Abidjan -Le gouvernement ivoirien s’est doté d’un nouveau mécanisme de gouvernance de la question des jeunes en adoptant, le 26 novembre 2016, un nouveau décret instituant désormais « le Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire », en lieu et place du « Conseil national de la jeunesse », dont des dispositions sont apparues « techniquement inadaptées » aux conditions exigibles à la mise en oeuvre d’une politique efficiente et efficace en faveur des jeunes, notamment au niveau des profils d’emploi.
Instauré en 2012, le conseil national de la jeunesse, après sa mise en berne, plusieurs années durant, a redémarré ses activités en 2016. Mercredi, le gouvernement a abrogé le précédent(décret N°2012-989 du 10 octobre 2012) par une communication spécifique conférant au Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, l’initiative et les missions de promotion de la jeunesse, sa contribution au renforcement de son unité, sa mobilisation sur les chantiers définis en sa faveur dans la politique nationale de développement, ainsi que « le renforcement de sa conscience civique et citoyenne ».
Selon son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, il s’agit pour l’Etat de revenir aux dispositions de la loi N°60-315 du 21 septembre 1960 qui consacre expressément la liberté d’association. « L’abrogation de ce décret (2012) permet aux associations de jeunesse désormais de s’organiser librement », a-t-il allégué, non sans signaler que les organisations de jeunes devront se regrouper en une faîtière, désormais unique interlocuteur du pouvoirs publics.
Cette faîtière étant appelée à disposer d’un pouvoir consultatif auprès du ministère en charge de la jeunesse.
(AIP)
kg/cmas/nf
Instauré en 2012, le conseil national de la jeunesse, après sa mise en berne, plusieurs années durant, a redémarré ses activités en 2016. Mercredi, le gouvernement a abrogé le précédent(décret N°2012-989 du 10 octobre 2012) par une communication spécifique conférant au Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, l’initiative et les missions de promotion de la jeunesse, sa contribution au renforcement de son unité, sa mobilisation sur les chantiers définis en sa faveur dans la politique nationale de développement, ainsi que « le renforcement de sa conscience civique et citoyenne ».
Selon son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, il s’agit pour l’Etat de revenir aux dispositions de la loi N°60-315 du 21 septembre 1960 qui consacre expressément la liberté d’association. « L’abrogation de ce décret (2012) permet aux associations de jeunesse désormais de s’organiser librement », a-t-il allégué, non sans signaler que les organisations de jeunes devront se regrouper en une faîtière, désormais unique interlocuteur du pouvoirs publics.
Cette faîtière étant appelée à disposer d’un pouvoir consultatif auprès du ministère en charge de la jeunesse.
(AIP)
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