Paris - Un témoin, entendu en mai par le juge d'instruction, a affirmé savoir où pourrait se trouver le corps du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, disparu en 2004 à Abidjan, a-t-on appris jeudi de l'avocat de la famille, qui demande à la Côte d'Ivoire de coopérer.
Comme l'a révélé le site internet de France Inter, ce témoin, un Français installé en Côte d'Ivoire, a affirmé que le corps du journaliste pourrait avoir été enterré dans le sous-sol d'une maison au sud d'Abidjan, a expliqué à l'AFP Me Alexis Gublin.
"Dans ce dossier, un grand nombre de témoignages farfelus ont été écartés, mais cette fois, il s'agit d'un témoignage extrêmement sérieux et solide, auquel nous accordons du crédit, car il concorde avec d'autres éléments dans le dossier", a-t-il ajouté.
Selon l'avocat, le juge d'instruction chargé de l'enquête en France a envoyé une commission rogatoire internationale à la Côté d'Ivoire pour que des investigations soient menées autour de ce nouveau témoignage. Concrètement, relève une source proche du dossier, des fouilles pourraient être menées à l'endroit désigné par le témoin.
"Manifestement il ne s'est rien passé", a déploré l'avocat.
"Nous voulons que la Côte d'Ivoire choisisse son camp une bonne fois pour toutes et nous dise si elle souhaite véritablement la manifestation de la vérité ou si elle veut faire de l'obstruction", a ajouté Alexis Gublin.
Guy-André Kieffer, qui a disparu le 16 avril 2004 sur un parking d'Abidjan, enquêtait notamment à l'époque sur des malversations présumées dans la filière cacao, des travaux qui pourraient avoir gêné les autorités ivoiriennes de l'époque. Le journaliste avait disparu alors qu'il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo, l'ex-première dame de Côte d'Ivoire. Cet homme est décédé en septembre.
Simone Gbagbo, qui comparaît actuellement devant la cour d'assises d'Abidjan pour "crimes contre l'humanité" lors de la crise post-électorale de 2010-2011, a récemment été accusée par un ancien chef de milice d'avoir donné l'ordre d'enlever et d'exécuter le journaliste et d'incinérer son corps.
L'accusée avait pour sa part demandé que progresse l'enquête sur la disparition: "On m'accuse, on me salit (...) Que l'enquête concernant cette affaire aille à son terme!", a-t-elle demandé le 21 juin.
arb/sde/cld/sd
Comme l'a révélé le site internet de France Inter, ce témoin, un Français installé en Côte d'Ivoire, a affirmé que le corps du journaliste pourrait avoir été enterré dans le sous-sol d'une maison au sud d'Abidjan, a expliqué à l'AFP Me Alexis Gublin.
"Dans ce dossier, un grand nombre de témoignages farfelus ont été écartés, mais cette fois, il s'agit d'un témoignage extrêmement sérieux et solide, auquel nous accordons du crédit, car il concorde avec d'autres éléments dans le dossier", a-t-il ajouté.
Selon l'avocat, le juge d'instruction chargé de l'enquête en France a envoyé une commission rogatoire internationale à la Côté d'Ivoire pour que des investigations soient menées autour de ce nouveau témoignage. Concrètement, relève une source proche du dossier, des fouilles pourraient être menées à l'endroit désigné par le témoin.
"Manifestement il ne s'est rien passé", a déploré l'avocat.
"Nous voulons que la Côte d'Ivoire choisisse son camp une bonne fois pour toutes et nous dise si elle souhaite véritablement la manifestation de la vérité ou si elle veut faire de l'obstruction", a ajouté Alexis Gublin.
Guy-André Kieffer, qui a disparu le 16 avril 2004 sur un parking d'Abidjan, enquêtait notamment à l'époque sur des malversations présumées dans la filière cacao, des travaux qui pourraient avoir gêné les autorités ivoiriennes de l'époque. Le journaliste avait disparu alors qu'il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo, l'ex-première dame de Côte d'Ivoire. Cet homme est décédé en septembre.
Simone Gbagbo, qui comparaît actuellement devant la cour d'assises d'Abidjan pour "crimes contre l'humanité" lors de la crise post-électorale de 2010-2011, a récemment été accusée par un ancien chef de milice d'avoir donné l'ordre d'enlever et d'exécuter le journaliste et d'incinérer son corps.
L'accusée avait pour sa part demandé que progresse l'enquête sur la disparition: "On m'accuse, on me salit (...) Que l'enquête concernant cette affaire aille à son terme!", a-t-elle demandé le 21 juin.
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