En marge de la 71ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour la lutte contre le SIDA (OPDAS) a tenu une réunion de haut niveau, le mercredi 21 septembre 2016 à New-York sur le thème : «Le rôle des Premières Dames dans le financement de la santé sexuelle et reproductive ». Lors de cette rencontre la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara a partagé sa vision pour une Afrique sans SIDA.
Excellences Mesdames les Premières Dames,
Mesdames et Messieurs,
Le thème de cet évènement qui nous réunit aujourd’hui, à savoir: « Le rôle des Premières Dames dans le financement de la santé sexuelle et reproductive »,me donne l’opportunité de présenter ma vision, ainsi que l’action de mon pays, en matière de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive chez nos adolescentes.
Mesdames et Messieurs,
Comme l’indique l’ONUSIDA dans ses plus récentes enquêtes, le VIH/SIDA est la principale cause de décès des adolescents en Afrique. Nous enregistrons également une féminisation de la maladie chez cette tranche de la population. En effet, ce sont 1 000 jeunes femmes et adolescentes qui sont contaminées chaque jour dans le monde. Celles-ci représentent 75% des nouvelles infections à VIH.
De même, de nombreuses études rapportent que le niveau d’éducation, la classe socio-économique et l’accès à l’information ont une incidence directe sur la santé sexuelle et reproductive de nos filles, et sur l’évolution du VIH/SIDA dans nos sociétés. Pour remédier à cette situation alarmante, plusieurs approches sont envisagées par les spécialistes de la question.
En ce qui me concerne, j’ai la ferme conviction qu’il est nécessaire de mettre en place une approche intégrée, sur la question de la santé sexuelle et reproductive, à laquelle sont confrontées nos adolescentes.
Mes chères sœurs,
Pour lutter efficacement contre la vulnérabilité de nos filles, il nous faut tout d’abord, leur donner une instruction scolaire, associée à une éducation sexuelle et reproductive, qui leur permettront d’acquérir les connaissances de base primordiales à leur équilibre social. De même, l’accès équitable aux soins de santé, passe par l’autonomisation financière de la femme, qui pourra ainsi se prendre en charge adéquatement.
C’est pourquoi, ayant toujours cru au potentiel de mes sœurs, j’ai initié en 2012, avec l’appui de mon époux, le Président Alassane OUATTARA, la mise en oeuvre d’un programme de financement d’activités génératrices de revenus, à l’endroit des femmes, baptisé Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI).
Mesdames et Messieurs,
Le FAFCI est un fonds de microcrédit destiné aux femmes porteuses de petits projets, et qui ne peuvent être financées par le système bancaire. Ce fonds est doté à ce jour, d’un capital de 8 milliards 500 millions de FCFA, soit environ 15 millions de USD, et permet à plus de 110 000 femmes à travers la Côte d’Ivoire, de réaliser des activités génératrices de revenus.
Ces microcrédits sont octroyés à un taux d’intérêt réduit et ne nécessitent aucune garantie, ni caution spécifique. Le crédit est remboursable au bout d’une année, et les bénéficiaires peuvent souscrire à un autre prêt, à l’issue du remboursement intégral de la somme reçue. Le FAFCI est donc accessible à toutes les femmes qui en expriment le besoin.
Les bénéficiaires de ce fonds, sont originaires de toutes les régions du pays, et évoluent dans différents secteurs d’activités tels que l’agriculture, le commerce, ainsi que divers autres petits métiers. Dans ce cadre, les femmes bénéficient gratuitement de cours d’alphabétisation et de formation sur le planning familial, et la gestion de leur activité.
Cette prise en charge complète permet d’octroyer à ces femmes,des outils dans divers domaines, qui motivent leur autonomisation.
Par ailleurs, les cours de planning familial dont elles disposent, les encouragent à consulter régulièrement les établissements sanitaires avec leurs enfants. Et leur nouvelle autonomie, leur permet de recourir à des moyens de contraception, et au dépistage avec leurs familles.
Suite au succès rencontré par le FAFCI, avec un taux de remboursement estimé à plus de 95%, le Président de la République prévoit d’augmenter le capital à20 milliards de FCFA, soit environ 35 millions USD. De cette façon, de nombreuses autres femmes pourront bénéficier de ces fonds, pour la mise en œuvre de leurs projets. Et à travers elles, ce sont des familles entières qui seront mises à l’abri de la précarité, faisant ainsi reculer la pauvreté dans le pays.
Mes chères sœurs,
Telle est mon expérience, de la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive de nos sœurs et de nos filles.
Je vous remercie.
Excellences Mesdames les Premières Dames,
Mesdames et Messieurs,
Le thème de cet évènement qui nous réunit aujourd’hui, à savoir: « Le rôle des Premières Dames dans le financement de la santé sexuelle et reproductive »,me donne l’opportunité de présenter ma vision, ainsi que l’action de mon pays, en matière de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive chez nos adolescentes.
Mesdames et Messieurs,
Comme l’indique l’ONUSIDA dans ses plus récentes enquêtes, le VIH/SIDA est la principale cause de décès des adolescents en Afrique. Nous enregistrons également une féminisation de la maladie chez cette tranche de la population. En effet, ce sont 1 000 jeunes femmes et adolescentes qui sont contaminées chaque jour dans le monde. Celles-ci représentent 75% des nouvelles infections à VIH.
De même, de nombreuses études rapportent que le niveau d’éducation, la classe socio-économique et l’accès à l’information ont une incidence directe sur la santé sexuelle et reproductive de nos filles, et sur l’évolution du VIH/SIDA dans nos sociétés. Pour remédier à cette situation alarmante, plusieurs approches sont envisagées par les spécialistes de la question.
En ce qui me concerne, j’ai la ferme conviction qu’il est nécessaire de mettre en place une approche intégrée, sur la question de la santé sexuelle et reproductive, à laquelle sont confrontées nos adolescentes.
Mes chères sœurs,
Pour lutter efficacement contre la vulnérabilité de nos filles, il nous faut tout d’abord, leur donner une instruction scolaire, associée à une éducation sexuelle et reproductive, qui leur permettront d’acquérir les connaissances de base primordiales à leur équilibre social. De même, l’accès équitable aux soins de santé, passe par l’autonomisation financière de la femme, qui pourra ainsi se prendre en charge adéquatement.
C’est pourquoi, ayant toujours cru au potentiel de mes sœurs, j’ai initié en 2012, avec l’appui de mon époux, le Président Alassane OUATTARA, la mise en oeuvre d’un programme de financement d’activités génératrices de revenus, à l’endroit des femmes, baptisé Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI).
Mesdames et Messieurs,
Le FAFCI est un fonds de microcrédit destiné aux femmes porteuses de petits projets, et qui ne peuvent être financées par le système bancaire. Ce fonds est doté à ce jour, d’un capital de 8 milliards 500 millions de FCFA, soit environ 15 millions de USD, et permet à plus de 110 000 femmes à travers la Côte d’Ivoire, de réaliser des activités génératrices de revenus.
Ces microcrédits sont octroyés à un taux d’intérêt réduit et ne nécessitent aucune garantie, ni caution spécifique. Le crédit est remboursable au bout d’une année, et les bénéficiaires peuvent souscrire à un autre prêt, à l’issue du remboursement intégral de la somme reçue. Le FAFCI est donc accessible à toutes les femmes qui en expriment le besoin.
Les bénéficiaires de ce fonds, sont originaires de toutes les régions du pays, et évoluent dans différents secteurs d’activités tels que l’agriculture, le commerce, ainsi que divers autres petits métiers. Dans ce cadre, les femmes bénéficient gratuitement de cours d’alphabétisation et de formation sur le planning familial, et la gestion de leur activité.
Cette prise en charge complète permet d’octroyer à ces femmes,des outils dans divers domaines, qui motivent leur autonomisation.
Par ailleurs, les cours de planning familial dont elles disposent, les encouragent à consulter régulièrement les établissements sanitaires avec leurs enfants. Et leur nouvelle autonomie, leur permet de recourir à des moyens de contraception, et au dépistage avec leurs familles.
Suite au succès rencontré par le FAFCI, avec un taux de remboursement estimé à plus de 95%, le Président de la République prévoit d’augmenter le capital à20 milliards de FCFA, soit environ 35 millions USD. De cette façon, de nombreuses autres femmes pourront bénéficier de ces fonds, pour la mise en œuvre de leurs projets. Et à travers elles, ce sont des familles entières qui seront mises à l’abri de la précarité, faisant ainsi reculer la pauvreté dans le pays.
Mes chères sœurs,
Telle est mon expérience, de la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive de nos sœurs et de nos filles.
Je vous remercie.