Un séminaire de renforcement des capacités des élèves officiers et commissaires de police, relatif à la protection internationale, le rapatriement des réfugiés ivoiriens et la prévention contre les risques d’apatridie a ouvert ses travaux le mercredi 30 novembre 2016 à l’Ecole de Police.
Organisé par le Service d’Aide et d’Assistance aux Refugiés et Apatrides (SAARA) du Ministère des Affaires Etrangères, en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés (HCR), ce séminaire, comme l’a indiqué le Dr Kouamé Kouamé Kouakou Lacina, coordonnateur du SAARA, vise à donner des outils pédagogiques aux forces de défense et de sécurité qui constituent un maillon important dans le processus de protection du refugié. « Le refugiés vivent dans une extrême vulnérabilité, d’où la nécessité de leur protection suivant les instruments juridiques internationaux », a-t-il conclu.
Pour sa part, M.Touré Albert Kouakou, Directeur de la Formation et de l’Ecole nationale de Police, a relevé l’intérêt majeur de cette formation, d’autant plus qu’’être refugié n’est jamais le fruit d’une volonté mais d’une contrainte’’. ‘’Devant un refugié, nous devons faire parler notre cœur, l’aider et l’assister en se demandant et si c’était moi ? Le refugié est un autre nous-mêmes délocalisé par la force des choses’’, a-t-il interpellé les futurs officiers et commissaires de police.
Quant à M. Sébastien Apatita, administrateur principal de Protection au HCR, il a souligné qu’il incombe aux Etats, la responsabilité première de protection des refugiés. « Le HCR ne fait qu’appuyer le processus de protection des refugiés, mais cela relève, au premier chef, de la responsabilité des Etats’’, note-t-il.
Environ 1900 refugiés sont à dénombrer à ce jour en Côte d’Ivoire.
DA
Organisé par le Service d’Aide et d’Assistance aux Refugiés et Apatrides (SAARA) du Ministère des Affaires Etrangères, en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés (HCR), ce séminaire, comme l’a indiqué le Dr Kouamé Kouamé Kouakou Lacina, coordonnateur du SAARA, vise à donner des outils pédagogiques aux forces de défense et de sécurité qui constituent un maillon important dans le processus de protection du refugié. « Le refugiés vivent dans une extrême vulnérabilité, d’où la nécessité de leur protection suivant les instruments juridiques internationaux », a-t-il conclu.
Pour sa part, M.Touré Albert Kouakou, Directeur de la Formation et de l’Ecole nationale de Police, a relevé l’intérêt majeur de cette formation, d’autant plus qu’’être refugié n’est jamais le fruit d’une volonté mais d’une contrainte’’. ‘’Devant un refugié, nous devons faire parler notre cœur, l’aider et l’assister en se demandant et si c’était moi ? Le refugié est un autre nous-mêmes délocalisé par la force des choses’’, a-t-il interpellé les futurs officiers et commissaires de police.
Quant à M. Sébastien Apatita, administrateur principal de Protection au HCR, il a souligné qu’il incombe aux Etats, la responsabilité première de protection des refugiés. « Le HCR ne fait qu’appuyer le processus de protection des refugiés, mais cela relève, au premier chef, de la responsabilité des Etats’’, note-t-il.
Environ 1900 refugiés sont à dénombrer à ce jour en Côte d’Ivoire.
DA