Abidjan - Le directeur de cabinet du ministère des Infrastructures et des Transports du Togo, Marc Sondou, estime que le secteur des infrastructures constitue un véritable défi en Afrique de l’Ouest.
S’exprimant, mardi à Lomé, au Togo, à l’ouverture de l’atelier de validation du rapport du plan directeur provisoire pour le développement des infrastructures de la CEDEAO, M. Sondou a rappelé les caractéristiques des défis de ce sous-secteur.
Il s’agit, selon lui, de tarifs élevés des transports et de l’énergie, d’infrastructures non adéquates et en état de dégradation avancée, ainsi que de liaisons et interconnexions difficiles, notamment pour les pays enclavés. Or, de nos jours, a-t-il souligné, les impératifs de croissance et de renforcement de l’intégration régionale exigent une intensification des échanges entre les divers pays.
Pour sa part, le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, Dr Morlaye Bangoura, s’est appesanti sur les efforts fournis aux niveaux régional et continental pour remédier à l’insuffisance des services dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC), des infrastructures, du transport et de l’énergie en Afrique de l’Ouest.
Il a cité le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), initié par l'Union africaine, à travers le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), pour fournir un cadre stratégique des projets prioritaires sur le plan continental.
L'initiative PIDA, a-t-il fait savoir, a abouti à l'identification de 51 projets prioritaires continentaux dans les secteurs sus mentionnés, dont 20 seront coordonnés par la Commission de la CEDEAO dans la région ouest-africaine.
Au niveau régional, M. Bangoura s’est félicité des avancées notables enregistrées dans la réalisation de certains projets, notamment le projet du barrage de Kaléta de 240MW qui, depuis le 28 septembre 2015, est disponible sur le réseau, le projet d’interconnexion électrique entre la Côte d'Ivoire, le Liberia, Sierra Leone et la Guinée (CLSG).
Dr Bangoura a aussi rappelé la décision du Conseil des ministres de la CEDEAO d’élaborer un plan directeur à long terme pour le développement des infrastructures régionales de la CEDEAO, qui doit définir les normes, les critères minimums et les objectifs de développement des infrastructures régionales.
C’est dans cette optique que la Commission de la CEDEAO a lancé, en 2015, une étude pour l’élaboration de ce plan. Cette étude vise à identifier les besoins régionaux en matière d'infrastructures en vue de répondre aux objectifs de croissance et de développement économiques prévus pour l’espace CEDEAO au cours des trois prochaines décennies.
Elle ambitionne, par ailleurs, d’élaborer un plan directeur pour la réalisation de projets d’infrastructures dans les secteurs du transport, des TIC, de l'énergie et des ressources en eau.
cmas
S’exprimant, mardi à Lomé, au Togo, à l’ouverture de l’atelier de validation du rapport du plan directeur provisoire pour le développement des infrastructures de la CEDEAO, M. Sondou a rappelé les caractéristiques des défis de ce sous-secteur.
Il s’agit, selon lui, de tarifs élevés des transports et de l’énergie, d’infrastructures non adéquates et en état de dégradation avancée, ainsi que de liaisons et interconnexions difficiles, notamment pour les pays enclavés. Or, de nos jours, a-t-il souligné, les impératifs de croissance et de renforcement de l’intégration régionale exigent une intensification des échanges entre les divers pays.
Pour sa part, le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, Dr Morlaye Bangoura, s’est appesanti sur les efforts fournis aux niveaux régional et continental pour remédier à l’insuffisance des services dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC), des infrastructures, du transport et de l’énergie en Afrique de l’Ouest.
Il a cité le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), initié par l'Union africaine, à travers le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), pour fournir un cadre stratégique des projets prioritaires sur le plan continental.
L'initiative PIDA, a-t-il fait savoir, a abouti à l'identification de 51 projets prioritaires continentaux dans les secteurs sus mentionnés, dont 20 seront coordonnés par la Commission de la CEDEAO dans la région ouest-africaine.
Au niveau régional, M. Bangoura s’est félicité des avancées notables enregistrées dans la réalisation de certains projets, notamment le projet du barrage de Kaléta de 240MW qui, depuis le 28 septembre 2015, est disponible sur le réseau, le projet d’interconnexion électrique entre la Côte d'Ivoire, le Liberia, Sierra Leone et la Guinée (CLSG).
Dr Bangoura a aussi rappelé la décision du Conseil des ministres de la CEDEAO d’élaborer un plan directeur à long terme pour le développement des infrastructures régionales de la CEDEAO, qui doit définir les normes, les critères minimums et les objectifs de développement des infrastructures régionales.
C’est dans cette optique que la Commission de la CEDEAO a lancé, en 2015, une étude pour l’élaboration de ce plan. Cette étude vise à identifier les besoins régionaux en matière d'infrastructures en vue de répondre aux objectifs de croissance et de développement économiques prévus pour l’espace CEDEAO au cours des trois prochaines décennies.
Elle ambitionne, par ailleurs, d’élaborer un plan directeur pour la réalisation de projets d’infrastructures dans les secteurs du transport, des TIC, de l'énergie et des ressources en eau.
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