Au fil des ans, le port d’Abidjan enregistre des résultats une nette progression. Après 2015 et son bilan plus qu’enviable, les indicateurs de performance ont confirmé cette embellie durant l'exercice suivant.
Le port d’Abidjan est le poumon de l’économie ivoirien. En 2015, il a réalisé un tonnage record de 20 millions de tonnes de marchandises et un résultat net de plus de 10 milliards de francs CFA. Cette performance lui a même valu d’être noté «A» par une agence de notation financière. Fin 2016, ses perspectives tablent autour 21,500 millions de tonnes de marchandises. Le premier port thonier au monde, qui avait connu une baisse de régime au sortir de la crise post-électorale, a dû engager des actions de proximité avec ses partenaires économiques en vue de leur redonner confiance. L’équipe dirigeante a effectué plusieurs voyages dans les pays de l’hinterland et en Europe en vue d’expliquer les nouvelles perspectives de croissance. Les résultats obtenus ont permis de valider l’efficacité des actions entreprises pour repositionner ce maillon essentiel de l’économie ivoirienne et lui donner une nouvelle envergure internationale. Le port d’Abidjan est aujourd'hui la première structure économique nationale. Son trafic contribue à 90% aux recettes douanières et à 60% du revenu de l’Etat. En outre, 65% des unités industrielles du pays exercent leurs activités sur la plate-forme portuaire et 70% du PIB ivoirien passe par le port d’Abidjan. Il représente aussi 70% des échanges extérieurs des pays de l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, Guinée-Conakry…).
Les performances du port sont le fruit de la réalisation et du démarrage des grands projets de développement inclus dans sa vision stratégique. Notamment la création de terrains par remblaiement de la baie lagunaire de Vridi-Biétry. Sur 120 hectares d’espaces de stationnement des camions, 33 hectares ont été réalisés pour un coût de 18 milliards de FCFA. La modernisation du port de pêche a aussi été actée avec l’inauguration du môle de pêche en septembre 2015. Il s'agit là d'un véritable outil d’intégration sous-régionale. Afin de permettre à cette structure d’exercer pleinement sa vocation, d'autres grands projets de développement ont vu le jour, notamment les travaux d’élargissement et d’approfondissement du canal de Vridi, ainsi que la construction du deuxième terminal à conteneur, qui vont coûter 500 milliards de FCFA. Les travaux sont prévus pour durer trois ans et demi. Les travaux d’extension du port d’Abidjan vont permettre à cette infrastructure d’augmenter sa capacité, mais surtout se positionner comme l’un des plus grands ports d’Afrique, capable de rivaliser avec ses homologues d'Afrique du Sud et d’Afrique du Nord.
Dieudonné Wognin
Le port d’Abidjan est le poumon de l’économie ivoirien. En 2015, il a réalisé un tonnage record de 20 millions de tonnes de marchandises et un résultat net de plus de 10 milliards de francs CFA. Cette performance lui a même valu d’être noté «A» par une agence de notation financière. Fin 2016, ses perspectives tablent autour 21,500 millions de tonnes de marchandises. Le premier port thonier au monde, qui avait connu une baisse de régime au sortir de la crise post-électorale, a dû engager des actions de proximité avec ses partenaires économiques en vue de leur redonner confiance. L’équipe dirigeante a effectué plusieurs voyages dans les pays de l’hinterland et en Europe en vue d’expliquer les nouvelles perspectives de croissance. Les résultats obtenus ont permis de valider l’efficacité des actions entreprises pour repositionner ce maillon essentiel de l’économie ivoirienne et lui donner une nouvelle envergure internationale. Le port d’Abidjan est aujourd'hui la première structure économique nationale. Son trafic contribue à 90% aux recettes douanières et à 60% du revenu de l’Etat. En outre, 65% des unités industrielles du pays exercent leurs activités sur la plate-forme portuaire et 70% du PIB ivoirien passe par le port d’Abidjan. Il représente aussi 70% des échanges extérieurs des pays de l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, Guinée-Conakry…).
Les performances du port sont le fruit de la réalisation et du démarrage des grands projets de développement inclus dans sa vision stratégique. Notamment la création de terrains par remblaiement de la baie lagunaire de Vridi-Biétry. Sur 120 hectares d’espaces de stationnement des camions, 33 hectares ont été réalisés pour un coût de 18 milliards de FCFA. La modernisation du port de pêche a aussi été actée avec l’inauguration du môle de pêche en septembre 2015. Il s'agit là d'un véritable outil d’intégration sous-régionale. Afin de permettre à cette structure d’exercer pleinement sa vocation, d'autres grands projets de développement ont vu le jour, notamment les travaux d’élargissement et d’approfondissement du canal de Vridi, ainsi que la construction du deuxième terminal à conteneur, qui vont coûter 500 milliards de FCFA. Les travaux sont prévus pour durer trois ans et demi. Les travaux d’extension du port d’Abidjan vont permettre à cette infrastructure d’augmenter sa capacité, mais surtout se positionner comme l’un des plus grands ports d’Afrique, capable de rivaliser avec ses homologues d'Afrique du Sud et d’Afrique du Nord.
Dieudonné Wognin