Le démarrage des activités du comité technique chargé du suivi de l’adoption de la stratégie nationale d’entretien et de développement du réseau des routes rurales en Côte d’Ivoire et la préparation de sa mise en œuvre a été lancé officiellement au siège de l’unité de coordination du Projet d’Appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (l’UC-PSAC) à son siège aux II Plateaux dans la commune de Cocody. C’était le mardi 19 Novembre 2016.
Ces travaux de réflexion en vue de définir une stratégie nationale des routes rurales constituent un espoir pour la bonne marche du secteur agricole à en croire Kouakou Apportune, Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et du Développement durable Mamadou Sangafowa. « Les routes rurales ont une fonction économique et contribuent à la cohésion sociale, car elles permettent la communication entre les populations en milieu rural. Leur dégradation est un véritable frein aux échanges et au développement des activités du secteur agricole » a-t-il indiqué. A en croire le collaborateur du ministre de l’Agriculture, des efforts importants restent à faire au niveau des pistes de désertes agricoles. « s’il est vrai que les efforts des filières et de l’Etat ont permis d’améliorer la praticabilité de nombreux kilomètres de routes rurales, il n’en demeure pas moins que des milliers de kilomètres de routes rurales demeurent encore impraticables », a révélé l’intervenant. Au vu de cette réalité, il a souligné l’impérieuse nécessité d’une action conjuguée en vue d’atteindre les objectifs de la stratégie nationale. « Devant l’importance du volume de routes rurales à traiter, il est nécessaire que l’Etat, les opérateurs économiques, les partenaires au développement puissent conjuguer leurs efforts pour améliorer l’état de ces routes ». C’est ce qui justifie, dira-t-il, la rencontre entre les acteurs du secteur public et privés du secteur agricole ainsi que les partenaires au développement les 11 et 12 mai 2015 pour l’adoption de la stratégie nationale d’entretien et de développement du réseau des routes rurales de Côte d‘Ivoire. Quant à Agneroh A. Raphael, Coordonnateur du Psac, il a indiqué que cette stratégie va aider à terme à relooker le paysage routier rural de la Côte d’Ivoire, notamment en ce qui concerne les zones rurales agricoles inscrites dans le champ d’intervention de l’institution. «Les enjeux, c’est de mettre en place une matrice d’actions qui permettra au comité de suivi de la stratégie nationale de la réhabilitation d’entretien pérenne des routes rurales de Côte d’Ivoire. Elle assurera de façon fluide la mise en œuvre de cette stratégie qui est déterminante pour un entretien durable et pérenne des routes rurales en Côte d’Ivoire » s’est réjoui Agneroh Raphael. Il a précisé que cette stratégie a été élaborée de façon consensuelle sur l’initiative du Psac avec la collaboration de tous les acteurs dont le ministère des Infrastructures Economiques comme maître d’ouvrage. Selon lui, ce comité va d’abord réviser la stratégie, se l’approprier et dans un deuxième temps, mettre en place des règles de fonctionnement. Elle se penchera également sur la périodicité de ces rencontres, ces méthodes de travail, et ces stratégies de suivi auprès des acteurs pour avoir une effectivité de la mise en œuvre de cette stratégie.
Selon les chiffres donnés par le Psac, le réseau routier rural est passé de 25.000 km en 1960 avec 680 km de voies revêtues à plus de 82.000km en 2000, dont 6500 km de routes revêtues.
Au cours des deux dernières années, le réseau routier ivoirien a connu des insuffisances du fait des crises répétées que le pays a connues depuis 1999. A cette cause s’ajouter la rareté des ressources financières affectées aux structures en charge des routes. Cette situation a occasionné une forte dégradation des routes. Cette nouvelle stratégie prévoit 2/3 la part de l’Etat pour le financement.
Ernest Famin
Ces travaux de réflexion en vue de définir une stratégie nationale des routes rurales constituent un espoir pour la bonne marche du secteur agricole à en croire Kouakou Apportune, Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et du Développement durable Mamadou Sangafowa. « Les routes rurales ont une fonction économique et contribuent à la cohésion sociale, car elles permettent la communication entre les populations en milieu rural. Leur dégradation est un véritable frein aux échanges et au développement des activités du secteur agricole » a-t-il indiqué. A en croire le collaborateur du ministre de l’Agriculture, des efforts importants restent à faire au niveau des pistes de désertes agricoles. « s’il est vrai que les efforts des filières et de l’Etat ont permis d’améliorer la praticabilité de nombreux kilomètres de routes rurales, il n’en demeure pas moins que des milliers de kilomètres de routes rurales demeurent encore impraticables », a révélé l’intervenant. Au vu de cette réalité, il a souligné l’impérieuse nécessité d’une action conjuguée en vue d’atteindre les objectifs de la stratégie nationale. « Devant l’importance du volume de routes rurales à traiter, il est nécessaire que l’Etat, les opérateurs économiques, les partenaires au développement puissent conjuguer leurs efforts pour améliorer l’état de ces routes ». C’est ce qui justifie, dira-t-il, la rencontre entre les acteurs du secteur public et privés du secteur agricole ainsi que les partenaires au développement les 11 et 12 mai 2015 pour l’adoption de la stratégie nationale d’entretien et de développement du réseau des routes rurales de Côte d‘Ivoire. Quant à Agneroh A. Raphael, Coordonnateur du Psac, il a indiqué que cette stratégie va aider à terme à relooker le paysage routier rural de la Côte d’Ivoire, notamment en ce qui concerne les zones rurales agricoles inscrites dans le champ d’intervention de l’institution. «Les enjeux, c’est de mettre en place une matrice d’actions qui permettra au comité de suivi de la stratégie nationale de la réhabilitation d’entretien pérenne des routes rurales de Côte d’Ivoire. Elle assurera de façon fluide la mise en œuvre de cette stratégie qui est déterminante pour un entretien durable et pérenne des routes rurales en Côte d’Ivoire » s’est réjoui Agneroh Raphael. Il a précisé que cette stratégie a été élaborée de façon consensuelle sur l’initiative du Psac avec la collaboration de tous les acteurs dont le ministère des Infrastructures Economiques comme maître d’ouvrage. Selon lui, ce comité va d’abord réviser la stratégie, se l’approprier et dans un deuxième temps, mettre en place des règles de fonctionnement. Elle se penchera également sur la périodicité de ces rencontres, ces méthodes de travail, et ces stratégies de suivi auprès des acteurs pour avoir une effectivité de la mise en œuvre de cette stratégie.
Selon les chiffres donnés par le Psac, le réseau routier rural est passé de 25.000 km en 1960 avec 680 km de voies revêtues à plus de 82.000km en 2000, dont 6500 km de routes revêtues.
Au cours des deux dernières années, le réseau routier ivoirien a connu des insuffisances du fait des crises répétées que le pays a connues depuis 1999. A cette cause s’ajouter la rareté des ressources financières affectées aux structures en charge des routes. Cette situation a occasionné une forte dégradation des routes. Cette nouvelle stratégie prévoit 2/3 la part de l’Etat pour le financement.
Ernest Famin