De nombreux gendarmes ont du mal à cacher leur joie actuellement après le débarquement du Général Gervais Kouassi Kouakou. Les plus heureux sont, pour la plupart, des éléments qui ont subi des sanctions diverses, jugées souvent arbitraires sous l’ex-commandant supérieur de la gendarmerie nationale. «Il y a un Dieu pour tout le monde. Le commandant supérieur débarquait les éléments à tout vent, mutait pour un oui ou pour un non. Certains collègues étaient souvent enfermés au camp Agban sur simple dénonciation de leur chef hiérarchique ou à la suite d’une présumée faute commise. Le Général voit maintenant que ça n’arrive pas qu’aux autres», explique un adjudant qui a requis l’anonymat.
Des gendarmes, anciennement en service à la brigade de gendarmerie d’Agnibilékrou ne cachent pas leur joie. «J’ai appelé des collègues. C’est la fête actuellement. Il nous a mutés en pleine année scolaire à travers le pays pour des raisons inavouées. En tout cas, moi, je suis content qu’il soit parti par la petite porte», confie un Maréchal des logis chef.
Si quelques gendarmes apprécient l’ex-commandant supérieur pour sa rigueur, le respect de la discipline militaire et des consignes, ce n’est pas le cas pour un grand nombre qui trouvait le Général Gervais Kouassi «zélé, imprévisible et tribaliste». «La plupart des commandants d’unité ou leurs adjoints étaient de son ethnie. Il appliquait à la lettre le rattrapage ethnique. En plus, il agissait souvent sur dénonciation», disent en chœur des gendarmes joints par téléphone. A en croire nos interlocuteurs, le Général Nicolas Kouakou Kouadio était leur préférence au moment où le chef de l’Etat nommait Gervais Kouassi en 2011. «Nous avions tous pensé, à l’époque, que c’est le Général Kouakou Nicolas qui serait nommé commandant supérieur. Quand on a appris que c’était Kouassi Gervais, nous avons attrapé nos têtes. Maintenant, nous travaillerons de façon relaxe et avec plus de motivation que de stress».
La passation des charges entre les deux généraux est attendue avant de décrocher les photos de l’ex-commandant supérieur, placardées dans les bureaux des chefs d’unité.
Sam K.D
Des gendarmes, anciennement en service à la brigade de gendarmerie d’Agnibilékrou ne cachent pas leur joie. «J’ai appelé des collègues. C’est la fête actuellement. Il nous a mutés en pleine année scolaire à travers le pays pour des raisons inavouées. En tout cas, moi, je suis content qu’il soit parti par la petite porte», confie un Maréchal des logis chef.
Si quelques gendarmes apprécient l’ex-commandant supérieur pour sa rigueur, le respect de la discipline militaire et des consignes, ce n’est pas le cas pour un grand nombre qui trouvait le Général Gervais Kouassi «zélé, imprévisible et tribaliste». «La plupart des commandants d’unité ou leurs adjoints étaient de son ethnie. Il appliquait à la lettre le rattrapage ethnique. En plus, il agissait souvent sur dénonciation», disent en chœur des gendarmes joints par téléphone. A en croire nos interlocuteurs, le Général Nicolas Kouakou Kouadio était leur préférence au moment où le chef de l’Etat nommait Gervais Kouassi en 2011. «Nous avions tous pensé, à l’époque, que c’est le Général Kouakou Nicolas qui serait nommé commandant supérieur. Quand on a appris que c’était Kouassi Gervais, nous avons attrapé nos têtes. Maintenant, nous travaillerons de façon relaxe et avec plus de motivation que de stress».
La passation des charges entre les deux généraux est attendue avant de décrocher les photos de l’ex-commandant supérieur, placardées dans les bureaux des chefs d’unité.
Sam K.D