Les écoles primaires de l’Inspection de l'enseignement préscolaire et primaire (IEPP) de Dimbokro ont enregistré au cours de l’année scolaire en cours, 5621 écoliers sans extrait d'acte de naissance, a révélé un responsable de l’IEPP mardi à Dimbokro, exhortant les parents à s’imprégner de la culture de la déclaration immédiate des naissances.
Il a précisé que parmi ces "sans-papiers", il y a 3047 garçons et 2574 filles, ajoutant que sur les 2576 élèves ayant composé à la session 2016 de l’examen du certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE), 365 élèves, soit 14,46%, sont sans extrait de naissance.
Le responsable de l’IEPP a fait remarquer que cette situation crée "d’énormes désagréments" aux enseignants dans les écoles. "L’acte de naissance identifie un enfant par son nom légal qui établit sa citoyenneté et sa filiation, c’est-à-dire son appartenance à sa famille. Il lui permettra de profiter pleinement des droits et privilèges dont bénéficie l’ensemble des citoyens d’un pays. C’est à partir de cet acte que sont produits la copie d’acte, le certificat de nationalité pour un passeport ou un permis de conduire, confirmant son identité pour le reste de sa vie", a expliqué l’éducateur, déplorant l’indifférence des populations de Dimbokro face à cette situation compromettante pour l’avenir des enfants.
Pour les deux premiers trimestres de 2016, l’état-civil de la mairie de Dimbokro a enregistré 1143 déclarations de naissances dont 135 hors délais. "Les populations ne sont pas tenues de se faire produire un extrait d’acte de naissance lors de la déclaration qui est gratuite. Celui qui veut peut attendre 10 ans. Mais le plus important, c’est de déclarer la naissance de l’enfant, a expliqué récemment le chef du service administratif de la mairie, N’guessan Lewis, lors d’un entretien avec l’AIP.
ik/kp
Il a précisé que parmi ces "sans-papiers", il y a 3047 garçons et 2574 filles, ajoutant que sur les 2576 élèves ayant composé à la session 2016 de l’examen du certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE), 365 élèves, soit 14,46%, sont sans extrait de naissance.
Le responsable de l’IEPP a fait remarquer que cette situation crée "d’énormes désagréments" aux enseignants dans les écoles. "L’acte de naissance identifie un enfant par son nom légal qui établit sa citoyenneté et sa filiation, c’est-à-dire son appartenance à sa famille. Il lui permettra de profiter pleinement des droits et privilèges dont bénéficie l’ensemble des citoyens d’un pays. C’est à partir de cet acte que sont produits la copie d’acte, le certificat de nationalité pour un passeport ou un permis de conduire, confirmant son identité pour le reste de sa vie", a expliqué l’éducateur, déplorant l’indifférence des populations de Dimbokro face à cette situation compromettante pour l’avenir des enfants.
Pour les deux premiers trimestres de 2016, l’état-civil de la mairie de Dimbokro a enregistré 1143 déclarations de naissances dont 135 hors délais. "Les populations ne sont pas tenues de se faire produire un extrait d’acte de naissance lors de la déclaration qui est gratuite. Celui qui veut peut attendre 10 ans. Mais le plus important, c’est de déclarer la naissance de l’enfant, a expliqué récemment le chef du service administratif de la mairie, N’guessan Lewis, lors d’un entretien avec l’AIP.
ik/kp