Le Gouvernement a rencontré les syndicats des fonctionnaires et agents de l’Etat, ce mercredi 25 janvier 2017, au ministère de la Fonction publique au Plateau, cette fois, dans le cadre du Conseil national du dialogue social (CNDS). Les trois points restés jusque là en suspens dans les négociations entre l’Etat et les syndicats des fonctionnaires ont été abordés. Ce sont la quantité de la pension de retraite, les stocks d’arriérés de salaire et les 150 de bonification indiciaire des salaires de certains fonctionnaires. La rencontre est parvenue à harmoniser les angles sur le dernier point. Un comité technique mixte Gouvernement-syndicats a donc été mis en place en vue de s’accorder sur les montants et le nombre de fonctionnaires bénéficiaires des 150 points de bonification indiciaire. Les membres du comité vont travailler toute la nuit pour produire un document qui sera transmis au Gouvernement afin de mieux adresser les solutions.
«Le gouvernement parle de 21 milliards F CFA, certains de nos camarades parlent de 17 milliards. Donc il faut nous mettre d’accord et c’est cette séance que nous allons faire maintenant », a indiqué Zadi Gnagna, secrétaire général de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire, au terme de la rencontre. Il a ajouté que pour le stock des arriérés « le Gouvernement continue de plaider pour que nous puissions laisser tomber ». Toutefois, il a demandé aux autorités, précisément au Président de la République de « faire un geste ». Car, a-t-il souligné, « ce qui se passe sur le terrain n’est pas une défiance, c’est un cri de cœur de ses enfants qui attendent de lui qu’il fasse quelque chose ; sortons des chiffres pour que notre pays reprenne dès lundi».
Le gouvernement, de son côté, a souhaité avoir des chiffres exacts sur les exigences des grévistes avant une quelconque décision. «Pour pouvoir prendre une décision, il faut que les chiffres soient concordants. Nous avons mis nos collaborateurs au travail pour parvenir à des chiffres concordants afin de permettre aux autorités de regarder et de décider», a dévoilé Adama Koné, ministre, chargé de l’Économie et des finances. Il a ajouté que les syndicats ont compris que le Gouvernement est dans un état d’esprit de travailler avec eux. « Nous ne voulons rien faire contre les fonctionnaires bien au contraire, l’Etat est disposé dans la mesure de ses moyens de les accompagner », a-t-il appuyé. Regrettant tout de même que « cette situation ne nous arrange pas ; nous sommes tous perdants. Donc il faut en sortir très rapidement pour que le pays reprenne sa marche vers l’avant ».
Notons que les fonctionnaires ont enregistré des avancées au niveau de ces négociations notamment l’intégration des travailleurs journaliers du secteur public à la fonction publique, des garanties en matière de liberté syndicale ainsi que des concessions sur la réforme des retraites.
Depuis le 9 janvier 2017 la plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire et l’intersyndicale des fonctionnaires ont entamé une grève. Malgré leur appel à la reprise dimanche, « pour donner une chance aux discussions» engagées avec le gouvernement, de nombreux établissements publics sont restés fermés depuis le début de la semaine.
D.Tagro
«Le gouvernement parle de 21 milliards F CFA, certains de nos camarades parlent de 17 milliards. Donc il faut nous mettre d’accord et c’est cette séance que nous allons faire maintenant », a indiqué Zadi Gnagna, secrétaire général de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire, au terme de la rencontre. Il a ajouté que pour le stock des arriérés « le Gouvernement continue de plaider pour que nous puissions laisser tomber ». Toutefois, il a demandé aux autorités, précisément au Président de la République de « faire un geste ». Car, a-t-il souligné, « ce qui se passe sur le terrain n’est pas une défiance, c’est un cri de cœur de ses enfants qui attendent de lui qu’il fasse quelque chose ; sortons des chiffres pour que notre pays reprenne dès lundi».
Le gouvernement, de son côté, a souhaité avoir des chiffres exacts sur les exigences des grévistes avant une quelconque décision. «Pour pouvoir prendre une décision, il faut que les chiffres soient concordants. Nous avons mis nos collaborateurs au travail pour parvenir à des chiffres concordants afin de permettre aux autorités de regarder et de décider», a dévoilé Adama Koné, ministre, chargé de l’Économie et des finances. Il a ajouté que les syndicats ont compris que le Gouvernement est dans un état d’esprit de travailler avec eux. « Nous ne voulons rien faire contre les fonctionnaires bien au contraire, l’Etat est disposé dans la mesure de ses moyens de les accompagner », a-t-il appuyé. Regrettant tout de même que « cette situation ne nous arrange pas ; nous sommes tous perdants. Donc il faut en sortir très rapidement pour que le pays reprenne sa marche vers l’avant ».
Notons que les fonctionnaires ont enregistré des avancées au niveau de ces négociations notamment l’intégration des travailleurs journaliers du secteur public à la fonction publique, des garanties en matière de liberté syndicale ainsi que des concessions sur la réforme des retraites.
Depuis le 9 janvier 2017 la plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire et l’intersyndicale des fonctionnaires ont entamé une grève. Malgré leur appel à la reprise dimanche, « pour donner une chance aux discussions» engagées avec le gouvernement, de nombreux établissements publics sont restés fermés depuis le début de la semaine.
D.Tagro