Le maire de Duékoué fait partie des personnes qui ont contribué à calmer les ardeurs en vue du retour au calme dans l’affaire du jeune Doh mort le 12 octobre dernier dans des conditions non encore élucidées. Il affirme avoir payé de sa propre poche plus de 500 mille francs pour la prise en charge des dépenses liées au décès du jeune de 24 ans, source de conflit ouvert entre la police et la jeunesse de cette contrée. Mais le premier magistrat de la cité éprouve une sorte de ras-le-bol par rapport aux événements de ce type dans sa commune. « Ca fait trois fois que ça arrive…Dans le cas d’un jeune mort aussi dans le village de Dahoua dans des circonstances similaires, on a parlé encore de mort naturelle. A cette allure, la qualification portant sur la mort naturelle va se vider de son contenu réel», proteste le maire dont le témoignage n’est pas différent de celui des sources policières.
F.T.D
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