis l’adoption des lois sur le statut des rois et chefs traditionnels, et pourraient, si l’on n’en prend garde, effriter le tissu social’’, a déclaré M. Bako, dimanche, lors de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Estimant que cette situation peut effriter le tissu social, la cohésion sociale et la quiétude dans les villages de sa circonscription administrative, il a particulièrement rappelé les "chefs de villages, garants de la stabilité des villages, les chefs de terres, gardiens de la tradition, des us et coutumes, et les cadres qui impulsent le développement", à leur responsabilité dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale dans les villages.
‘’Depuis quelques mois, le constat est alarmant et je ne saurais le passer sous silence. Depuis quelques mois, certains cadres, heureusement minoritaires, et des chefs de terre, déstabilisent sournoisement, à travers des actes irresponsables, la quiétude des villages et partant du département. Ces cadres ne font que susciter des crises de chefferie qui dégénèrent quelques fois en troubles à l’ordre public, et ce, au gré de leurs intérêts personnels’’, a accusé l’administrateur civil.
Pour lui, en agissant ainsi, ces cadres se font suivre par des chefs de terre, qui n’hésitent pas à fouler au pied les us et coutumes qui ont, de tous temps, régi les questions de succession des chefs de village. Il a rappelé à ces derniers, que "la tradition ne doit pas être un super marché où l’on vient se servir à la carte".
‘’La tradition est un tout, la règle que vous avez prédéfinie doit être intégralement respectée. J'engage les élus et cadres à initier dans les meilleurs délais, des réflexions à ces questions de sorte à mettre fin à ces conflits récurrents. A ce niveau, l’autorité préfectorale ne peut et n’a aucun intérêt à transgresser les règles de vos traditions’’, a souligné le préfet, mettant en garde tous ceux qui s’adonnent à cette pratique, contre les débordements que leurs actes pourraient causés.
Il a surtout rappelé sa mission qui est d’instaurer la paix et de préserver un climat de paix dans la circonscription, le préfet a assuré qu’il n’hésitera plus à prendre toutes les mesures réglementaires pour accomplir pleinement cette mission, invitant les populations locales, chacun à son niveau, à se ressaisir et à promouvoir la cohésion entre les populations.
‘’C’est la condition sine qua none pour amorcer véritablement le développement et embarquer dans le train de l’émergence qui poursuit résolument son chemin sous la conduite du président de la République. Œuvrons au développement de notre département. Parachevons le dur labeur du gouvernement et de nos vaillants frères qui ont permis la réouverture de plusieurs entreprises au nombre desquelles notre très chère Cotivo. Travaillons à offrir un avenir radieux à nos enfants, faisons d’eux des Ivoiriens nouveaux ainsi que le souhaite ardemment le chef de l’Etat’’, a-t-il conclu.
(AIP)
ja/tm
‘’Je ne pourrais clore mon propos sans aborder un phénomène qui s’érige en fléau dans notre département. Il s’agit des crises de chefferie. Des crises qui, malheureusement, tendent à prendre des proportions inquiétantes depuis l’adoption des lois sur le statut des rois et chefs traditionnels, et pourraient, si l’on n’en prend garde, effriter le tissu social’’, a déclaré M. Bako, dimanche, lors de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Estimant que cette situation peut effriter le tissu social, la cohésion sociale et la quiétude dans les villages de sa circonscription administrative, il a particulièrement rappelé les "chefs de villages, garants de la stabilité des villages, les chefs de terres, gardiens de la tradition, des us et coutumes, et les cadres qui impulsent le développement", à leur responsabilité dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale dans les villages.
‘’Depuis quelques mois, le constat est alarmant et je ne saurais le passer sous silence. Depuis quelques mois, certains cadres, heureusement minoritaires, et des chefs de terre, déstabilisent sournoisement, à travers des actes irresponsables, la quiétude des villages et partant du département. Ces cadres ne font que susciter des crises de chefferie qui dégénèrent quelques fois en troubles à l’ordre public, et ce, au gré de leurs intérêts personnels’’, a accusé l’administrateur civil.
Pour lui, en agissant ainsi, ces cadres se font suivre par des chefs de terre, qui n’hésitent pas à fouler au pied les us et coutumes qui ont, de tous temps, régi les questions de succession des chefs de village. Il a rappelé à ces derniers, que "la tradition ne doit pas être un super marché où l’on vient se servir à la carte".
‘’La tradition est un tout, la règle que vous avez prédéfinie doit être intégralement respectée. J'engage les élus et cadres à initier dans les meilleurs délais, des réflexions à ces questions de sorte à mettre fin à ces conflits récurrents. A ce niveau, l’autorité préfectorale ne peut et n’a aucun intérêt à transgresser les règles de vos traditions’’, a souligné le préfet, mettant en garde tous ceux qui s’adonnent à cette pratique, contre les débordements que leurs actes pourraient causés.
Il a surtout rappelé sa mission qui est d’instaurer la paix et de préserver un climat de paix dans la circonscription, le préfet a assuré qu’il n’hésitera plus à prendre toutes les mesures réglementaires pour accomplir pleinement cette mission, invitant les populations locales, chacun à son niveau, à se ressaisir et à promouvoir la cohésion entre les populations.
‘’C’est la condition sine qua none pour amorcer véritablement le développement et embarquer dans le train de l’émergence qui poursuit résolument son chemin sous la conduite du président de la République. Œuvrons au développement de notre département. Parachevons le dur labeur du gouvernement et de nos vaillants frères qui ont permis la réouverture de plusieurs entreprises au nombre desquelles notre très chère Cotivo. Travaillons à offrir un avenir radieux à nos enfants, faisons d’eux des Ivoiriens nouveaux ainsi que le souhaite ardemment le chef de l’Etat’’, a-t-il conclu.
(AIP)
ja/tm
