Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra séjourne à Abidjan, pour s’inspirer du modèle de sortie de la crise ivoirienne et solliciter le lobbying de son homologue ivoirien pour le financement d’un programme intégré post-crise, a annoncé, lundi à Abidjan, M. Touadéra.
« Nous sommes venus parler au Président Alassane Ouattara qui a une voix qui porte et également discuter avec la Banque Africaine de Développement (BAD) pour soutenir la stratégie pour le relèvement de la Centrafrique qui a plusieurs programmes », a expliqué le Président Faustin Archange Touadéra, au terme d’un entretien à Abidjan avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
Selon le Président centrafricain, les priorités de son pays demeurent « le processus de Désarmement Démobilisation de Réinsertion (DDR), de réconciliation, de cohésion sociale et la restructuration de l’armée » pour lesquels «il faudrait mobiliser les ressources ».
« La crise que nous avons connue est aussi un problème de développement. Nous avons aussi une stratégie de relèvement. Tout ce dispositif figure dans une stratégie que nous allons présenter aux bailleurs », a-t-il ajouté.
Faustin Archange Touadéra a regretté le retrait de la force militaire française baptisée Sangaris, « que nous avons déploré à un moment », mais se dit rassuré par le maintien de 200 à 300 personnes de même que des drones d’observation.
La République de Centrafrique a été éprouvée par une crise enclenchée en mars 2013. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA ), cette crise a conduit au déplacement de plus de 438 000 personnes à l'intérieur du pays et forcé plus de 423 000 personnes à fuir le pays pour rejoindre le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo et la République du Congo.
En 2016, la moitié de la population, soit 2,3 millions de personnes, dépend toujours de l'aide humanitaire. Environ 800 000 personnes sont déplacées ou réfugiées et 2 millions touchées par l'insécurité alimentaire. Plus de 50% des services de santé sont aujourd'hui assurés par les ONG et 800 000 enfants n'ont pas accès à l'éducation. Une réunion des donateurs est prévue dans les prochains jours à Bruxelles en Belgique.
SY/ls/APA
« Nous sommes venus parler au Président Alassane Ouattara qui a une voix qui porte et également discuter avec la Banque Africaine de Développement (BAD) pour soutenir la stratégie pour le relèvement de la Centrafrique qui a plusieurs programmes », a expliqué le Président Faustin Archange Touadéra, au terme d’un entretien à Abidjan avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
Selon le Président centrafricain, les priorités de son pays demeurent « le processus de Désarmement Démobilisation de Réinsertion (DDR), de réconciliation, de cohésion sociale et la restructuration de l’armée » pour lesquels «il faudrait mobiliser les ressources ».
« La crise que nous avons connue est aussi un problème de développement. Nous avons aussi une stratégie de relèvement. Tout ce dispositif figure dans une stratégie que nous allons présenter aux bailleurs », a-t-il ajouté.
Faustin Archange Touadéra a regretté le retrait de la force militaire française baptisée Sangaris, « que nous avons déploré à un moment », mais se dit rassuré par le maintien de 200 à 300 personnes de même que des drones d’observation.
La République de Centrafrique a été éprouvée par une crise enclenchée en mars 2013. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA ), cette crise a conduit au déplacement de plus de 438 000 personnes à l'intérieur du pays et forcé plus de 423 000 personnes à fuir le pays pour rejoindre le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo et la République du Congo.
En 2016, la moitié de la population, soit 2,3 millions de personnes, dépend toujours de l'aide humanitaire. Environ 800 000 personnes sont déplacées ou réfugiées et 2 millions touchées par l'insécurité alimentaire. Plus de 50% des services de santé sont aujourd'hui assurés par les ONG et 800 000 enfants n'ont pas accès à l'éducation. Une réunion des donateurs est prévue dans les prochains jours à Bruxelles en Belgique.
SY/ls/APA