Un atelier de consultation et de renforcement des capacités a réuni du 03 au 05 novembre 2016, dans un hôtel de la capitale administrative, une soixantaine de chefs traditionnels, responsables administratifs, représentatifs des différentes régions de la Côte d’Ivoire. Autour du thème : « Le rôle participatif et l’autonomisation des Femmes pour l’Emergence de la Côte d’Ivoire ». A l’initiative du groupe consultatif de la société civile ivoirienne appuyé par le ministère de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant et l’Onu Femmes, cet atelier visait à « Impliquer et engager les chefs traditionnels et coutumiers dans la création d’un environnement favorable à la participation des femmes au développement et à l’émergence de la Côte d’Ivoire ». A l’ouverture des travaux, la ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’indemnisation des victimes de guerre, Pr Koné Mariétou a souligné la place importante que la femme occupe dans la société et dans le système de production nationale. « Prise dans les tenailles d’une tradition qui évolue lentement, elle reste encore confinée dans des rôles imposés qu’elle assume sans remise en question véritable. » a-t-elle relevé. Selon elle, face aux impératifs du développement national, il est plus que jamais nécessaire, qu’hommes et femmes conjuguent leurs intelligences et énergies, en vue de bâtir une nation, qui offre les meilleures perspectives et des chances égales d’épanouissement à tous les citoyens. C’est pourquoi, elle a invité, les chefs traditionnels à s’approprier les enjeux et à s’engager à être des véritables Heforshe et à contribuer valablement à la tangibilité du rôle participatif et l’autonomisation des femmes pour l’émergence de la Côte d’Ivoire. A sa suite, la représentante pays d’Onu Femmes, Mme Marie Goretti N’Duwayo, a indiqué que la Côte d’Ivoire ne devrait pas attendre 2020 pour régler la question de la participation et l’autonomisation des femmes. « Pour que la femme puisse exploiter son potentiel, il faut un accompagnement véritable des hommes. Et cela commence par vous, les chefs » a-t-elle indiqué. Durant ces trois jours de réflexion, il s’est agit de sensibiliser suffisamment les gardiens de nos us et coutumes sur leurs rôles, dans la promotion de la femme. Surtout le rôle participatif des femmes dans le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.
Diallo Harry à Yamoussoukro
Diallo Harry à Yamoussoukro
