Dimbokro - L’activité de piroguier connait un regain depuis l’effondrement du pont métallique en raison du fait qu’elle constitue le seul moyen dont disposent les populations pour passer d’une rive à l’autre du fleuve N’zi, a constaté l’AIP, mercredi, à Dimbokro.
« Depuis hier (mardi), ça va un peu. Notre gain journalier a augmenté. En tout cas c’est bon pour moi. Je ne peux pas me plaindre », a déclaré, visiblement heureux, un jeune piroguier, Cédric Konan, un enfant du quartier Broukro pour qui l’eau n’a plus de secret. Au bord de l’eau des dizaines de personnes attendent.
A 200 FCFA la traversée, ces embarcations de fortune transportent des dizaines de personnes en partance ou en provenance de la ville.. « Grâce au pont nous allions toujours au champ sans rien payer. Mais maintenant il faut avoir 400 FCFA tous les jours pour se rendre au champ. Alors, je préfère rester en ville, faute d’argent », a dit un paysan, Yaya Diarrassouba, appelant de tous ses voeux une solution rapide.
A ceux qui évoquent les dangers auxquels sont exposées les populations en traversant le fleuve par la pirogue, le piroguier Cédric rassure:"En ce qui concerne le danger, il ne faut pas avoir peur. Nous connaissons notre travail et puis les notables de Broukro viennent d’exorciser le mauvais sort en faisant des sacrifices", dit-il.
ik/ask
« Depuis hier (mardi), ça va un peu. Notre gain journalier a augmenté. En tout cas c’est bon pour moi. Je ne peux pas me plaindre », a déclaré, visiblement heureux, un jeune piroguier, Cédric Konan, un enfant du quartier Broukro pour qui l’eau n’a plus de secret. Au bord de l’eau des dizaines de personnes attendent.
A 200 FCFA la traversée, ces embarcations de fortune transportent des dizaines de personnes en partance ou en provenance de la ville.. « Grâce au pont nous allions toujours au champ sans rien payer. Mais maintenant il faut avoir 400 FCFA tous les jours pour se rendre au champ. Alors, je préfère rester en ville, faute d’argent », a dit un paysan, Yaya Diarrassouba, appelant de tous ses voeux une solution rapide.
A ceux qui évoquent les dangers auxquels sont exposées les populations en traversant le fleuve par la pirogue, le piroguier Cédric rassure:"En ce qui concerne le danger, il ne faut pas avoir peur. Nous connaissons notre travail et puis les notables de Broukro viennent d’exorciser le mauvais sort en faisant des sacrifices", dit-il.
ik/ask