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Afrique Publié le dimanche 25 septembre 2016 | Alerte Info

Gabon: Jean Ping accuse la Cour constitutionnelle d’avoir "foulé au pied la souveraineté du peuple"

© Alerte Info Par STEVE JORDAN
Présidentielle 2016: le candidat Jean Ping anime un point de presse à son quartier général
Dimanche 28 aout 2016. Jean Ping candidat à la Présidentielle 2016 s’est autoproclamé vainqueur du scrutin alors même que les opération de compilation des votes se poursuivent.
Le principal opposant dans l’élection présidentielle gabonaise du 27 août, Jean Ping (73 ans), a accusé samedi dans la soirée la Cour constitutionnelle d’avoir "foulé au pied la souveraineté du peuple", après qu’elle a confirmé la victoire de son rival Ali Bongo, au cours d’une conférence de presse.

"Je ne reculerai pas". Cette décision de la Cour constitutionnelle a été prise "envers tous et contre tous, foulant au pied la souveraineté du peuple", a déclaré Jean Ping, accusant la Cour d’avoir "un parti pris".

"Le 27 août, le peuple gabonais a exprimé son choix dans les urnes. Aucune décision d’aucune instance ne pourra jamais changer cette réalité", a martelé M. Ping, promettant à ses partisans que "le choix du peuple gabonais (sera) respecté".

La Cour constitutionnelle gabonaise a validé dans la nuit de vendredi à samedi la victoire du chef de l’Etat sortant Ali Bongo (57 ans), à l’élection présidentielle du 27 août, face à son rival Jean Ping, après le recomptage des voix.

La Cour, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin a indiqué que M. Bongo gardait une avance sur son adversaire avec 50,66% des suffrages contre 47,24% à M. Ping.

Le 31 août, la Commission électorale d’abord, puis le ministère de l’Intérieur avaient déjà proclamé la victoire pour un second mandat du chef de l’Etat sortant, accrédité de 49, 80 % des suffrages contre 48,23% pour l’opposant Jean Ping.

Accusant le pouvoir de fraudes, l’opposition avait contesté ces résultats et exigé un recomptage des voix dans un climat de violences à Libreville et dans d’autres villes du pays.

Opposé au départ à cette demande de l’opposition, le camp Bongo, sous la pression de la Communauté internationale, a finalement accepté un recomptage des voix.

Avec ce verdict de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo devrait rester à la tête du Gabon pour un second mandat de sept ans.

ATI
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