La communauté ivoirienne vivant au Burkina a célébré en différé la fête nationale de la Côte d’Ivoire dans la soirée du 19 août 2016 à Ouagadougou.Cette fête de l’indépendance a été organisée par l’ambassade de la Côte d’Ivoire près le Burkina et le Niger avec en tête le nouvel ambassadeur, Kapeletien Soro.
Le 7 août dernier marque le 56e anniversaire de l’indépendance de la Côté d’Ivoire. Les Ivoiriens vivant au Burkina célébraient jusque-là leur fête nationale en même temps que leurs compatriotes au pays. Cette année 2016, c’est plus de deux semaines après qu’ils ont porté le toast et en dehors de leur cadre habituel à savoir l’enclave diplomatique de leur pays. En effet, c’est la salle des fêtes de Ouaga 2000 qui a servi de cadre à la célébration en différé. Au menu de cette dernière : l’exécution des hymnes nationaux du Burkina et de la Côte d’Ivoire, le discours du tout nouvel ambassadeur Kapeletien Soro, la coupure du gâteau d’anniversaire suivie de l’ouverture de la bouteille de champagne.
Après les hymnes nationaux et avant les agapes, l’ambassadeur s’est adressé aux invités au nombre desquels il y avait, outre la communauté ivoirienne, des ministres burkinabè et des présidents d’institution, des ambassadeurs accrédités au Burkina, etc. Dans son discours, Kapeletien Soro a relevé, dans un premier temps, que la fête de l’indépendance est l’occasion d’exalter des valeurs résumées dans la devise de la Côte d’Ivoire qui est union, discipline, travail. Il a aussi souligné que son pays est en train de retrouver son lustre d’antan, après des périodes difficiles, depuis l’arrivée au pouvoir en 2011 du président Alassane Ouattara. Ce dernier s’illustre par "une politique volontariste faite de mesures vigoureuses" pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020. Certes, le chemin est parsemé d’embûches, mais l’ambassadeur Soro espère des lendemains meilleurs au regard de la forte croissance économique du pays.
Dans le deuxième temps de son discours, le diplomate ivoirien a évoqué les relations entre son pays et le Burkina. Il les a qualifiées de cordiales, d’excellentes et de particulières vu qu’"au-delà des apparences, il y a dans le coeur de chaque Ivoirien une place pour le Burkina et vice versa". M. Soro n’a pas occulté le TAC (Traité d’amitié et de coopération), ce "traité unique en son genre en Afrique" signé en 2008 entre le Burkina et la Côte d’Ivoire" et qui ambitionne "faire autant - sinon mieux - que le couple franco-allemand".
L’ambassadeur a rappelé que le TAC, dont le dernier sommet s’est déroulé en juillet dernier en Côte d’Ivoire, a déjà donné lieu à 5 conférences au sommet, à 5 conseils de gouvernement conjoints et à plus de 40 accords de coopération au profit des populations des deux pays.
La dernière partie du discours de l’ambassadeur Soro a été consacrée à la communauté ivoirienne du Burkina. Le diplomate demande à ses compatriotes d’être fiers de leur pays, d’avoir confiance en leurs gouvernants et de cultiver entre eux des valeurs d’union, de paix et de cohésion. "Sachons être de dignes représentants de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso", a-t-il lancé à ses frères et soeurs en conclusion de son discours.
Séni DABO
Le 7 août dernier marque le 56e anniversaire de l’indépendance de la Côté d’Ivoire. Les Ivoiriens vivant au Burkina célébraient jusque-là leur fête nationale en même temps que leurs compatriotes au pays. Cette année 2016, c’est plus de deux semaines après qu’ils ont porté le toast et en dehors de leur cadre habituel à savoir l’enclave diplomatique de leur pays. En effet, c’est la salle des fêtes de Ouaga 2000 qui a servi de cadre à la célébration en différé. Au menu de cette dernière : l’exécution des hymnes nationaux du Burkina et de la Côte d’Ivoire, le discours du tout nouvel ambassadeur Kapeletien Soro, la coupure du gâteau d’anniversaire suivie de l’ouverture de la bouteille de champagne.
Après les hymnes nationaux et avant les agapes, l’ambassadeur s’est adressé aux invités au nombre desquels il y avait, outre la communauté ivoirienne, des ministres burkinabè et des présidents d’institution, des ambassadeurs accrédités au Burkina, etc. Dans son discours, Kapeletien Soro a relevé, dans un premier temps, que la fête de l’indépendance est l’occasion d’exalter des valeurs résumées dans la devise de la Côte d’Ivoire qui est union, discipline, travail. Il a aussi souligné que son pays est en train de retrouver son lustre d’antan, après des périodes difficiles, depuis l’arrivée au pouvoir en 2011 du président Alassane Ouattara. Ce dernier s’illustre par "une politique volontariste faite de mesures vigoureuses" pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020. Certes, le chemin est parsemé d’embûches, mais l’ambassadeur Soro espère des lendemains meilleurs au regard de la forte croissance économique du pays.
Dans le deuxième temps de son discours, le diplomate ivoirien a évoqué les relations entre son pays et le Burkina. Il les a qualifiées de cordiales, d’excellentes et de particulières vu qu’"au-delà des apparences, il y a dans le coeur de chaque Ivoirien une place pour le Burkina et vice versa". M. Soro n’a pas occulté le TAC (Traité d’amitié et de coopération), ce "traité unique en son genre en Afrique" signé en 2008 entre le Burkina et la Côte d’Ivoire" et qui ambitionne "faire autant - sinon mieux - que le couple franco-allemand".
L’ambassadeur a rappelé que le TAC, dont le dernier sommet s’est déroulé en juillet dernier en Côte d’Ivoire, a déjà donné lieu à 5 conférences au sommet, à 5 conseils de gouvernement conjoints et à plus de 40 accords de coopération au profit des populations des deux pays.
La dernière partie du discours de l’ambassadeur Soro a été consacrée à la communauté ivoirienne du Burkina. Le diplomate demande à ses compatriotes d’être fiers de leur pays, d’avoir confiance en leurs gouvernants et de cultiver entre eux des valeurs d’union, de paix et de cohésion. "Sachons être de dignes représentants de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso", a-t-il lancé à ses frères et soeurs en conclusion de son discours.
Séni DABO