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Économie Publié le vendredi 19 août 2016 | AIP

Les ministres des finances recommandent des évaluations périodiques sur la mise en œuvre du TEC/CEDEAO

© AIP Par DR
Le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel de Souza
Abidjan, Les ministres de l’Economie et des Finances des Etats membres de la CEDEAO ont invité la Commission de l’organisation régionale à évaluer périodiquement la mise en œuvre du Tarif extérieur commun de la CEDEAO (TEC/CEDEAO) et son impact sur l’économie de la Communauté, afin d’assurer que le TEC devienne un catalyseur pour l’intégration ouest-africaine et le développement économique.

A l’occasion d’une rencontre d’une journée tenue jeudi à Dakar, au Sénégal, ils ont pris acte du rapport de l’état d’application du TEC/CEDEAO dans les États membres, de même que des rapports des 56ème et 57ème réunions du Comité technique Commerce, Douanes et Libre Circulation de la CEDEAO.

Du rapport sur l’état d’application du TEC/CEDEAO, il ressort que la Guinée-Bissau commencera l’application du TEC à partir du 1er septembre 2016, tandis que la Guinée, la Gambie, le Libéria et la Sierra Léone ont laissé entendre que des diligences sont faites pour assurer la mise en œuvre du TEC à partir du 1er Janvier 2017.

Les autres recommandations, approuvées par les ministres, invitent les États membres qui sont en voie de mettre en œuvre le TEC/CEDEAO, à redoubler d’efforts pour que le tarif régional soit une réalité dans l’espace communautaire.

Déjà à l’ouverture de la rencontre, le ministre des Finances et de la Planification du développement du Libéria, Boima Kamara, dont le pays assure la présidence en exercice de la CEDEAO, s’est dit persuadé que ces diverses recommandations vont contribuer à promouvoir l’intégration régionale et favoriser les échanges commerciaux pour l’essor de la région ouest-africaine dans son ensemble.

Pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, Birima Mangara, a exhorté les Etats membres à redoubler d’ardeur pour lever les restrictions qui entravent encore le développement des échanges intra-communautaires.

Pour le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel A. de Souza, le TEC/CEDEAO est devenu un instrument pour les finances publiques des Etats membres. Il ressort des différentes missions d’évaluation que les recettes douanières sont en nette amélioration dissipant ainsi les appréhensions négatives du TEC sur les économies ouest-africaines.

«Toutefois, nous notons, avec préoccupation, qu’à ce jour, six Etats manquent encore à l’appel. Il s’agit du Cap Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Libéria et de la Sierra Leone. Si les motifs évoqués pour la non mise en vigueur du TEC sont justifiés, il n’en demeure pas moins que notre espace communautaire ne saurait s’accommoder d’une telle situation pendant longtemps», a noté M. de Souza.

(AIP)
cmas
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