Le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi et du Service civique, Sidy Touré Tiémoko, a échangé, le vendredi 21 octobre dernier, avec les jeunes des villes de Gagnoa, d’Oumé, de Guibéroua, des sous-préfectures d’Ouragahio et de Dignago. A la salle polyvalente qui a servi de cadre à ladite rencontre d’échanges, les jeunes en quête d’emploi ont exprimé leurs mécontentements vis-à-vis de la politique d’emploi du gouvernement ivoirien.
«Monsieur le ministre, nous sommes étonnés que nos projets qui ont été retenus par l’Agence emploi jeunes aient été mis au placard. Chez nous, à Guibéroua, aucun projet de jeunes n’a été financé. Je voudrais que vous rectifiez cette discrimination dont nous sommes victimes dans votre politique d’emplois jeunes», a protesté Guiy Roger Zady.
Ces propos ont valu à ce jeune des applaudissements et des cris de soutien qui ont contraint le maitre de cérémonie à faire d’énormes d’efforts pour ramener le calme dans la salle. Juste après lui, ce fut au tour de Rodrigue Alicko de la jeunesse de la ville de Divo de dire haut et fort sa colère. Il s’est insurgé contre le projet de référendum qui a été évoqué par le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi et du Service civique : «Bientôt des hommes politiques envahiront les rues où ils distribueront des Tee-shirt aux jeunes en leur demandant de voter oui. Avant de voter oui, le gouvernement devrait s’assurer que les jeunes que nous sommes, avons un emploi. Nous ne voulons plus faire la politique, nous voulons plutôt parler de développement. Que les financements des meetings politiques qui s’élèvent souvent à 50millions soient investis dans les activités des jeunes qui ne veulent plus être des braqueurs, des coupeurs de route».
Pour rappel, avant l’intervention des jeunes, le ministre Touré a demandé à ses interlocuteurs de prendre leur destin en main mais de surtout s’approprier le referendum. La réponse des jeunes fut cinglante.
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Doumbia Namory
«Monsieur le ministre, nous sommes étonnés que nos projets qui ont été retenus par l’Agence emploi jeunes aient été mis au placard. Chez nous, à Guibéroua, aucun projet de jeunes n’a été financé. Je voudrais que vous rectifiez cette discrimination dont nous sommes victimes dans votre politique d’emplois jeunes», a protesté Guiy Roger Zady.
Ces propos ont valu à ce jeune des applaudissements et des cris de soutien qui ont contraint le maitre de cérémonie à faire d’énormes d’efforts pour ramener le calme dans la salle. Juste après lui, ce fut au tour de Rodrigue Alicko de la jeunesse de la ville de Divo de dire haut et fort sa colère. Il s’est insurgé contre le projet de référendum qui a été évoqué par le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi et du Service civique : «Bientôt des hommes politiques envahiront les rues où ils distribueront des Tee-shirt aux jeunes en leur demandant de voter oui. Avant de voter oui, le gouvernement devrait s’assurer que les jeunes que nous sommes, avons un emploi. Nous ne voulons plus faire la politique, nous voulons plutôt parler de développement. Que les financements des meetings politiques qui s’élèvent souvent à 50millions soient investis dans les activités des jeunes qui ne veulent plus être des braqueurs, des coupeurs de route».
Pour rappel, avant l’intervention des jeunes, le ministre Touré a demandé à ses interlocuteurs de prendre leur destin en main mais de surtout s’approprier le referendum. La réponse des jeunes fut cinglante.
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Doumbia Namory