Le président des jeunes leaders de Bouaké a accusé ouvertement les ex-rebelles d’avoir été, en majorité, à la base des casses et pillages survenus le 22 juillet dernier à Bouaké. C’était au Centre culturel Jacques Aka devant les présidents d’associations et de communautés de femmes de Bouaké. «Quand il y a un petit mouvement, on cherche à être riche. Tellement l’esprit de rébellion est dans leur tête, ils sont allés voler et ils ont pris des photos pour les poster sur Facebook. Les voleurs été ont attrapés. Disons à nos enfants que la rébellion est terminée. Ils se sont retrouvés à Abobo Avocatier à Abidjan, lundi, après les manifestations de Bouaké. Le téléphone, les appels et les Sms les ont trahis. Il y a eu plus de 200 arrestations à Abidjan. Plus de 80 % des personnes arrêtées venaient de Bouaké. C’est un réseau. Ces 80 % sont ceux qui disaient hier : on était rebelle, on était ceci, on était cela. Disons à nos enfants, le 19 septembre 2002, aucun chef de guerre ni nous-mêmes n’avons pris quelque chose. Personne n’est venu à Bouake avec un vélo. Mais aujourd’hui, il y a certains qui sont devenus riches. Ce qui s’est passé à Bouaké est très grave », a affirmé Bêma Fofana, président de la plateforme des jeunes leaders de Bouaké. Il promet de rencontrer les ex-combattants dans les prochains jours.
Bêma Fofana a, par ailleurs, exhorté les mères à donner des conseils à leurs enfants pour que Bouaké redevienne, cette ville autrefois paisible où il faisait bon vivre.
Adama KOUAKOU
Correspondant permanent à Bouaké
Bêma Fofana a, par ailleurs, exhorté les mères à donner des conseils à leurs enfants pour que Bouaké redevienne, cette ville autrefois paisible où il faisait bon vivre.
Adama KOUAKOU
Correspondant permanent à Bouaké