Abidjan - Huit à 10.000 personnes sont attendues au Africa Web Festival (AWF) d'Abidjan, un des grands événements africains autour des technologies de l'information et la communication (TIC), qui s'est ouvert mardi et fermera ses portes jeudi.
"C'est le rendez-vous 3.0 Afrique. C'est une plate-forme de discussion, d'information, de formation autour du numérique en Afrique (...) pour que les Africains se rencontrent et travaillent ensemble et pour ceux qui ont besoin de l'Afrique n'aient pas à s'éparpiller pour parler aux Africains du web, du numérique, d'internet etc.. ", explique Maryam Sy Diawara, la fondatrice du festival, qui assure aussi que celui-ci met en contact toutes les classes de la société autour du numérique.
Stands avec des entreprises investissant dans le numérique, start-up (jeunes entreprises utilisant les nouvelles technologies), speed-jobbing (rencontres express entre employeurs et candidats), hackathon (collaboration de programmateurs sur un thème), conférences, rencontres BtoB (Business to Business)... le festival attire de nombreux jeunes dont Daniel Djegna, qui étudie la Finance, comptabilité et la gestion d'entreprise. "Les nouvelles technologies sont indispensables dans le travail aujourd'hui", résume-t-il assurant vouloir apprendre ce qui se fait de mieux à la pointe de l'innovation.
Cette année, le thème du festival, inauguré par la ministre de l'Education Kandia Camara et le ministre de l'Economie numérique Bruno Koné est "L'usage des TIC dans l'agriculture, l'éducation et la santé".
L'entreprise MCM présente sur le salon tente ainsi d'intéresser des futurs clients mais aussi des partenaires et des investisseurs pour ses bracelets et porte-clés qui disposent du passeport santé de chaque personne, explique Aminata Dosso. "Il suffit de scanner le bracelet ou le porte clé avec l'application et on a tous les renseignements médicaux sur celui qui le porte".
"Le numérique c'est 7 ou 8% du PIB (Produit intérieur brut) ivoirien. C'est 200.000 emplois mais surtout il touche tous les secteurs de notre économie et de notre société", résume le ministre de l'Economie numérique, Bruno Koné, également porte-parole du gouvernemenent, dont le pays était surtout connu au niveau informatique pour ses "brouteurs" (arnaqueurs) sur internet.
"L'économie numérique est une opportunité pour rattraper notre retard. Il y a une phrase intéressante: +Quand on n'a pas les moyens de construire des routes, c'est le bon moment pour construire des autoroutes de l'information et de la communication. Les TIC permettent de compenser les faiblesses de notre continent en infrastructure", poursuit-il.
"Quand on n'a pas de centres de santé, quand les université sont engorgées comme en Côte d'Ivoire, qu'on n'a pas assez de ressources (...), c'est le bon moment de recourir aux solutions alternatives" comme l'enseignement à distance ou des services de santé utilisant les nouvelles technologies.
Le ministre rappelle que les écoles ivoiriennes produisent 100.000 bacheliers par an alors que la plus grande université de Côte d'Ivoire n'en accueille que 80.000 toutes années et formations confondues. "Il n'y pas le choix", analyse le ministre.
pgf/ms
"C'est le rendez-vous 3.0 Afrique. C'est une plate-forme de discussion, d'information, de formation autour du numérique en Afrique (...) pour que les Africains se rencontrent et travaillent ensemble et pour ceux qui ont besoin de l'Afrique n'aient pas à s'éparpiller pour parler aux Africains du web, du numérique, d'internet etc.. ", explique Maryam Sy Diawara, la fondatrice du festival, qui assure aussi que celui-ci met en contact toutes les classes de la société autour du numérique.
Stands avec des entreprises investissant dans le numérique, start-up (jeunes entreprises utilisant les nouvelles technologies), speed-jobbing (rencontres express entre employeurs et candidats), hackathon (collaboration de programmateurs sur un thème), conférences, rencontres BtoB (Business to Business)... le festival attire de nombreux jeunes dont Daniel Djegna, qui étudie la Finance, comptabilité et la gestion d'entreprise. "Les nouvelles technologies sont indispensables dans le travail aujourd'hui", résume-t-il assurant vouloir apprendre ce qui se fait de mieux à la pointe de l'innovation.
Cette année, le thème du festival, inauguré par la ministre de l'Education Kandia Camara et le ministre de l'Economie numérique Bruno Koné est "L'usage des TIC dans l'agriculture, l'éducation et la santé".
L'entreprise MCM présente sur le salon tente ainsi d'intéresser des futurs clients mais aussi des partenaires et des investisseurs pour ses bracelets et porte-clés qui disposent du passeport santé de chaque personne, explique Aminata Dosso. "Il suffit de scanner le bracelet ou le porte clé avec l'application et on a tous les renseignements médicaux sur celui qui le porte".
"Le numérique c'est 7 ou 8% du PIB (Produit intérieur brut) ivoirien. C'est 200.000 emplois mais surtout il touche tous les secteurs de notre économie et de notre société", résume le ministre de l'Economie numérique, Bruno Koné, également porte-parole du gouvernemenent, dont le pays était surtout connu au niveau informatique pour ses "brouteurs" (arnaqueurs) sur internet.
"L'économie numérique est une opportunité pour rattraper notre retard. Il y a une phrase intéressante: +Quand on n'a pas les moyens de construire des routes, c'est le bon moment pour construire des autoroutes de l'information et de la communication. Les TIC permettent de compenser les faiblesses de notre continent en infrastructure", poursuit-il.
"Quand on n'a pas de centres de santé, quand les université sont engorgées comme en Côte d'Ivoire, qu'on n'a pas assez de ressources (...), c'est le bon moment de recourir aux solutions alternatives" comme l'enseignement à distance ou des services de santé utilisant les nouvelles technologies.
Le ministre rappelle que les écoles ivoiriennes produisent 100.000 bacheliers par an alors que la plus grande université de Côte d'Ivoire n'en accueille que 80.000 toutes années et formations confondues. "Il n'y pas le choix", analyse le ministre.
pgf/ms