La communauté musulmane de la mosquée Fatoutama Zahara de Grand-Bassam a célébré, hier lundi 13 septembre 2016, la fête de la Tabaski. A cette occasion, l’Imam de la mosquée a adressé, lors du sermon, un message aux ivoiriens sur le référendum constitutionnel. A ce sujet, L’homme de Dieu a invité le peuple ivoirien à ne pas rester en marge du processus. Il a invité les ivoiriens à se préparer à prendre une part active au référendum qui « ouvrira une nouvelle page de l’histoire de notre pays ».
Au sujet du débat sur l’opportunité ou non de passer à une nouvelle République, l’imam principal de Grand-Bassam a répondu qu’une constitution n’est pas une bible ou un coran. « Une constitution n’est pas un texte saint. La constitution ivoirienne n’est pas la Bible ou le Coran, pour qu’on ne puisse plus la changer. Seuls les textes saints sont inchangeables. Nous ne Sommes pas à notre première constitution dans ce pays. Il faut que les gens arrêtent les débats qui ne vont pas dans le sens de l’apaisement », a-t-il invité, avant d’ajouter que « les politiciens semblent avoir oublié la grave crise que nous avons traversée. J’entends certains propos qui me font peur. Les Ivoiriens ont trop souffert de cette crise. La Côte d’Ivoire a trop saigné. Et j’ai l’impression que certains politiciens l’ont déjà oublié », a fait remarquer l’Imam.
El Hadj Moussa Dramé a donc saisi l’occasion pour inviter tout un chacun à s’approprier le combat pour la paix « définitive » en Côte d’Ivoire. La prière a pris fin par la récitation de deux Fathias pour la paix en Côte d’Ivoire et par l’immolation symbolique du bélier par le guide religieux.
Précisons que le président du conseil régional du Sud-Comoé, Aka Aouélé, et le maire de la ville, Ezaley George Philippe, étaient présents à la prière. L’Ambassade des Usa et plusieurs Ong internationales y avaient également dépêchés des émissaires. Des responsables d’autres confessions religieuses étaient également présents.
JHK
Au sujet du débat sur l’opportunité ou non de passer à une nouvelle République, l’imam principal de Grand-Bassam a répondu qu’une constitution n’est pas une bible ou un coran. « Une constitution n’est pas un texte saint. La constitution ivoirienne n’est pas la Bible ou le Coran, pour qu’on ne puisse plus la changer. Seuls les textes saints sont inchangeables. Nous ne Sommes pas à notre première constitution dans ce pays. Il faut que les gens arrêtent les débats qui ne vont pas dans le sens de l’apaisement », a-t-il invité, avant d’ajouter que « les politiciens semblent avoir oublié la grave crise que nous avons traversée. J’entends certains propos qui me font peur. Les Ivoiriens ont trop souffert de cette crise. La Côte d’Ivoire a trop saigné. Et j’ai l’impression que certains politiciens l’ont déjà oublié », a fait remarquer l’Imam.
El Hadj Moussa Dramé a donc saisi l’occasion pour inviter tout un chacun à s’approprier le combat pour la paix « définitive » en Côte d’Ivoire. La prière a pris fin par la récitation de deux Fathias pour la paix en Côte d’Ivoire et par l’immolation symbolique du bélier par le guide religieux.
Précisons que le président du conseil régional du Sud-Comoé, Aka Aouélé, et le maire de la ville, Ezaley George Philippe, étaient présents à la prière. L’Ambassade des Usa et plusieurs Ong internationales y avaient également dépêchés des émissaires. Des responsables d’autres confessions religieuses étaient également présents.
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