Conakry - La Guinée a affirmé vendredi qu'aucun de ses soldats n'avait été impliqué dans l'attaque d'un village dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, à leur frontière, dans laquelle un civil a été tué, démentant des allégations de sources de sécurité ivoiriennes.
L'assaut a été mené dans la nuit de mercredi à jeudi à Kpéaba (à environ 15 km de la frontière), un village au coeur d'un litige de longue date entre les deux pays.
Une des sources de sécurité ivoirienne avait affirmé jeudi à l'AFP à Abidjan que les assaillants étaient des militaires guinéens accompagnés de civils, une autre précisant qu'ils avaient incendié des maisons avant de se retirer en territoire guinéen, faisant un civil tué et plusieurs autres
blessés.
Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre d'Etat auprès du président guinéen chargé de la Défense nationale, Mohamed Diané, a démenti ces allégations.
"Le gouvernement guinéen regrette et condamne l'incident tragique survenu à la frontière commune avec la République soeur de Côte d'Ivoire dans la nuit" de mercredi à jeudi "causant une perte en vie humaine", a déclaré M. Diané.
"Toutefois, le gouvernement est en mesure d'affirmer qu'aucun soldat guinéen n'était impliqué dans cette tragédie" et les ministères concernés par les questions et défense et de sécurité "ont décidé de la mise en place de patrouilles mixtes le long de cette frontière", a-t-il affirmé.
Aucun détail n'a été été fourni, notamment sur la composition de ces patrouilles, leur nombre et la date de leur déploiement.
Sollicitée par l'AFP, une source militaire guinéenne a également soutenu qu'aucun soldat de son pays "n'est ni de près, ni de loin mêlé" à cette attaque.
Dans le passé, "il y a eu des litiges frontaliers entre la Guinée et la Côte d'Ivoire, mais le problème a été résolu au très haut niveau", a-t-on affirmé. La source n'était pas encore en mesure de se prononcer sur les patrouilles mixtes annoncées.
En janvier 2013, des militaires guinéens s'étaient rendus à Kpéaba, où ils avaient retiré le drapeau ivoirien pour hisser celui de la Guinée, provoquant des incidents avec les habitants, sans faire de victimes.
Ils étaient demeurés sur place avant de se retirer fin février 2013 à l'issue de discussions de "haut niveau" entre les deux gouvernements qui avaient récusé "tout conflit frontalier" ou "différend territorial" entre la Guinée et la Côte d'Ivoire.
bm-cs/mrb/jlb
L'assaut a été mené dans la nuit de mercredi à jeudi à Kpéaba (à environ 15 km de la frontière), un village au coeur d'un litige de longue date entre les deux pays.
Une des sources de sécurité ivoirienne avait affirmé jeudi à l'AFP à Abidjan que les assaillants étaient des militaires guinéens accompagnés de civils, une autre précisant qu'ils avaient incendié des maisons avant de se retirer en territoire guinéen, faisant un civil tué et plusieurs autres
blessés.
Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre d'Etat auprès du président guinéen chargé de la Défense nationale, Mohamed Diané, a démenti ces allégations.
"Le gouvernement guinéen regrette et condamne l'incident tragique survenu à la frontière commune avec la République soeur de Côte d'Ivoire dans la nuit" de mercredi à jeudi "causant une perte en vie humaine", a déclaré M. Diané.
"Toutefois, le gouvernement est en mesure d'affirmer qu'aucun soldat guinéen n'était impliqué dans cette tragédie" et les ministères concernés par les questions et défense et de sécurité "ont décidé de la mise en place de patrouilles mixtes le long de cette frontière", a-t-il affirmé.
Aucun détail n'a été été fourni, notamment sur la composition de ces patrouilles, leur nombre et la date de leur déploiement.
Sollicitée par l'AFP, une source militaire guinéenne a également soutenu qu'aucun soldat de son pays "n'est ni de près, ni de loin mêlé" à cette attaque.
Dans le passé, "il y a eu des litiges frontaliers entre la Guinée et la Côte d'Ivoire, mais le problème a été résolu au très haut niveau", a-t-on affirmé. La source n'était pas encore en mesure de se prononcer sur les patrouilles mixtes annoncées.
En janvier 2013, des militaires guinéens s'étaient rendus à Kpéaba, où ils avaient retiré le drapeau ivoirien pour hisser celui de la Guinée, provoquant des incidents avec les habitants, sans faire de victimes.
Ils étaient demeurés sur place avant de se retirer fin février 2013 à l'issue de discussions de "haut niveau" entre les deux gouvernements qui avaient récusé "tout conflit frontalier" ou "différend territorial" entre la Guinée et la Côte d'Ivoire.
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