Abidjan - Le coordonnateur humanitaire des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, M’Baye Babacar Cissé a salué la réussite du processus d’évacuation du Mont Péko alors qu’il conduisait une délégation à Bagohouo, une sous-préfecture, située à 37 kilomètres de Duékoué dans le cadre d’une mission conjointe du Gouvernement ivoirien et des Nations Unies, indique un communiqué de l’ONUCI.
« Je salue la réussite de l’opération d’évacuation du Mont Péko », a déclaré jeudi le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire et Coordonnateur humanitaire dans cette localité qui a enregistré le plus grand nombre de personnes déplacés venant essentiellement de la forêt classée du Mont Peko.
La mission conjointe avait pour objectif de s'assurer de l'effectivité de la mise en œuvre du plan d'évacuation des occupants illégaux du Mont Peko entré dans sa phase opérationnelle et qui a pris fin le 31 juillet 2016. Les deux délégations ont échangé avec les autorités locales, les populations et des ex-infiltrés, afin d’identifier les défis à leur relocalisation, de contribuer à la prise en charge des besoins humanitaires, et de renforcer la cohésion sociale.
Les contraintes identifiées sont liées d’une part au maintien de la cohésion sociale notamment l’installation et l’intégration durable des familles dans les localités à la périphérie du Mont Peko et d’autre part au retour de certaines de ces populations dans leur pays d'origine.
« Nous sommes venus pour rencontrer et écouter les différentes communautés ainsi que la population de Bagohouo, afin de voir l'accompagnement à leur apporter », a indiqué le Coordonnateur humanitaire, M Babacar Cissé avant d’exhorter les populations à « privilégier la paix, principale condition essentielle pour la stabilité et le développement de la sous préfecture ».
Il s’est par ailleurs, réjoui de la finition des travaux de la sous-préfecture et du foyer des jeunes financés entièrement par l’ONUCI. « Les autres projets seront achevés avant la fin de la mission onusienne en juin 2017 », a fait savoir le Coordonnateur humanitaire également Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire.
Le Sous-préfet de Bagohouo, Tanoh Désiré a mis en exergue le surpeuplement des 22 villages de la région du Guémon consécutif à l'évacuation du Mont Peko.
« Nous ne voulons pas être un problème pour les villageois qui nous accueillent » a dit le porte-parole des ex-infiltrés du Mont Peko. Il a également affirmé que ceux-ci n'exigeaient pas de dédommagement car ils n’étaient pas dans leurs droits en s’installant dans la forêt classée mais ils sollicitaient un appui pour leur insertion dans les communautés d’accueil.
Revenant sur les contraintes auxquelles ils sont confrontés depuis leur déguerpissement, les représentants des jeunes ont souligné le manque de vivres et d’abris, l'insuffisance d'infrastructures de bases, l'insécurité, les cas de vols, ainsi que les problèmes sanitaires. Ils ont souhaité que les villages d'accueil soient pourvus en vivres et non vivres. Ils ont également sollicité la construction des centres de santé, d'écoles et le renforcement de la sécurité dans ces localités.
« J'ai écouté vos attentes et aspirations, ainsi que vos besoins (…) Les agences humanitaires nous accompagnent dans ce processus » a indiqué la Ministre de la Solidarité de la Cohésion Sociale et de l'Indemnisation des Victimes, Mme Mariatou Koné. Elle a appelé les ex-infiltrés à se détourner définitivement des réserves et des parcs nationaux.
gak/ask
« Je salue la réussite de l’opération d’évacuation du Mont Péko », a déclaré jeudi le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire et Coordonnateur humanitaire dans cette localité qui a enregistré le plus grand nombre de personnes déplacés venant essentiellement de la forêt classée du Mont Peko.
La mission conjointe avait pour objectif de s'assurer de l'effectivité de la mise en œuvre du plan d'évacuation des occupants illégaux du Mont Peko entré dans sa phase opérationnelle et qui a pris fin le 31 juillet 2016. Les deux délégations ont échangé avec les autorités locales, les populations et des ex-infiltrés, afin d’identifier les défis à leur relocalisation, de contribuer à la prise en charge des besoins humanitaires, et de renforcer la cohésion sociale.
Les contraintes identifiées sont liées d’une part au maintien de la cohésion sociale notamment l’installation et l’intégration durable des familles dans les localités à la périphérie du Mont Peko et d’autre part au retour de certaines de ces populations dans leur pays d'origine.
« Nous sommes venus pour rencontrer et écouter les différentes communautés ainsi que la population de Bagohouo, afin de voir l'accompagnement à leur apporter », a indiqué le Coordonnateur humanitaire, M Babacar Cissé avant d’exhorter les populations à « privilégier la paix, principale condition essentielle pour la stabilité et le développement de la sous préfecture ».
Il s’est par ailleurs, réjoui de la finition des travaux de la sous-préfecture et du foyer des jeunes financés entièrement par l’ONUCI. « Les autres projets seront achevés avant la fin de la mission onusienne en juin 2017 », a fait savoir le Coordonnateur humanitaire également Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire.
Le Sous-préfet de Bagohouo, Tanoh Désiré a mis en exergue le surpeuplement des 22 villages de la région du Guémon consécutif à l'évacuation du Mont Peko.
« Nous ne voulons pas être un problème pour les villageois qui nous accueillent » a dit le porte-parole des ex-infiltrés du Mont Peko. Il a également affirmé que ceux-ci n'exigeaient pas de dédommagement car ils n’étaient pas dans leurs droits en s’installant dans la forêt classée mais ils sollicitaient un appui pour leur insertion dans les communautés d’accueil.
Revenant sur les contraintes auxquelles ils sont confrontés depuis leur déguerpissement, les représentants des jeunes ont souligné le manque de vivres et d’abris, l'insuffisance d'infrastructures de bases, l'insécurité, les cas de vols, ainsi que les problèmes sanitaires. Ils ont souhaité que les villages d'accueil soient pourvus en vivres et non vivres. Ils ont également sollicité la construction des centres de santé, d'écoles et le renforcement de la sécurité dans ces localités.
« J'ai écouté vos attentes et aspirations, ainsi que vos besoins (…) Les agences humanitaires nous accompagnent dans ce processus » a indiqué la Ministre de la Solidarité de la Cohésion Sociale et de l'Indemnisation des Victimes, Mme Mariatou Koné. Elle a appelé les ex-infiltrés à se détourner définitivement des réserves et des parcs nationaux.
gak/ask