Le Salon International des Equipements et Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA) 2016 s’est déroulé du 17 au 19 novembre 2016 au Palais de la culture de Treichville. L’on peut s’accorder avec le ministre du Commercie Jean-Loui Billon sur une réussite de cet évènement, qui a annoncé près de "200% de progès par rapport à 2014, avec 29 équipementiers contre une dizaine en 2014". Aussi,l’on note officiellement plus de 6000 visiteurs contre un peu plus de 2000 en 2014.
Par contre, ce tableau ne semble pas être partagé par bon nombre de producteurs nationaux qui le jugent mitigé. En effet, des producteurs locaux ont dénoncé le caractère exclusionniste de cette édition 2016 du SIETTA qui a accordé la part belle aux exposants venus de l’extérieur au détriment des producteurs locaux dont la grande majorité n’a pas été invitée sur le salon. « Peu d’attention a été accordée aux producteurs locaux, qui deux ans plutôt avaient contribué au succès de l’édition précédente en présentant à la surprise générale des créations à base de l’anacarde notamment du lait, des aliments pour enfants et adultes et plusieurs sortent de confitures », a indiqué le PCA d’une coopérative exerçant dans la filière.
Il a surtout déploré le fait que les braves femmes qui interviennent dans la filière avec autant d’ardeur et d’engagement n’aient pas été invitées au SIETTA 2016. Qui selon lui se présentait comme une excellente tribune pour leur rendre hommage. Selon ces acteurs de la filère anacarde, l’Edition 2016 du SIETTA, selon eux, aurait pu connaitre encore plus affluence par raport aux chiffres communiqués par les organisateurs.
Si le fait pour les organisateurs de n’avoir pas invité de nombreux producteurs locaux sur le salon peut expliquer ce manque d’affluence, il est aussi relevé la mauvaise coordination dans la programmation des panels. Le président de la filière karité, Ali Kéita, qui a déploré la faible affluence durant les trois jours du salon a pointé du doigt le chevauchement entre les panels. Le manque de rigueur dans la gestion du temps des panels a été également déploré. Ce qui a eu pour conséquences des panels presque vides.
Selon une note du Conseil du coton et de l’anacarde pour cette édition, le budget initial s’établissait à 1. 545.121.053 FCfa avant d’être réduit à 987 200 450 F Cfa après arbitrage du commissariat général. Cette somme repartie selon la note du Conseil du Coton et de l’Anacarde entre les commissions scientifique, communication, décoration, logistique, recherche d’équipementiers, recherche de sponsors et partenaires, accueil et accréditation, restauration, dîner gala, produits dérivés, sécurité, santé hygiène, animation culturelle, finance, plateforme pays producteurs, frais divers d’organisation, divers et imprévus, a été jugée excessive par bon nombre d’acteurs de la filière. Ce d’autant plus qu’après l’organisation de la première édition en 2014, le salon devrait pouvoir s’autofinancer désormais.
Des associations de producteurs d’anacarde et des coopératives estiment ce budget excessif au regard de ce qu’il a été donné de voir et exigent du Gouvernement que soit diligenté un audit sur la gestion des fonds alloués à l’organisation du SIETTA 2016.
E. B.
Par contre, ce tableau ne semble pas être partagé par bon nombre de producteurs nationaux qui le jugent mitigé. En effet, des producteurs locaux ont dénoncé le caractère exclusionniste de cette édition 2016 du SIETTA qui a accordé la part belle aux exposants venus de l’extérieur au détriment des producteurs locaux dont la grande majorité n’a pas été invitée sur le salon. « Peu d’attention a été accordée aux producteurs locaux, qui deux ans plutôt avaient contribué au succès de l’édition précédente en présentant à la surprise générale des créations à base de l’anacarde notamment du lait, des aliments pour enfants et adultes et plusieurs sortent de confitures », a indiqué le PCA d’une coopérative exerçant dans la filière.
Il a surtout déploré le fait que les braves femmes qui interviennent dans la filière avec autant d’ardeur et d’engagement n’aient pas été invitées au SIETTA 2016. Qui selon lui se présentait comme une excellente tribune pour leur rendre hommage. Selon ces acteurs de la filère anacarde, l’Edition 2016 du SIETTA, selon eux, aurait pu connaitre encore plus affluence par raport aux chiffres communiqués par les organisateurs.
Si le fait pour les organisateurs de n’avoir pas invité de nombreux producteurs locaux sur le salon peut expliquer ce manque d’affluence, il est aussi relevé la mauvaise coordination dans la programmation des panels. Le président de la filière karité, Ali Kéita, qui a déploré la faible affluence durant les trois jours du salon a pointé du doigt le chevauchement entre les panels. Le manque de rigueur dans la gestion du temps des panels a été également déploré. Ce qui a eu pour conséquences des panels presque vides.
Selon une note du Conseil du coton et de l’anacarde pour cette édition, le budget initial s’établissait à 1. 545.121.053 FCfa avant d’être réduit à 987 200 450 F Cfa après arbitrage du commissariat général. Cette somme repartie selon la note du Conseil du Coton et de l’Anacarde entre les commissions scientifique, communication, décoration, logistique, recherche d’équipementiers, recherche de sponsors et partenaires, accueil et accréditation, restauration, dîner gala, produits dérivés, sécurité, santé hygiène, animation culturelle, finance, plateforme pays producteurs, frais divers d’organisation, divers et imprévus, a été jugée excessive par bon nombre d’acteurs de la filière. Ce d’autant plus qu’après l’organisation de la première édition en 2014, le salon devrait pouvoir s’autofinancer désormais.
Des associations de producteurs d’anacarde et des coopératives estiment ce budget excessif au regard de ce qu’il a été donné de voir et exigent du Gouvernement que soit diligenté un audit sur la gestion des fonds alloués à l’organisation du SIETTA 2016.
E. B.