Si l’agitation suscitée par la campagne électorale américaine de 2016 devrait, enfin, bientôt prendre fin, cette élection présidentielle qui ne laisse personne indifférent devrait avoir des conséquences négatives d’une portée considérable, tant pour les Etats-Unis que pour le reste du monde.
Alors même que Washington se targue toujours d’être le défenseur de la démocratie et de la liberté, la sélection du prochain locataire de la Maison Blanche s’est plus apparentée à un concours d’insultes qu’à un échange de solutions possibles aux problèmes chroniques profondément enracinés dans la société américaine.
Comble de tristesse et d’ironie, les électeurs américains seront contraints de choisir non pas le candidat le plus méritant et apte à gouverner, mais celui qui traîne le moins de casseroles.
Cette compétition au ras des pâquerettes a en outre créé un précédent tentant pour les prochains candidats à la présidence américaine, qui pourront se contenter de jouer sur certaines idées reçues, inquiétudes et craintes de la population, ou tout simplement mentir de bout en bout jusqu’à être élus à la tête du pays.
Cette désillusion est incarnée par la montée de Donald Trump, magnat de l’immobilier devenu candidat du Parti républicain. Un grand nombre d’Américains ne font plus confiance à la classe politique de leur pays, qui s’est montrée incapable d’apporter de véritables changements.
Pourtant, il semble acquis que la politique partisane et les impasses politiques se poursuivront, voire s’aggraveront, après l’élection du nouveau président, ce qui laissera au nouveau dirigeant américain peu de marge de manœuvre pour mettre fin aux querelles grotesques et concrétiser son programme.
Le drame qui se joue aux Etats-Unis est mauvais signe pour le reste du monde.
Si la candidate démocrate Hillary Clinton devient chef des forces armées américaines, son pays fera probablement usage de la force en territoire étranger.
Sous sa présidence, Washington pourrait s’engager encore plus profondément en Syrie. Or, si l’on en croit l’histoire récente, une plus forte implication inconsidérée des Etats-Unis au Moyen-Orient pourrait aggraver la situation dans la région. Toute erreur de jugement pourrait également entraîner une confrontation directe avec la Russie.
La paix et la stabilité en Asie-Pacifique seraient aussi mises à l’épreuve, l’ancienne secrétaire d’Etat américaine ayant joué un rôle dans la conception de la stratégie de "pivot vers l’Asie" du président sortant Barack Obama, qui visait à asseoir la domination des Etats-Unis dans la région et a visiblement perturbé la tranquillité et les relations cordiales entre les pays de la région.
Une victoire de Donald Trump ne serait pas de meilleur augure pour le monde. Son discours populiste illustre son hostilité pour le libre-échange, qui est pourtant le moteur vital d’une croissance économique solide durable, même pour la première économie mondiale.
Cela étant, il n’y a pas que du négatif dans cette élection. En particulier, elle a révélé certaines failles inhérentes à la démocratie libérale prêchée par les Etats-Unis.
La campagne électorale américaine, qui a été d’une bassesse insondable cette année, a une fois de plus montré qu’il y avait d’autres voies possibles outre celle proposée par Washington, en particulier si l’on cherche la meilleure voie à suivre.
Les pays à travers le monde devraient choisir leur propre voie de développement en tenant compte de leur histoire et des nouvelles réalités auxquelles ils sont confrontés. Il est grand temps de le reconnaître.
Alors même que Washington se targue toujours d’être le défenseur de la démocratie et de la liberté, la sélection du prochain locataire de la Maison Blanche s’est plus apparentée à un concours d’insultes qu’à un échange de solutions possibles aux problèmes chroniques profondément enracinés dans la société américaine.
Comble de tristesse et d’ironie, les électeurs américains seront contraints de choisir non pas le candidat le plus méritant et apte à gouverner, mais celui qui traîne le moins de casseroles.
Cette compétition au ras des pâquerettes a en outre créé un précédent tentant pour les prochains candidats à la présidence américaine, qui pourront se contenter de jouer sur certaines idées reçues, inquiétudes et craintes de la population, ou tout simplement mentir de bout en bout jusqu’à être élus à la tête du pays.
Cette désillusion est incarnée par la montée de Donald Trump, magnat de l’immobilier devenu candidat du Parti républicain. Un grand nombre d’Américains ne font plus confiance à la classe politique de leur pays, qui s’est montrée incapable d’apporter de véritables changements.
Pourtant, il semble acquis que la politique partisane et les impasses politiques se poursuivront, voire s’aggraveront, après l’élection du nouveau président, ce qui laissera au nouveau dirigeant américain peu de marge de manœuvre pour mettre fin aux querelles grotesques et concrétiser son programme.
Le drame qui se joue aux Etats-Unis est mauvais signe pour le reste du monde.
Si la candidate démocrate Hillary Clinton devient chef des forces armées américaines, son pays fera probablement usage de la force en territoire étranger.
Sous sa présidence, Washington pourrait s’engager encore plus profondément en Syrie. Or, si l’on en croit l’histoire récente, une plus forte implication inconsidérée des Etats-Unis au Moyen-Orient pourrait aggraver la situation dans la région. Toute erreur de jugement pourrait également entraîner une confrontation directe avec la Russie.
La paix et la stabilité en Asie-Pacifique seraient aussi mises à l’épreuve, l’ancienne secrétaire d’Etat américaine ayant joué un rôle dans la conception de la stratégie de "pivot vers l’Asie" du président sortant Barack Obama, qui visait à asseoir la domination des Etats-Unis dans la région et a visiblement perturbé la tranquillité et les relations cordiales entre les pays de la région.
Une victoire de Donald Trump ne serait pas de meilleur augure pour le monde. Son discours populiste illustre son hostilité pour le libre-échange, qui est pourtant le moteur vital d’une croissance économique solide durable, même pour la première économie mondiale.
Cela étant, il n’y a pas que du négatif dans cette élection. En particulier, elle a révélé certaines failles inhérentes à la démocratie libérale prêchée par les Etats-Unis.
La campagne électorale américaine, qui a été d’une bassesse insondable cette année, a une fois de plus montré qu’il y avait d’autres voies possibles outre celle proposée par Washington, en particulier si l’on cherche la meilleure voie à suivre.
Les pays à travers le monde devraient choisir leur propre voie de développement en tenant compte de leur histoire et des nouvelles réalités auxquelles ils sont confrontés. Il est grand temps de le reconnaître.