Invité par la fédération des jeunes du Haut Sassandra, le 15 octobre dernier à la place Gbêmani à Daloa, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Dosso Moussa a demandé aux jeunes de se constituer en coopérative ou en groupement afin d’élaborer des projets bancables. Il s’est insurgé contre le phénomène migratoire dangereux des jeunes vers l’Europe en passant par la Lybie, la Mauritanie où ils défient le désert. «Ce sont des milliers de bras valides, des cadres de demain qui, de façon téméraire, décident d’aller en Europe par la traversée dangereuse. Arrêtez de vous tuer. Organisez-vous en association, en coopérative. L’Etat a pris des dispositions pour financer vos projets», a-t-il lancé. Avant d’ajouter que la Côte d’Ivoire a créé 2 millions d’emplois pour les jeunes. Mais le niveau d’études de certains jeunes, dira-t-il, n’est pas adapté aux emplois. « Les employeurs cherchent ceux qui ont eu une formation professionnelle ou technique. Nous savons bien que 26% de 4,5 millions de jeunes sont sans emplois », avoue-t-il. Avant de mettre en garde les structures qui emploient les jeunes sans leur payer le SMIG qui est de 60.000 fcfa. « Ces entreprises s’exposent à la sanction de la loi du code de travail ». Avant l’intervention du ministre, le président de la fédération des jeunes pour le développement du Haut Sassandra, Koné Mamadou, n’avait pas mâché ses mots concernant le chômage de la jeunesse : « Nous osons croire que votre présence ici va mettre fin à notre désespoir. Nous n’avons pas d’emplois.». A l’en croire, le chômage prend de l’ampleur dans le milieu des jeunes et la pauvreté s’y généralise. Aucune promesse concrète n’a été faite par le ministre Dosso Moussa pour l’emploi des jeunes du Haut Sassandra.
Parlant de l’actualité politique, Dosso Moussa a fait savoir que la constitution de 2000 qui fait du président de l’assemblée nationale, le dauphin constitutionnel est source de palabre. « L’article de notre constitution actuelle qui fait du président de l’assemblée nationale, le dauphin du président de la république, est à bannir parce qu’il est source de division et de palabre. On se souvient du triste événement que nous avons vécu en 1993 ».
Eustache Gooré Bi
Parlant de l’actualité politique, Dosso Moussa a fait savoir que la constitution de 2000 qui fait du président de l’assemblée nationale, le dauphin constitutionnel est source de palabre. « L’article de notre constitution actuelle qui fait du président de l’assemblée nationale, le dauphin du président de la république, est à bannir parce qu’il est source de division et de palabre. On se souvient du triste événement que nous avons vécu en 1993 ».
Eustache Gooré Bi