« La tension sociale n’a pas de fondement politique », c’est la réponse donnée ce lundi 23 janvier par le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) au Front Populaire Ivoirien de Pascal Affi N’Guessan.
Le chef de l’opposition ivoirienne, avait dans une déclaration à la presse faite le 18 janvier dernier, estimé que la situation socio-politique qui prévaut en Côte d’Ivoire « est politique ». Par conséquent, il avait suggéré qu’il y ait des réponses politiques. Pascal Affi N’Guessan avait de ce fait recommandé « la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et de transition ». Au-delà, le RHDP qui, salue le retour au calme, se propose « d’envoyer des missions d’explication sur toute l’étendue du territoire national pour donner l’information vraie à ses militants et aux populations ivoiriennes dans leur ensemble », a conclu le ministre Adjoumani Kouassi. Enfin, dirait-on ?
Ce lundi après-midi, après deux heures de concertation au siège du PDCI-RDA, le RHDP qui se prononçait sur la fronde sociale et militaire du pays, est allé contre les propos du président du FPI. « Qu’il s’agisse des militaires qui auraient dû être pris en compte depuis 2007, ou des fonctionnaires dont les arriérés ont été actés depuis 2009 par le gouvernement du défunt régime des refondateurs, personne n’a mis en cause l’autorité du chef de l’Etat encore moins la crédibilité des institutions », indique le ministre Kouassi Adjoumani le porte-parole de la coalition au pouvoir. « D’où vient-il alors qu’on se saisisse de cette crise sociale pour servir aux ivoiriens la recette miracle d’un gouvernement de transition ? » s’interroge-il en outre.
Pour le RHDP, l’administration Ouattara fournit de nombreux efforts en vue d’apporter le bien-être à la population ivoirienne, notamment aux fonctionnaires. Allusion faite au déblocage des salaires, satisfaction de certains points de revendication des grévistes. La coalition au pouvoir a encouragé le gouvernement à la poursuite des discussions avec les mouvements syndicaux de fonctionnaires et exhorté ces derniers à aller dans ce sens.
Richard Yasseu
Le chef de l’opposition ivoirienne, avait dans une déclaration à la presse faite le 18 janvier dernier, estimé que la situation socio-politique qui prévaut en Côte d’Ivoire « est politique ». Par conséquent, il avait suggéré qu’il y ait des réponses politiques. Pascal Affi N’Guessan avait de ce fait recommandé « la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et de transition ». Au-delà, le RHDP qui, salue le retour au calme, se propose « d’envoyer des missions d’explication sur toute l’étendue du territoire national pour donner l’information vraie à ses militants et aux populations ivoiriennes dans leur ensemble », a conclu le ministre Adjoumani Kouassi. Enfin, dirait-on ?
Ce lundi après-midi, après deux heures de concertation au siège du PDCI-RDA, le RHDP qui se prononçait sur la fronde sociale et militaire du pays, est allé contre les propos du président du FPI. « Qu’il s’agisse des militaires qui auraient dû être pris en compte depuis 2007, ou des fonctionnaires dont les arriérés ont été actés depuis 2009 par le gouvernement du défunt régime des refondateurs, personne n’a mis en cause l’autorité du chef de l’Etat encore moins la crédibilité des institutions », indique le ministre Kouassi Adjoumani le porte-parole de la coalition au pouvoir. « D’où vient-il alors qu’on se saisisse de cette crise sociale pour servir aux ivoiriens la recette miracle d’un gouvernement de transition ? » s’interroge-il en outre.
Pour le RHDP, l’administration Ouattara fournit de nombreux efforts en vue d’apporter le bien-être à la population ivoirienne, notamment aux fonctionnaires. Allusion faite au déblocage des salaires, satisfaction de certains points de revendication des grévistes. La coalition au pouvoir a encouragé le gouvernement à la poursuite des discussions avec les mouvements syndicaux de fonctionnaires et exhorté ces derniers à aller dans ce sens.
Richard Yasseu