Le gouverneur de la Bceao, Tiémoko Koné Meyliet a levé le voile sur le véritable rôle du Trésor français dans la gestion du franc Cfa.
La question fait débat surtout dans le rang des panafricanistes qui y voient une forme de colonisation. Mais le rôle de la France dans la gestion de la monnaie sous-régionale en est loi, à en croire le gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (Bceao), Tiémoko Koné Meyliet. « Le franc CFA est une monnaie africaine, gérée par des Africains. Il faut arrêter de voir les relations entre la France et les pays de l’Uemoa comme celles d’un colonisateur avec ses colonisés », a t-il déclaré dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Et M. Koné de souligner que c'est plutôt un partenariat qu'entretient l'espace communautaire avec la France. En effet, dira le gouverneur, la France assure la convertibilité illimitée du franc Cfa et en contrepartie la moitié des réserves de changes des banques centrales de la zone franc est déposée sur un compte auprès du Trésor français. « Il est évident que la France cherchera à s’assurer que les mécanismes mis en place dans ce cadre sont respectés. Dans le même temps, les Africains doivent gérer leur monnaie de manière qu’elle permette à leurs économies de prospérer », a t-il conseillé.
La question fait débat surtout dans le rang des panafricanistes qui y voient une forme de colonisation. Mais le rôle de la France dans la gestion de la monnaie sous-régionale en est loi, à en croire le gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (Bceao), Tiémoko Koné Meyliet. « Le franc CFA est une monnaie africaine, gérée par des Africains. Il faut arrêter de voir les relations entre la France et les pays de l’Uemoa comme celles d’un colonisateur avec ses colonisés », a t-il déclaré dans une interview accordée à Jeune Afrique.
Et M. Koné de souligner que c'est plutôt un partenariat qu'entretient l'espace communautaire avec la France. En effet, dira le gouverneur, la France assure la convertibilité illimitée du franc Cfa et en contrepartie la moitié des réserves de changes des banques centrales de la zone franc est déposée sur un compte auprès du Trésor français. « Il est évident que la France cherchera à s’assurer que les mécanismes mis en place dans ce cadre sont respectés. Dans le même temps, les Africains doivent gérer leur monnaie de manière qu’elle permette à leurs économies de prospérer », a t-il conseillé.