Abidjan – Suite au décès d’une jeune fille dans un camp d’excision de Koropara, en Guinée, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance, Sanaba Kaba, appelle les populations à « arrêter de sacrifier les filles ».
Dans sa Déclaration publiée mercredi par la Cellule de Communication du Gouvernement, la ministre lance à « l’ensemble des communautés où cette pratique est encore hélas entretenue, particulièrement en période de vacances scolaires, une invite (…) à la retenue et à la prise de conscience pour arrêter de sacrifier les filles dont la promotion à travers l’école, devient un impératif pour le développement durable à l’horizon 2030. »
Elle lance, une fois de plus, un appel aux parents aux autorités à tous les niveaux et aux leaders religieux sur la nécessité de conjuguer les efforts pour mettre fin à cette pratique néfaste. Et ce, tout en réitère l’engagement du Gouvernement à œuvrer sans relâche dans la lutte contre cette pratique ignoble et à traduire en justice les auteurs et complices de cet acte injustifié.
Conformément aux orientations du Président de la République, Prof Alpha Condé, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance a lancé 5 août dernier une vaste campagne d’éducation de sensibilisation et d’information auprès des communautés dénommée «Vacances scolaires sans excision ».
« Malgré cette volonté affichée du Gouvernement et de ses partenaires au développement, il est survenu le 14 août 2016, dans un camp d’excision des jeunes filles, dans le district de Makpozou centre, sous-préfecture de Koropara, préfecture de N’zérékoré, le décès d’une fille de 10 ans, élève de la 3ème année à l’école primaire de Makpozou, suite à l’excision », regrette Sanaba Kaba.
La ministre rappelle que cet évènement malheureux vient allonger la liste des nombreuses filles victimes d’excision et de viols en Guinée.
(AIP)
akn/cmas
Dans sa Déclaration publiée mercredi par la Cellule de Communication du Gouvernement, la ministre lance à « l’ensemble des communautés où cette pratique est encore hélas entretenue, particulièrement en période de vacances scolaires, une invite (…) à la retenue et à la prise de conscience pour arrêter de sacrifier les filles dont la promotion à travers l’école, devient un impératif pour le développement durable à l’horizon 2030. »
Elle lance, une fois de plus, un appel aux parents aux autorités à tous les niveaux et aux leaders religieux sur la nécessité de conjuguer les efforts pour mettre fin à cette pratique néfaste. Et ce, tout en réitère l’engagement du Gouvernement à œuvrer sans relâche dans la lutte contre cette pratique ignoble et à traduire en justice les auteurs et complices de cet acte injustifié.
Conformément aux orientations du Président de la République, Prof Alpha Condé, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance a lancé 5 août dernier une vaste campagne d’éducation de sensibilisation et d’information auprès des communautés dénommée «Vacances scolaires sans excision ».
« Malgré cette volonté affichée du Gouvernement et de ses partenaires au développement, il est survenu le 14 août 2016, dans un camp d’excision des jeunes filles, dans le district de Makpozou centre, sous-préfecture de Koropara, préfecture de N’zérékoré, le décès d’une fille de 10 ans, élève de la 3ème année à l’école primaire de Makpozou, suite à l’excision », regrette Sanaba Kaba.
La ministre rappelle que cet évènement malheureux vient allonger la liste des nombreuses filles victimes d’excision et de viols en Guinée.
(AIP)
akn/cmas