Dans un entretien à abidjan.net, à Paris où il séjourne en ce moment, l’artiste faiseur de Zouglou, Soum Bill évoque à cœur ouvert son dernier album Zougloumanity, ses projets à court et moyen terme et ses relations avec les hommes politiques dont il se défend d’être un porte-voix.
-Comment se comporte le nouvel album de Soum Bill « Zougloumanity », deux mois après sa sortie ?
Sur le marché, l’album se porte bien, dans les deux premières semaines, on avait déjà franchi la barre des 3000 ventes.
-Pourquoi Soum Bill est à Paris ?
Je vis ici depuis 7, 8 ans. Il s’agit pour moi de retrouver la famille et profiter de la sortie de l’album en France qui doit se faire cette semaine. -Projets à court, moyen et long terme A court terme, il y a le le lancement de l’album à Casa avec un show case, puis un festival à Ouagadougou du 12 au 17 décembre. Après cela, retour à Abidjan pour le tournage de deux nouvelles vidéos puis la France.
-Que répond Soum Bill quand on dit qu’il est le porte-voix des hommes politiques ? (Rire), Non, je fais ma propre politique depuis près de 25 ans. C’est un rêve artistique et un rêve humain de voir un certain nombre de chose, partager les espoirs et les craintes sans être le porte voix de qui que ce soit. Ce n’est pas mon intention.
-Le dernier album a créé la polémique sur les réseaux sociaux, d’aucuns pensent que vous avez été menacé par le pouvoir en place, qu’en est-il ?
Je n’ai pas été menacé, ni intimidé, il était important de rectifier certaines choses parce que mon engagement dans la musique me permet de dire certaines choses comme je pense. J’ai assumé toutes mes positions. J’ai compris qu’il y avait un certain nombre de récupération donc il fallait également rectifier cela sans être intimidé par qui que se soit.
-Pourquoi avoir mis longtemps avant la sortie de l’album ?
Je venais de faire un double album Reggae qui nous a pris près de deux ans. Après la sortie, il fallait un temps de promo. Le nouvel album a été enregistré en live donc il fallait gérer les calendriers, faire et défaire les choses, ça nous a pris énormément de temps. L’album a été très bien accueilli et on espère faire de gros concerts dans quelques mois.
-Pourquoi Soum Bill est à cheval sur deux genres musicaux, le Reggae et le Zouglou ?
Le Reggae par amour, c’est la première musique que j’ai connue, dans laquelle j’ai baigné avant de connaitre le Zouglou qui est la première musique que j’ai pratiquée. Idéologiquement et théoriquement, ces deux musiques se ressemblent au niveau de l’énergie qu’elles dégagent et au niveau de l’engagement. Que ce soit le Zouglou ou le Reggae, je me sens un peu dans le même univers.
– A quand le prochain concert de Soum Bill à Abidjan ?
Au mois de mars, on prévoit une tournée dans 5 villes entre le 5 et le 25 mars, après cela, on attaque l’Europe. Nous travaillons en sourdine pour que cela se fasse. je voudrais saisir de l’occasion pour dire merci à tous mes fans pour l’accueil au nouvel album, ce n’était pas évident après un album Reggae qui n’a pas forcement plu à tous le monde. Nous sommes revenus en Zouglou pour expliquer la démarche artistique. Merci pour ce qu’on partage depuis pratiquement 25 ans maintenant. Par la grâce de Dieu, on espère continuer à faire des choses qu’ils vont aimer.
Interview réalisée par Atapointe, envoyé spécial à Paris
-Comment se comporte le nouvel album de Soum Bill « Zougloumanity », deux mois après sa sortie ?
Sur le marché, l’album se porte bien, dans les deux premières semaines, on avait déjà franchi la barre des 3000 ventes.
-Pourquoi Soum Bill est à Paris ?
Je vis ici depuis 7, 8 ans. Il s’agit pour moi de retrouver la famille et profiter de la sortie de l’album en France qui doit se faire cette semaine. -Projets à court, moyen et long terme A court terme, il y a le le lancement de l’album à Casa avec un show case, puis un festival à Ouagadougou du 12 au 17 décembre. Après cela, retour à Abidjan pour le tournage de deux nouvelles vidéos puis la France.
-Que répond Soum Bill quand on dit qu’il est le porte-voix des hommes politiques ? (Rire), Non, je fais ma propre politique depuis près de 25 ans. C’est un rêve artistique et un rêve humain de voir un certain nombre de chose, partager les espoirs et les craintes sans être le porte voix de qui que ce soit. Ce n’est pas mon intention.
-Le dernier album a créé la polémique sur les réseaux sociaux, d’aucuns pensent que vous avez été menacé par le pouvoir en place, qu’en est-il ?
Je n’ai pas été menacé, ni intimidé, il était important de rectifier certaines choses parce que mon engagement dans la musique me permet de dire certaines choses comme je pense. J’ai assumé toutes mes positions. J’ai compris qu’il y avait un certain nombre de récupération donc il fallait également rectifier cela sans être intimidé par qui que se soit.
-Pourquoi avoir mis longtemps avant la sortie de l’album ?
Je venais de faire un double album Reggae qui nous a pris près de deux ans. Après la sortie, il fallait un temps de promo. Le nouvel album a été enregistré en live donc il fallait gérer les calendriers, faire et défaire les choses, ça nous a pris énormément de temps. L’album a été très bien accueilli et on espère faire de gros concerts dans quelques mois.
-Pourquoi Soum Bill est à cheval sur deux genres musicaux, le Reggae et le Zouglou ?
Le Reggae par amour, c’est la première musique que j’ai connue, dans laquelle j’ai baigné avant de connaitre le Zouglou qui est la première musique que j’ai pratiquée. Idéologiquement et théoriquement, ces deux musiques se ressemblent au niveau de l’énergie qu’elles dégagent et au niveau de l’engagement. Que ce soit le Zouglou ou le Reggae, je me sens un peu dans le même univers.
– A quand le prochain concert de Soum Bill à Abidjan ?
Au mois de mars, on prévoit une tournée dans 5 villes entre le 5 et le 25 mars, après cela, on attaque l’Europe. Nous travaillons en sourdine pour que cela se fasse. je voudrais saisir de l’occasion pour dire merci à tous mes fans pour l’accueil au nouvel album, ce n’était pas évident après un album Reggae qui n’a pas forcement plu à tous le monde. Nous sommes revenus en Zouglou pour expliquer la démarche artistique. Merci pour ce qu’on partage depuis pratiquement 25 ans maintenant. Par la grâce de Dieu, on espère continuer à faire des choses qu’ils vont aimer.
Interview réalisée par Atapointe, envoyé spécial à Paris