On connaît Tiken Jah Facoly, dont le succès musical se nourrit de prises de positions inédites, destinées à allécher les hommes politiques et ces chefs d’Etats d’Afrique. Tiken Jah était sur BBC-Afrique cette semaine…
Votre « troisième dose », ou « troisième mandat » sera bientôt célébré. Mais pourquoi « troisième mandat » ?
Le « troisième mandat », c’est ce qui est d’actualité politique en Afrique. Nous avons constaté dans différents pays du continent, le refus de certains chefs d’Etats de quitter le pouvoir après les deux mandats constitutionnels. C’est ce que j’appelle « troisième dose ».
Vous êtes contre les dirigeants africains qui ne respectent pas la démocratie …
Je n’apprécie pas du tout ce qui s’est passé au Burundi, au Congo Brazzaville ; Et comme ni personne, ni la communauté internationale n’a réagi, le Congolais Joseph Kabila en fait, autant. C’est ce qu’on appelle le glissement politique. Une stratégie qui retarde la démocratisation de l’Afrique.
Votre « troisième dose » parle de ces dirigeants Africains ?
Justement, oui ! Parce que certains chefs d’Etats d’Afrique se croient tout-puissants. Et, pensent que c’est Dieu qui les a mis au palais présidentiel. Et, leurs pays deviennent comme un royaume.
Pour vous, l’Afrique n’a pas besoin de cela ?
Surtout notre génération. Il faut sortir le continent du « troisième mandat ». Parce que nous voulons des dirigeants africains qui veulent entrer dans l’histoire, par la grande porte.
Dans le « troisième mandat », il y a d’autres chansons ?
Je vais faire une copulation d’une série de mes chansons. C’est-à-dire, mes dix albums seront bien « fouillés ». Et je vais mettre à la disposition de mes ‘’fans’’, tout ce que j’ai chanté, il y a vingt ans.
Quel pays qui aura le privilège d’écouter la « troisième dose » ou le « troisième mandat ? »
C’est bien mon pays, la Côte d’Ivoire. Il y aura un grand concert gratuit dans la ville d’Anyama situé à vingt kilomètres au Sud d’Abidjan, la capitale économique. Je serai ensuite dans les communes de Yopougon et d’Abobo toutes les deux du district d’Abidjan. J’ai choisi le mois de janvier 2017. Au cours de ces différents concerts gratuits, les C.D seront distribués à ceux qui feront le déplacement.
Transcrit par Ben Ismaël
Votre « troisième dose », ou « troisième mandat » sera bientôt célébré. Mais pourquoi « troisième mandat » ?
Le « troisième mandat », c’est ce qui est d’actualité politique en Afrique. Nous avons constaté dans différents pays du continent, le refus de certains chefs d’Etats de quitter le pouvoir après les deux mandats constitutionnels. C’est ce que j’appelle « troisième dose ».
Vous êtes contre les dirigeants africains qui ne respectent pas la démocratie …
Je n’apprécie pas du tout ce qui s’est passé au Burundi, au Congo Brazzaville ; Et comme ni personne, ni la communauté internationale n’a réagi, le Congolais Joseph Kabila en fait, autant. C’est ce qu’on appelle le glissement politique. Une stratégie qui retarde la démocratisation de l’Afrique.
Votre « troisième dose » parle de ces dirigeants Africains ?
Justement, oui ! Parce que certains chefs d’Etats d’Afrique se croient tout-puissants. Et, pensent que c’est Dieu qui les a mis au palais présidentiel. Et, leurs pays deviennent comme un royaume.
Pour vous, l’Afrique n’a pas besoin de cela ?
Surtout notre génération. Il faut sortir le continent du « troisième mandat ». Parce que nous voulons des dirigeants africains qui veulent entrer dans l’histoire, par la grande porte.
Dans le « troisième mandat », il y a d’autres chansons ?
Je vais faire une copulation d’une série de mes chansons. C’est-à-dire, mes dix albums seront bien « fouillés ». Et je vais mettre à la disposition de mes ‘’fans’’, tout ce que j’ai chanté, il y a vingt ans.
Quel pays qui aura le privilège d’écouter la « troisième dose » ou le « troisième mandat ? »
C’est bien mon pays, la Côte d’Ivoire. Il y aura un grand concert gratuit dans la ville d’Anyama situé à vingt kilomètres au Sud d’Abidjan, la capitale économique. Je serai ensuite dans les communes de Yopougon et d’Abobo toutes les deux du district d’Abidjan. J’ai choisi le mois de janvier 2017. Au cours de ces différents concerts gratuits, les C.D seront distribués à ceux qui feront le déplacement.
Transcrit par Ben Ismaël