Après le rejet du premier accord par référendum, à la surprise générale, le 02 octobre, la paix a droit à une seconde chance en Colombie où le gouvernement et la guérilla des FARC ont signé un nouveau traité, samedi à La Havane (Cuba).
Ce premier accord historique visait à mettre fin à 52 ans de conflit. Cette fois, les parties n'ont pas précisé si une consultation serait à nouveau organisée pour valider cet accord remanié, et tourner enfin la page d'un conflit qui a fait officiellement 260 000 morts, près de sept millions de déplacés et quelque 45 000 disparus.
Le texte initial prévoyait que les FARC déposent les armes et deviennent un parti politique, mais le camp du "non" en Colombie, mené par l'ex-président Alvaro Uribe, prônait des sanctions plus sévères pour les ex-guérilleros.
Selon le président colombien, Juan Manuel Santos, au total, 56 des 57 dispositions du premier accord ont été modifiées, mais aucun changement fondamental ne semble avoir été apporté à l'accord initial, selon les premiers éléments divulgués par le gouvernement.
La participation politique des ex-guérilléros reste le seul volet inchangé. Il est maintenu que ces derniers ne recevront pas automatiquement de sièges au Congrès, mais ils pourront être candidats aux élections.
Sur le thème polémique de la justice, le chef négociateur de la partie gouvernementale a laissé entendre devant la presse que seraient conservées les dispositions prévoyant que les auteurs de crimes graves repentis évitent la prison. L'intégralité de ce texte sera publiée dans les prochains jours, rapporte le site d’information francetvinfo.fr.
cmas
Ce premier accord historique visait à mettre fin à 52 ans de conflit. Cette fois, les parties n'ont pas précisé si une consultation serait à nouveau organisée pour valider cet accord remanié, et tourner enfin la page d'un conflit qui a fait officiellement 260 000 morts, près de sept millions de déplacés et quelque 45 000 disparus.
Le texte initial prévoyait que les FARC déposent les armes et deviennent un parti politique, mais le camp du "non" en Colombie, mené par l'ex-président Alvaro Uribe, prônait des sanctions plus sévères pour les ex-guérilleros.
Selon le président colombien, Juan Manuel Santos, au total, 56 des 57 dispositions du premier accord ont été modifiées, mais aucun changement fondamental ne semble avoir été apporté à l'accord initial, selon les premiers éléments divulgués par le gouvernement.
La participation politique des ex-guérilléros reste le seul volet inchangé. Il est maintenu que ces derniers ne recevront pas automatiquement de sièges au Congrès, mais ils pourront être candidats aux élections.
Sur le thème polémique de la justice, le chef négociateur de la partie gouvernementale a laissé entendre devant la presse que seraient conservées les dispositions prévoyant que les auteurs de crimes graves repentis évitent la prison. L'intégralité de ce texte sera publiée dans les prochains jours, rapporte le site d’information francetvinfo.fr.
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