Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la pauvreté, la Banque mondiale a organisé des festivités dont une visite médiatisée de terrain de quelques réalisations et bénéficiaires du projet d’appui à secteur agricole en Côte d’Ivoire (Psac). C’était, le lundi 17 octobre, à Adiaké.
« C’est la journée mondiale de lutte contre la pauvreté et la Banque mondiale a souhaité que le Psac qui est le projet phare au niveau de la Banque dans le milieu rural, cible les jeunes, les femmes et les petits producteurs. C’est ainsi que nous sommes venus à Bonoua et Adiaké où nous intervenons. Nous intervenons dans la subvention de plants améliorés, la réhabilitation des pistes », a dit Agnéroh Raphaël, coordonnateur général du Psac, qui dit aussi appuyer les coopératives et les interprofessions. Konan Albert, coordonnateur de la filière Hévéa a, quant à lui, indiqué qu’un fonds développement a été mis en place dans le cadre du Psac concernant la filière. « Il permet au planteur de profiter de l’opportunité offert par le programme. Faire de l’hévéa qui est une spéculation qui rapporte des revenus mensuelles et corrects, c’est contribuer à la lutte contre la pauvreté. Toutes ces opportunités que nous offrons aux populations de faire des plantations concourent à la lutte contre la pauvreté », a-t-il fait savoir.
Louo Guy Marcel, coordinateur des activités de la filière palmier à huile a révélé que le Psac appuie la filière pratiquement dans les pistes rurales : « On a un objectif de 1800 km à la fin du projet (Ndlr : 2017). Nous sommes à 453 km d’exécution avec rouage y compris. Au niveau de la productivité nous devons atteindre 20 mille hectares de distribution de plants. Le projet nous appuie à hauteur de 50% de financement en plus de ce que le bénéficiaire-planteur paye ».
Les visites de terrains se sont effectuées dans les villages de ‘’Petit Paris’’ et d’Allohouré à Adiaké. A ‘’Petit Paris’’, c’est la plantation d’hévéa de la bénéficiaire des plants d’hévéa, Brou Massan Félicitée, qui a accueilli les visiteurs composés de journalistes, villageois et responsables du Psac. « Le projet m’a beaucoup soulagée. Il est venu au bon moment. Je sais que par lui, je serai un jour respecté car j’aurai quelque chose. Je pourrai aussi aider mon mari. Le projet est venu et beaucoup ont refusé de s’inscrire. J’ai souscrit et voilà que ça me profite. Avant je faisais les cultures maraîchères. Mais aujourd’hui je vais au-delà et c’est grâce au Psac. Je voudrais que ce projet continue et que ceux qui n’ont pas pu s’inscrire le fassent », a-t-elle dit. A Allohouré (Ndlr : zone de palmier à huile) ou le reprofilage de la route a été fait, les populations bénéficiaires ont fêté les initiatives du Psac. La route étant un acteur de développement, les actes posés par le Psac, selon la population, sont salutaires. Car cela désenclave leur zone et permet la bonne circulation des produits. Alors qu’autrefois leurs productions restaient et pourrissaient parfois dans les champs faute de route. Cette visite a pris fin avec une vidéoconférence sur le thème « Agriculture et lutte contre la pauvreté », au bureau de la Banque Mondiale à Abidjan, Cocody. Le Psac a pour objectif, la lutte contre la pauvreté des petits producteurs de cacao, hévéa, palmier à huile, coton et l’anacarde, par des actions relatives à l’amélioration de la productivité, l’accès aux technologies et aux marchés d’une part et la gouvernance des cinq filières agricoles d’autre part.
HG
« C’est la journée mondiale de lutte contre la pauvreté et la Banque mondiale a souhaité que le Psac qui est le projet phare au niveau de la Banque dans le milieu rural, cible les jeunes, les femmes et les petits producteurs. C’est ainsi que nous sommes venus à Bonoua et Adiaké où nous intervenons. Nous intervenons dans la subvention de plants améliorés, la réhabilitation des pistes », a dit Agnéroh Raphaël, coordonnateur général du Psac, qui dit aussi appuyer les coopératives et les interprofessions. Konan Albert, coordonnateur de la filière Hévéa a, quant à lui, indiqué qu’un fonds développement a été mis en place dans le cadre du Psac concernant la filière. « Il permet au planteur de profiter de l’opportunité offert par le programme. Faire de l’hévéa qui est une spéculation qui rapporte des revenus mensuelles et corrects, c’est contribuer à la lutte contre la pauvreté. Toutes ces opportunités que nous offrons aux populations de faire des plantations concourent à la lutte contre la pauvreté », a-t-il fait savoir.
Louo Guy Marcel, coordinateur des activités de la filière palmier à huile a révélé que le Psac appuie la filière pratiquement dans les pistes rurales : « On a un objectif de 1800 km à la fin du projet (Ndlr : 2017). Nous sommes à 453 km d’exécution avec rouage y compris. Au niveau de la productivité nous devons atteindre 20 mille hectares de distribution de plants. Le projet nous appuie à hauteur de 50% de financement en plus de ce que le bénéficiaire-planteur paye ».
Les visites de terrains se sont effectuées dans les villages de ‘’Petit Paris’’ et d’Allohouré à Adiaké. A ‘’Petit Paris’’, c’est la plantation d’hévéa de la bénéficiaire des plants d’hévéa, Brou Massan Félicitée, qui a accueilli les visiteurs composés de journalistes, villageois et responsables du Psac. « Le projet m’a beaucoup soulagée. Il est venu au bon moment. Je sais que par lui, je serai un jour respecté car j’aurai quelque chose. Je pourrai aussi aider mon mari. Le projet est venu et beaucoup ont refusé de s’inscrire. J’ai souscrit et voilà que ça me profite. Avant je faisais les cultures maraîchères. Mais aujourd’hui je vais au-delà et c’est grâce au Psac. Je voudrais que ce projet continue et que ceux qui n’ont pas pu s’inscrire le fassent », a-t-elle dit. A Allohouré (Ndlr : zone de palmier à huile) ou le reprofilage de la route a été fait, les populations bénéficiaires ont fêté les initiatives du Psac. La route étant un acteur de développement, les actes posés par le Psac, selon la population, sont salutaires. Car cela désenclave leur zone et permet la bonne circulation des produits. Alors qu’autrefois leurs productions restaient et pourrissaient parfois dans les champs faute de route. Cette visite a pris fin avec une vidéoconférence sur le thème « Agriculture et lutte contre la pauvreté », au bureau de la Banque Mondiale à Abidjan, Cocody. Le Psac a pour objectif, la lutte contre la pauvreté des petits producteurs de cacao, hévéa, palmier à huile, coton et l’anacarde, par des actions relatives à l’amélioration de la productivité, l’accès aux technologies et aux marchés d’une part et la gouvernance des cinq filières agricoles d’autre part.
HG