Le ministère de la Promotion, de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) a organisé le retour de six enfants ivoiriens, victimes de traite au Niger. Ils ont regagné Abidjan le mardi 27 septembre 2016 à 18h.
Les enfants ont été accueillis à leur arrivée au salon d’honneur de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny par Kouakou Magel, directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Euphrasie Yao Kouassi.
Le directeur de cabinet, a, au nom de la ministre, de la 1ère Dame Dominique Ouattara et du Gouvernement, exprimé sa compassion aux enfants pour les douloureuses épreuves qu’ils ont subies par la faute de personnes, qu’il a qualifiées de ‘’malveillantes et sans scrupules’’. Poursuivant, il a encouragé et félicité les autorités du Niger, qui dans la dynamique de l’esprit de cordialité et de collaboration, ont tout mis en œuvre pour que les enfants puissent retrouver leur pays natal. Profitant de l’occasion, Kouakou Magel a réitéré l’appel du gouvernement aux familles, aux populations urbaines et rurales, et à l’ensemble de la communauté nationale et internationale concernant la vigilance et l’implication dans la lutte contre le phénomène criminel de la traite des enfants.
« La place de nos enfants, nous ne cesserons de le dire, est à l’école ou en formation et non au travail ni sur les routes, dans des circonstances qui les exposent à divers abus et autres formes d’exploitation », a-t-il rappelé. Avant d’ajouter que les deux convoyeurs trafiquants sont présentement aux arrêts au Niger. « Les enfants seront conduits dans des centres d’accueil pour continuer le suivi psycho-social (…) Cependant, des enquêtes se poursuivront au fin de mettre la main sur tous les acteurs impliqués dans ce trafic (…) Même les parents, s’il est prouvé leur complicité, seront punis conformément par la loi », a-t-il menacé.
Une piste suivie depuis juillet
Quant à Guittey Laurent, chargé des programmes à l’Oim, il a expliqué que c’est depuis le mois de juillet 2016 que les autorités nigériennes ont contacté Abidjan, suite à la découverte des enfants ivoiriens dans des zones à risques. « Nous avons été contacté parce que les enfants se trouvaient dans une zone où ils ne devraient pas être, en compagnie de certaines personnes (…) C’est dès cet instant qu’ils ont été recueillis par les autorités nigériennes dans un centre d’accueil », a-t-il expliqué, sans toutefois donner des détails sur le reste de la procédure.
ROK
Les enfants ont été accueillis à leur arrivée au salon d’honneur de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny par Kouakou Magel, directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Euphrasie Yao Kouassi.
Le directeur de cabinet, a, au nom de la ministre, de la 1ère Dame Dominique Ouattara et du Gouvernement, exprimé sa compassion aux enfants pour les douloureuses épreuves qu’ils ont subies par la faute de personnes, qu’il a qualifiées de ‘’malveillantes et sans scrupules’’. Poursuivant, il a encouragé et félicité les autorités du Niger, qui dans la dynamique de l’esprit de cordialité et de collaboration, ont tout mis en œuvre pour que les enfants puissent retrouver leur pays natal. Profitant de l’occasion, Kouakou Magel a réitéré l’appel du gouvernement aux familles, aux populations urbaines et rurales, et à l’ensemble de la communauté nationale et internationale concernant la vigilance et l’implication dans la lutte contre le phénomène criminel de la traite des enfants.
« La place de nos enfants, nous ne cesserons de le dire, est à l’école ou en formation et non au travail ni sur les routes, dans des circonstances qui les exposent à divers abus et autres formes d’exploitation », a-t-il rappelé. Avant d’ajouter que les deux convoyeurs trafiquants sont présentement aux arrêts au Niger. « Les enfants seront conduits dans des centres d’accueil pour continuer le suivi psycho-social (…) Cependant, des enquêtes se poursuivront au fin de mettre la main sur tous les acteurs impliqués dans ce trafic (…) Même les parents, s’il est prouvé leur complicité, seront punis conformément par la loi », a-t-il menacé.
Une piste suivie depuis juillet
Quant à Guittey Laurent, chargé des programmes à l’Oim, il a expliqué que c’est depuis le mois de juillet 2016 que les autorités nigériennes ont contacté Abidjan, suite à la découverte des enfants ivoiriens dans des zones à risques. « Nous avons été contacté parce que les enfants se trouvaient dans une zone où ils ne devraient pas être, en compagnie de certaines personnes (…) C’est dès cet instant qu’ils ont été recueillis par les autorités nigériennes dans un centre d’accueil », a-t-il expliqué, sans toutefois donner des détails sur le reste de la procédure.
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