Abidjan - Le Directeur Général de UNICEF France, Sébastien Lyon, et le Représentant Résident de UNICEF en Côte d’Ivoire, Dr Aboubacar Kampo, ont lancé mercredi un partenariat en soutien aux efforts nationaux de la Côte d’Ivoire dans les domaines de l’enregistrement des naissances, de la Sante maternelle et infantile, et de la Nutrition chez les enfants de moins de cinq ans.
Selon un communiqué de l’agence onusienne transmis jeudi à l’AIP, le lancement a été effectué en présence du Directeur des Affaires générales à la Direction Générale de l’Administration du Territoire (Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité) et de la Directrice Générale adjointe de la Santé du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Ce nouveau financement permettra de renforcer et accompagner les systèmes d’état civil et les aspects liés à la santé de la mère et de l’enfant et la Nutrition dans le pays.
« En Côte d’Ivoire une naissance sur trois n’est pas enregistrée à l’état civil », explique Dr Kampo. Cces enfants n’ont aucune identité officielle et sont ainsi privés d’accès à des droits fondamentaux en Santé, en Education, et en Protection, a-t-il poursuivi.
« En milieu rural, seuls 47% des enfants sont enregistrés à la naissance, en comparaison aux zones urbaines où le taux est de 84%. Pour corriger cette iniquité majeure et atteindre chaque enfant en Côte d’Ivoire, il nous faut accentuer nos efforts dans les zones rurales et cibler les ménages les plus pauvres », a ajouté Dr Aboubacar Kampo.
Le deuxième volet du programme concerne la Nutrition et la Santé maternelle et infantile. En dépit des efforts consentis par le Gouvernement et les partenaires, plus de deux enfants de moins de cinq ans décèdent chaque jour. « Ce risque est deux fois plus élevé pour les enfants vivant dans le nord et le nord-ouest du pays. La survie de l’enfant en Côte d’Ivoire est en général affectée par la malnutrition chronique ; 29% d’entre eux ont un retard de croissance, et cette proportion atteint 40% dans le nord», selon Dr Kampo.
Les causes de la malnutrition sont liées aux habitudes alimentaires inappropriées des familles ainsi qu’au manque d’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’hygiène et à l'assainissement.
Le lancement du projet Etat-civil intervient en marge de la visite en Côte d’Ivoire du Directeur Général de UNICEF France, Sébastien Lyon et de la Directrice de la Communication et du Plaidoyer, Juliette Chevalier. La délégation procèdera également, en présence des autorités administratives locales à l’inauguration du centre d’état civil de la sous-préfecture de Guiglo, dans l’Ouest du pays, réhabilité grâce à l’appui de UNICEF en Côte d’Ivoire.
«Nous sommes rassurés de voir se traduire sur le terrain notre partenariat avec les autorités ivoiriennes et le Bureau UNICEF. Cet appui financier d’UNICEF France contribuera à renforcer les efforts significatifs déjà entrepris pour l’enregistrement des naissances pour chaque enfant en Côte d’Ivoire et plus généralement en matière de survie de l’enfant », indique Sébastien Lyon.
akn/cmas
Selon un communiqué de l’agence onusienne transmis jeudi à l’AIP, le lancement a été effectué en présence du Directeur des Affaires générales à la Direction Générale de l’Administration du Territoire (Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité) et de la Directrice Générale adjointe de la Santé du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Ce nouveau financement permettra de renforcer et accompagner les systèmes d’état civil et les aspects liés à la santé de la mère et de l’enfant et la Nutrition dans le pays.
« En Côte d’Ivoire une naissance sur trois n’est pas enregistrée à l’état civil », explique Dr Kampo. Cces enfants n’ont aucune identité officielle et sont ainsi privés d’accès à des droits fondamentaux en Santé, en Education, et en Protection, a-t-il poursuivi.
« En milieu rural, seuls 47% des enfants sont enregistrés à la naissance, en comparaison aux zones urbaines où le taux est de 84%. Pour corriger cette iniquité majeure et atteindre chaque enfant en Côte d’Ivoire, il nous faut accentuer nos efforts dans les zones rurales et cibler les ménages les plus pauvres », a ajouté Dr Aboubacar Kampo.
Le deuxième volet du programme concerne la Nutrition et la Santé maternelle et infantile. En dépit des efforts consentis par le Gouvernement et les partenaires, plus de deux enfants de moins de cinq ans décèdent chaque jour. « Ce risque est deux fois plus élevé pour les enfants vivant dans le nord et le nord-ouest du pays. La survie de l’enfant en Côte d’Ivoire est en général affectée par la malnutrition chronique ; 29% d’entre eux ont un retard de croissance, et cette proportion atteint 40% dans le nord», selon Dr Kampo.
Les causes de la malnutrition sont liées aux habitudes alimentaires inappropriées des familles ainsi qu’au manque d’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’hygiène et à l'assainissement.
Le lancement du projet Etat-civil intervient en marge de la visite en Côte d’Ivoire du Directeur Général de UNICEF France, Sébastien Lyon et de la Directrice de la Communication et du Plaidoyer, Juliette Chevalier. La délégation procèdera également, en présence des autorités administratives locales à l’inauguration du centre d’état civil de la sous-préfecture de Guiglo, dans l’Ouest du pays, réhabilité grâce à l’appui de UNICEF en Côte d’Ivoire.
«Nous sommes rassurés de voir se traduire sur le terrain notre partenariat avec les autorités ivoiriennes et le Bureau UNICEF. Cet appui financier d’UNICEF France contribuera à renforcer les efforts significatifs déjà entrepris pour l’enregistrement des naissances pour chaque enfant en Côte d’Ivoire et plus généralement en matière de survie de l’enfant », indique Sébastien Lyon.
akn/cmas