Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lundi l’envoi à Libreville d’une "délégation de haut niveau" à l’investiture mardi du président réélu du Gabon, Ali Bongo “pour apporter un message d’apaisement’’ de la Côte d’Ivoire.
"L’actualité ne me permet pas moi-même d’effectuer le déplacement mais nous enverrons une délégation de haut niveau pour participer à l’investiture du président Ali Bongo (et) apporter un message d’apaisement au Gabon qui est un pays proche de la Côte d’Ivoire ’’, a déclaré face à la presse, Alassane Ouattara, après une rencontre avec son grand allié, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Cote d’Ivoire (PDCI, membre de la coalition au pouvoir).
Quelques jours après le scrutin présidentiel du 27 août, les autorités gabonaises ont dénoncé l’ingérence de puissances étrangères dont des pays africains dans le processus électoral.
Elles ont notamment pointé du doigt les agissements de Mamadi Diané, alors conseiller de M. Ouattara, en faveur du candidat de l’opposition, Jean Ping.
Le gouvernement gabonais soutient que M. Diané aurait eu plusieurs conversations téléphoniques avec M. Ping concernant la stratégie à adopter dans le cadre du scrutin et de la proclamation des résultats.
Un autre nom, celui de Jean-Marc Zoé, chargé de mission à la présidence ivoirienne, a également été cité dans une affaire de tentative de piratage des résultats, toujours en faveur Jean Ping.
Le gouvernement ivoirien s’est défendu, expliquant que les faits reprochés à ces deux collaborateurs de M. Ouattara, limogés dès l’éclatement de l’affaire, relevaient plutôt d’initiatives personnelles.
"Des personnes physiques se sont compromises, le président a pris des décisions pour les sanctionner (afin de) montrer que l’Etat de Cote d’Ivoire n’est pas concerné par ce qui se fait" au Gabon, a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, le 10 septembre.
Serge Alain KOFFI
"L’actualité ne me permet pas moi-même d’effectuer le déplacement mais nous enverrons une délégation de haut niveau pour participer à l’investiture du président Ali Bongo (et) apporter un message d’apaisement au Gabon qui est un pays proche de la Côte d’Ivoire ’’, a déclaré face à la presse, Alassane Ouattara, après une rencontre avec son grand allié, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Cote d’Ivoire (PDCI, membre de la coalition au pouvoir).
Quelques jours après le scrutin présidentiel du 27 août, les autorités gabonaises ont dénoncé l’ingérence de puissances étrangères dont des pays africains dans le processus électoral.
Elles ont notamment pointé du doigt les agissements de Mamadi Diané, alors conseiller de M. Ouattara, en faveur du candidat de l’opposition, Jean Ping.
Le gouvernement gabonais soutient que M. Diané aurait eu plusieurs conversations téléphoniques avec M. Ping concernant la stratégie à adopter dans le cadre du scrutin et de la proclamation des résultats.
Un autre nom, celui de Jean-Marc Zoé, chargé de mission à la présidence ivoirienne, a également été cité dans une affaire de tentative de piratage des résultats, toujours en faveur Jean Ping.
Le gouvernement ivoirien s’est défendu, expliquant que les faits reprochés à ces deux collaborateurs de M. Ouattara, limogés dès l’éclatement de l’affaire, relevaient plutôt d’initiatives personnelles.
"Des personnes physiques se sont compromises, le président a pris des décisions pour les sanctionner (afin de) montrer que l’Etat de Cote d’Ivoire n’est pas concerné par ce qui se fait" au Gabon, a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, le 10 septembre.
Serge Alain KOFFI