Abidjan - Dans une lettre aux évêques du monde, le pape François appelle à protéger les enfants « des Hérode de notre époque », à l’origine des abus sexuels, du travail clandestin et de l’esclavage des enfants, des guerres et de l’émigration, source de gémissements et de pleurs des familles.
« Aujourd’hui, malheureusement – et je l’écris avec une douleur profonde –, on entend encore parmi nos gens le gémissement et les pleurs de beaucoup de mères, de beaucoup de familles, en raison de la mort de leurs enfants, de leurs enfants innocents », souligne le pape dans cette lettre publiée lundi.
Selon le Saint Père, 75 millions d’enfants ont dû interrompre leur instruction en raison des situations d’urgence et des crises prolongées, 68 % d’enfants sont l’objet de trafic sexuel dans le monde, presque la moitié des enfants décédés avant cinq ans meurent de malnutrition, 150 millions d’enfants mineurs meurent au travail, dans des conditions d’esclavage.
Invitant les gouvernants à « écouter les lamentations de ces enfants », le pape a demandé pardon pour les abus sexuels des prêtres à l’endroit des mineurs, précisant que l’Eglise aussi pleure avec amertume la péché de ses fils.
« Nous nous unissons à la souffrance des victimes et, à notre tour, nous pleurons le péché. Le péché de tout ce qui est arrivé, le péché d’avoir omis de porter assistance, le péché de taire et de nier, le péché d’abus de pouvoir. Je veux que nous renouvelions tout notre engagement pour que ces atrocités ne se produisent plus parmi nous », a insisté le pape qui réaffirme la consigne, « tolérance zéro ».
Le Souverain Pontife a exhorté les Evêques au « courage qui génère des dynamiques capables de prendre conscience de la réalité que beaucoup de nos enfants vivent aujourd’hui, et de travailler pour leur garantir les conditions nécessaires afin que leur dignité de fils de Dieu soit non seulement respectée mais surtout défendue ».
kam
« Aujourd’hui, malheureusement – et je l’écris avec une douleur profonde –, on entend encore parmi nos gens le gémissement et les pleurs de beaucoup de mères, de beaucoup de familles, en raison de la mort de leurs enfants, de leurs enfants innocents », souligne le pape dans cette lettre publiée lundi.
Selon le Saint Père, 75 millions d’enfants ont dû interrompre leur instruction en raison des situations d’urgence et des crises prolongées, 68 % d’enfants sont l’objet de trafic sexuel dans le monde, presque la moitié des enfants décédés avant cinq ans meurent de malnutrition, 150 millions d’enfants mineurs meurent au travail, dans des conditions d’esclavage.
Invitant les gouvernants à « écouter les lamentations de ces enfants », le pape a demandé pardon pour les abus sexuels des prêtres à l’endroit des mineurs, précisant que l’Eglise aussi pleure avec amertume la péché de ses fils.
« Nous nous unissons à la souffrance des victimes et, à notre tour, nous pleurons le péché. Le péché de tout ce qui est arrivé, le péché d’avoir omis de porter assistance, le péché de taire et de nier, le péché d’abus de pouvoir. Je veux que nous renouvelions tout notre engagement pour que ces atrocités ne se produisent plus parmi nous », a insisté le pape qui réaffirme la consigne, « tolérance zéro ».
Le Souverain Pontife a exhorté les Evêques au « courage qui génère des dynamiques capables de prendre conscience de la réalité que beaucoup de nos enfants vivent aujourd’hui, et de travailler pour leur garantir les conditions nécessaires afin que leur dignité de fils de Dieu soit non seulement respectée mais surtout défendue ».
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