Le ministre ivoirien de la Fonction publique, Pascal Abinan a demandé samedi aux fonctionnaires de Côte d’Ivoire, en grève depuis le 09 janvier pour réclamer entre autres le paiement de stock d'arriérés de salaires, de "reprendre le service", souhaitant les rencontrer à nouveau, mardi, après que ceux-ci aient décidé de reconduire leur mouvement pour cinq jours.
"Le gouvernement (…) invite les organisations syndicales à continuer les discussions (…) le mardi à 16h00 au ministère de la Fonction publique au Plateau" (centre des affaires), a déclaré M. Abinan, dans un communiqué lu à la télévision nationale.
Le ministre qui a appelé les syndicats grévistes "à respecter la réglementation en vigueur sur les grèves dans le secteur public" en Côte d’Ivoire, les a invité "à reprendre le service lundi", assurant que des "dispositions sécuritaires seront prises".
Depuis le 09 janvier, la Plateforme nationale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire a entamé une grève pour réclamer le paiement du stock des arriérés de salaires, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite, l’intégration des agents journaliers, la bonification indiciaire et la liberté syndicale.
Jeudi, sur six points de revendications exposés par les syndicalistes, le gouvernement a donné son accord pour quatre.
Vendredi, le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a rencontré les syndicats pour s'accorder sur les deux points restés en suspens, notamment le paiement du stock des arriérés de salaire estimés à 249,6 milliards FCFA et 21 milliards FCFA correspondant à la bonification à 150 points de l’indice salarial.
Au sortir de cette rencontre avec le chef du gouvernement, les responsables syndicaux ont souhaité se référer à leur base pour définir les perspectives de leur lutte.
A l’issue d’une assemblée générale, "les délégués syndicaux ont unanimement appelé à la reconduction de la grève pour une durée de cinq jours à compter du lundi", estimant que "la position du gouvernement n’a pas évolué sur les deux (derniers) points essentiels de (leurs) revendications.
"Nous avons pris la décision de reconduire la grève. Mais nous devons assurer le service minimum" dans les secteurs stratégiques, a précisé le premier vice-président de la plateforme Etienne Boka.
La plateforme a appelé le gouvernement à "prendre la pleine mesure" de la détermination des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire "à trouver des réponses justes" aux préoccupations non satisfaites.
Pour sa part, le gouvernement a demandé à l’ensemble des fonctionnaires "de tenir compte des efforts consentis depuis 2011, notamment le déblocage des salaires et la reprise des avancements indiciaires chaque deux ans", qui coûtent 244,8 milliards de FCA par an à l’Etat de Côte d’Ivoire.
ATI
"Le gouvernement (…) invite les organisations syndicales à continuer les discussions (…) le mardi à 16h00 au ministère de la Fonction publique au Plateau" (centre des affaires), a déclaré M. Abinan, dans un communiqué lu à la télévision nationale.
Le ministre qui a appelé les syndicats grévistes "à respecter la réglementation en vigueur sur les grèves dans le secteur public" en Côte d’Ivoire, les a invité "à reprendre le service lundi", assurant que des "dispositions sécuritaires seront prises".
Depuis le 09 janvier, la Plateforme nationale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire a entamé une grève pour réclamer le paiement du stock des arriérés de salaires, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite, l’intégration des agents journaliers, la bonification indiciaire et la liberté syndicale.
Jeudi, sur six points de revendications exposés par les syndicalistes, le gouvernement a donné son accord pour quatre.
Vendredi, le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a rencontré les syndicats pour s'accorder sur les deux points restés en suspens, notamment le paiement du stock des arriérés de salaire estimés à 249,6 milliards FCFA et 21 milliards FCFA correspondant à la bonification à 150 points de l’indice salarial.
Au sortir de cette rencontre avec le chef du gouvernement, les responsables syndicaux ont souhaité se référer à leur base pour définir les perspectives de leur lutte.
A l’issue d’une assemblée générale, "les délégués syndicaux ont unanimement appelé à la reconduction de la grève pour une durée de cinq jours à compter du lundi", estimant que "la position du gouvernement n’a pas évolué sur les deux (derniers) points essentiels de (leurs) revendications.
"Nous avons pris la décision de reconduire la grève. Mais nous devons assurer le service minimum" dans les secteurs stratégiques, a précisé le premier vice-président de la plateforme Etienne Boka.
La plateforme a appelé le gouvernement à "prendre la pleine mesure" de la détermination des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire "à trouver des réponses justes" aux préoccupations non satisfaites.
Pour sa part, le gouvernement a demandé à l’ensemble des fonctionnaires "de tenir compte des efforts consentis depuis 2011, notamment le déblocage des salaires et la reprise des avancements indiciaires chaque deux ans", qui coûtent 244,8 milliards de FCA par an à l’Etat de Côte d’Ivoire.
ATI