A l’initiative du Département d’Etat américain pour le Commerce et Bloomberg Philantrhopies, s’est ouvert ce mercredi au Plaza Hôtel de New-York un Forum économique Etats-Unis Afrique dénommé US-Africa Business Forum, en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements africains dont celui de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara.
Ce forum, dont l’objectif est d’une part de renforcer les relations commerciales entre les Etats-Unis et les pays africains et d’autre part de promouvoir l’investissement en Afrique au regard des opportunités qu’elle présente, a été l’occasion pour le Chef de l’Etat Alassane Ouattara d’évoquer les performances enregistrées par l’économie ivoirienne depuis quatre ans.
« ‘L’économie ivoirienne connaît depuis, ces dernières années, un dynamisme exceptionnel, une transformation profonde de ses bases structurelles et une diversification ; elle est devenue l’une des économies les plus performantes du continent, les plus ouvertes et les plus attractives aux investissements et au secteur privé étrangers », a dit le président ivoirien.
Avec près de 25 millions d’habitants, dont 65% est âgée de moins de 35 ans, la Côte d’Ivoire a une économie dynamique, qui enregistre une croissance d’environ 9% par an depuis 2012. Elle dispose également d’une monnaie stable (le FCFA) et enregistre un faible taux d’inflation (moins de 2%), un déficit budgétaire maitrisé et un niveau d’endettement acceptable et soutenable, a dit Alassane Ouattara.
Avec ses nombreux et importants atouts notamment Premier Producteur mondial de noix de cajou, Premier Producteur africain de caoutchouc, Premier Port thonier africain, Un potentiel minier important (Nickel, fer, bauxite...), Alassane Ouattara a indiqué que l’ambition de la Côte d’Ivoire est d’être une économie dynamique et compétitive, un pays émergent à l’horizon 2020 grâce à un secteur privé épanoui et aux investissements étrangers. D’où son appel lancé aux entreprises américaines à venir investir en Côte d’Ivoire. « Les Etats-Unis sont un partenaire important de la Côte d’Ivoire. De nombreuses entreprises sont déjà présentes dans notre pays ; nous voulons en voir venir d’autres, et dans tous les secteurs, compte tenu de la qualité des produits et du savoir-faire des entreprises américaines, ainsi que de la rigueur des normes appliquées par votre pays », a lancé le président ivoirien.
A travers un fil institutionnel, les participants à ce forum ont pu être instruits sur le dynamisme retrouvé de l’économie ivoirienne dont la croissance se situe en moyenne autour de 8,5% depuis 2012. Le focus sur la Bourse Régionale des Valeurs mobilières (BRVM), dont le Directeur général Edoh Kossi AMENOUNVE a marqué de par sa présence ce forum, a permis aux nombreux participants de s’imprégner des réelles opportunités d’investissement qu’offre la Côte d’Ivoire.
Au nombre de ces opportunités, l’adoption d’un nouveau code des investissements plus attractif et compétitif, (exonération totale de la TVA et réduction de 40% des droits de douanes sur les investissements, exonération de l’impôt BIC de 5 ans, 8 ans ou 15 ans en fonction de la zone de réalisation de l’investissement), la création d’un Guichet Unique de l’Investissement, qui permet aujourd’hui, de créer une entreprise en 24heures, la création d’un tribunal de commerce performant qui sera complété par une chambre d’appel, la création du Guichet Unique du Commerce Extérieur, L’adoption de la loi sur la concurrence, l’adoption de codes sectoriels : mines, pétrole, électricité, télécommunication, la mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, le renforcement du Partenariat avec la mise en place du Comité National des Partenariats Publics Privés afin d’accélérer la mise en œuvre des projets
Par ailleurs, les droits de timbre et d’enregistrement sont défiscalisés. Le coût du Registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) a été réduit à 15.000 FCFA (10.000 FCFA pour l’inscription et 5.000 FCFA pour les frais de dépôt). Le délai d’obtention du permis de construire a été ramené à 87 jours, et celui du délai de raccordement au réseau électrique à une durée maximale de 28 jours, soit la moitié du temps initial. Le pays s’est également doté d’instruments tels que le tribunal du commerce, l’Autorité de régulation des marchés publics et la Haute Autorité pour la bonne gouvernance. Autant d’atouts salués, d’ailleurs, par les rapports Doing Business 2014 et 2015, qui classent la Côte d’Ivoire parmi les dix pays les plus réformateurs au monde au niveau de l’amélioration du climat des affaires.
Avec plus de 40% du PIB de l’Union Economique et Monétaire ouest Africaine (UEMOA), la Côte d’Ivoire demeure la plus grande économie de l’Union. En ce qui concerne la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), elle reste la deuxième puissance après le Nigeria. La croissance de la Côte d’Ivoire est entretenue par les investissements consentis dans les infrastructures et les secteurs productifs. Toutes ces réformes et actions entreprise par l’Etat ont fini par convaincre l’auditoire sur l’opportunité d’investir en Côte d’Ivoire.
Lancée en 2014, US-Africa Business Forum est à sa deuxième édition, et se tient en marge de la 71ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Elisée B.
Ce forum, dont l’objectif est d’une part de renforcer les relations commerciales entre les Etats-Unis et les pays africains et d’autre part de promouvoir l’investissement en Afrique au regard des opportunités qu’elle présente, a été l’occasion pour le Chef de l’Etat Alassane Ouattara d’évoquer les performances enregistrées par l’économie ivoirienne depuis quatre ans.
« ‘L’économie ivoirienne connaît depuis, ces dernières années, un dynamisme exceptionnel, une transformation profonde de ses bases structurelles et une diversification ; elle est devenue l’une des économies les plus performantes du continent, les plus ouvertes et les plus attractives aux investissements et au secteur privé étrangers », a dit le président ivoirien.
Avec près de 25 millions d’habitants, dont 65% est âgée de moins de 35 ans, la Côte d’Ivoire a une économie dynamique, qui enregistre une croissance d’environ 9% par an depuis 2012. Elle dispose également d’une monnaie stable (le FCFA) et enregistre un faible taux d’inflation (moins de 2%), un déficit budgétaire maitrisé et un niveau d’endettement acceptable et soutenable, a dit Alassane Ouattara.
Avec ses nombreux et importants atouts notamment Premier Producteur mondial de noix de cajou, Premier Producteur africain de caoutchouc, Premier Port thonier africain, Un potentiel minier important (Nickel, fer, bauxite...), Alassane Ouattara a indiqué que l’ambition de la Côte d’Ivoire est d’être une économie dynamique et compétitive, un pays émergent à l’horizon 2020 grâce à un secteur privé épanoui et aux investissements étrangers. D’où son appel lancé aux entreprises américaines à venir investir en Côte d’Ivoire. « Les Etats-Unis sont un partenaire important de la Côte d’Ivoire. De nombreuses entreprises sont déjà présentes dans notre pays ; nous voulons en voir venir d’autres, et dans tous les secteurs, compte tenu de la qualité des produits et du savoir-faire des entreprises américaines, ainsi que de la rigueur des normes appliquées par votre pays », a lancé le président ivoirien.
A travers un fil institutionnel, les participants à ce forum ont pu être instruits sur le dynamisme retrouvé de l’économie ivoirienne dont la croissance se situe en moyenne autour de 8,5% depuis 2012. Le focus sur la Bourse Régionale des Valeurs mobilières (BRVM), dont le Directeur général Edoh Kossi AMENOUNVE a marqué de par sa présence ce forum, a permis aux nombreux participants de s’imprégner des réelles opportunités d’investissement qu’offre la Côte d’Ivoire.
Au nombre de ces opportunités, l’adoption d’un nouveau code des investissements plus attractif et compétitif, (exonération totale de la TVA et réduction de 40% des droits de douanes sur les investissements, exonération de l’impôt BIC de 5 ans, 8 ans ou 15 ans en fonction de la zone de réalisation de l’investissement), la création d’un Guichet Unique de l’Investissement, qui permet aujourd’hui, de créer une entreprise en 24heures, la création d’un tribunal de commerce performant qui sera complété par une chambre d’appel, la création du Guichet Unique du Commerce Extérieur, L’adoption de la loi sur la concurrence, l’adoption de codes sectoriels : mines, pétrole, électricité, télécommunication, la mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, le renforcement du Partenariat avec la mise en place du Comité National des Partenariats Publics Privés afin d’accélérer la mise en œuvre des projets
Par ailleurs, les droits de timbre et d’enregistrement sont défiscalisés. Le coût du Registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) a été réduit à 15.000 FCFA (10.000 FCFA pour l’inscription et 5.000 FCFA pour les frais de dépôt). Le délai d’obtention du permis de construire a été ramené à 87 jours, et celui du délai de raccordement au réseau électrique à une durée maximale de 28 jours, soit la moitié du temps initial. Le pays s’est également doté d’instruments tels que le tribunal du commerce, l’Autorité de régulation des marchés publics et la Haute Autorité pour la bonne gouvernance. Autant d’atouts salués, d’ailleurs, par les rapports Doing Business 2014 et 2015, qui classent la Côte d’Ivoire parmi les dix pays les plus réformateurs au monde au niveau de l’amélioration du climat des affaires.
Avec plus de 40% du PIB de l’Union Economique et Monétaire ouest Africaine (UEMOA), la Côte d’Ivoire demeure la plus grande économie de l’Union. En ce qui concerne la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), elle reste la deuxième puissance après le Nigeria. La croissance de la Côte d’Ivoire est entretenue par les investissements consentis dans les infrastructures et les secteurs productifs. Toutes ces réformes et actions entreprise par l’Etat ont fini par convaincre l’auditoire sur l’opportunité d’investir en Côte d’Ivoire.
Lancée en 2014, US-Africa Business Forum est à sa deuxième édition, et se tient en marge de la 71ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Elisée B.