La quatrième édition du festival dénommée « 24h reggae d’Abidjan » organisée par Général Morden Design (GMD), s’est déroulée les 24 et 25 décembre derniers à Jacqueville. Venus des quatre coins de la planète, plusieurs artistes parmi lesquels Ismaël Isaac dit "le Ganganba de Treichville" se sont produits à l’espace Philippe Yacé. C’était cet artiste qui a sauvé le spectacle d’un fiasco certain. En effet, Certains artistes ont failli renoncer à participer à ce festival pour des questions de « conditions non réunies », selon eux. Malgré les sonorités ambiantes, seul Ismaël Isaac a eu la grâce là où ses pairs ont échoué. Les populations de Jacqueville qui rechignaient à participer à ce festival sont sorties comme par enchantement dès les premières notes musicales du Ganganba pour communier avec la star. « C’est la première fois de ma carrière que je joue de très bonne heure. Je suis là pour vous et on va s’enjailler », a laissé entendre Ismaël Isaac avant de monter sur scène. Mais ce demi-échec n'a pas découragé pour autant les organisateurs. La commissaire générale dudit festival, Dagry Généviève a même déclaré qu’elle a pour ambition de faire de la localité de Jacqueville, une terre du reggae. Lors de la cérémonie d'ouverture de ce festival, l'ONG N'Klo Bakan a remis les clés des toilettes réhabilitées de l'Epp Yacé Philippe. L’Ong N’Klo Bakan, co-organisatrice du festival 24 heures reggae d’Abidjan a offert un Noël féerique aux enfants de Jaqueville et des villes environnantes. Plusieurs partenaires ont apporté leur contribution pour le bonheur aux mômes en ce jour de la Nativité. C’est plus de 1500 enfants qui ont reçu des cadeaux de la part des donateurs. Parmi les bienfaiteurs, l’on peut citer la grande chancelière, la Fondation Children of Africa, la mairie de Jacqueville, le Lions Club… C’est après un copieux repas que les enfants sont rentrés heureux d’avoir passé une très belle fête de Noel. L’ONG N’Klo Bakan a étendu son champ d’action, poussant la présidente fondatrice, à déclarer « Nous ne pouvons pas voir des enfants traînés dans les rues et ne pas nous en soucier. Un enfant a besoin de cadre pour vivre. Ce n’est pas sa faute si ses parents sont pauvres. Alors nous ne faisons pas de discrimination » a dit Dagry Géneviève, promotrice des 24 H reggae d’Abidjan.
Elvis Gouza
Elvis Gouza