Elle fait partie des sept (7) candidates retenues pour l’élection de la présidente des femmes ivoiriennes de France prévue le samedi 28 janvier prochain à Paris. Carole Sanni est ivoirienne et diplômée de l’école de communication Esic Afrique en Côte d’ivoire. Fondatrice de l’Agence événementielle, 2CC Event, spécialisée dans la création sur-mesure en Côte D’Ivoire et à l’étranger, elle est aussi chef d’entreprise et dirige depuis plusieurs années sa propre structure d’aides-soignantes.
Carole Sanni vit en France depuis 2002 et est très active au sein de plusieurs associations de défense des Droits des femmes. Mère de 2 enfants, indépendante et engagée, elle apporte quotidiennement son expertise dans divers champs d’actions sur les questions des diasporas africaines en Europe.
« Depuis plusieurs années, j’ai appris, construit et grandi aux côtés des femmes de la Diaspora. Je me bats au quotidien pour que les femmes, surtout mes sœurs ivoiriennes connaissent leurs Droits et soient épanouies. Pour qu’elles croient en elles et réalisent leurs rêves » a-t-elle dit et d’ajouter : « Aujourd’hui, j’ai envie que toutes ensembles, nous allions plus loin et que nous montrions l’image d’une diaspora ivoirienne unie, forte et entreprenante ». Et la candidate de conclure : « Voilà pourquoi j’ai décidé de me présenter à l’élection de la présidente des femmes ivoiriennes de France avec trois grands objectifs. D’abord aider les femmes ivoiriennes de France à entreprendre en Côte d’Ivoire, à y investir afin de préparer leur retour au pays. Ensuite, soutenir la jeunesse ivoirienne et faire de l’éducation de nos enfants mais aussi l’écoute des mères, une priorité. Et enfin, rendre la femme ivoirienne visible et rayonnante en France et en Côte d’Ivoire»
On le sait, l’Europe si elle est aujourd’hui convoitée à travers la forte présence des différentes diasporas du monde, elle a aussi ses réalités. Et parfois, la gente féminine est victime de beaucoup d’injustice, d’harcèlement sexuel et d’humiliation dans leurs foyers, sur leurs lieux de travail ou simplement dans les rues. Certaines femmes issues d’Afrique sont réduites au silence chez elles en respect des coutumes du pays d’origine. Enfin, si les femmes ivoiriennes sont très actives dans leurs associations communautaires respectives, elles ne sont pas toujours associées aux prises de décisions ou sont mises de côté quand il s’agit de certains débats. Alors qu’elles ont une capacité d’écoute et de rassemblement, les femmes ivoiriennes de France n’ont jamais eu l’opportunité d’apporter leur contribution en vue du retour de la paix durable et d’une vraie réconciliation entre les ivoiriens de la diaspora. Tel est le défi que souhaite relever Carole Sanni dont la candidature bénéficie déjà de nombreux soutiens de taille au sein de l’ensemble des communautés ivoiriennes vivant en France. Qu’on soit originaire du Nord, du sud, de l’Ouest ou Centre de la Côte d’ivoire. Mieux, qu’on soit Bété, dioula, Guéré, baoulé ou Dida ! Enfin qu’on soit Pro-Gbagbo ou Pro-Ouattara.
Il faut noter que cette union des femmes ivoiriennes de France est une initiative de l’Ambassadeur Charles Gomis.
En effet, dans sa mission de rassembler nos compatriotes de France, en vue de leur apporter assistance et protection, mais aussi répondre à leurs préoccupations, SEM. Charles Gomis, ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, veut s’appuyer sur les femmes, qui selon lui sont des vecteurs de paix et de cohésion sociale. Le diplomate le sait. Symbole de liberté, de démocratie et d’amour, la femme comme « mère patrie » saura contribuer si elle est organisée à une vraie réconciliation des ivoiriens, après toutes ces années de crises, qui ont profondément mis à mal l’entente, la cohésion et la solidarité entre nos compatriotes vivant hors de la Côte d’Ivoire.
Pour ce faire il a émis l’idée de la création d’une organisation qui regroupera l’ensemble des fédérations et associations des femmes ivoiriennes déjà existantes mais aussi qui intégrera toutes les femmes qui sont membres d’aucune association. En un mot, bâtir une association qui fédère toutes les énergies et sensibilités ivoiriennes existantes sur le sol français. Quelles soient apolitiques ou non. Quelles soient ethniques ou non. Quelles soient régionalistes ou non. Quelles soient communautaires ou non.
Voici le mode opératoire du scrutin
Elles étaient sept (7) au départ à présenter leur candidature pour le poste de présidente des femmes ivoiriennes de France. Elles ne restent finalement que cinq (5) en lice. Les deux autres auraient opté pour une place de vice présidence selon l’organisation interne à l’association.
Carole Sanni, Brou Kouassi Viviane, Yassine Céline Gnandia, Konaté Teninguié Chantal et Sy Savané Assita sont les cinq désormais candidates pour la présidence de l’Association des femmes Ivoiriennes de France. Tikoahi Séa Louise et Coulibaly Maïmouna elles, attendent la formation du bureau exécutif pour espérer être nommées au poste de vice présidente.
Aussi, une réunion du comité électoral, élargie au comité ad-hoc avec la présence des candidates et des membres de l’ambassade, s’est tenue ce mercredi 25 janvier à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris. Il a été décidé ce qui suit :
• Toutes les femmes ivoiriennes vivant en France peuvent voter, en présentant un passeport Biométrique, une carte nationale d’identité ou une carte consulaire, en cours de validité ou pas.
• Il n’est pas possible de voter par procuration.
• Il est prévu trois (3) bureaux de vote dans l’enceinte de l’ambassade.
• Le vote sera à bulletin personnalisé (chaque candidate aura un bulletin unique).
• Cinq candidates participent à cette élection. Chaque candidate peut avoir une représentante sur le lieu de vote pour la supervision du scrutin.
L’élection de la présidente des femmes ivoiriennes de France aura lieu le samedi 28 janvier 2017, de 9h à 18h à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris sis au 102, avenue Raymond Poincaré, 75016 Paris (métro-2, Victor Hugo).
Philippe Kouhon
Carole Sanni vit en France depuis 2002 et est très active au sein de plusieurs associations de défense des Droits des femmes. Mère de 2 enfants, indépendante et engagée, elle apporte quotidiennement son expertise dans divers champs d’actions sur les questions des diasporas africaines en Europe.
« Depuis plusieurs années, j’ai appris, construit et grandi aux côtés des femmes de la Diaspora. Je me bats au quotidien pour que les femmes, surtout mes sœurs ivoiriennes connaissent leurs Droits et soient épanouies. Pour qu’elles croient en elles et réalisent leurs rêves » a-t-elle dit et d’ajouter : « Aujourd’hui, j’ai envie que toutes ensembles, nous allions plus loin et que nous montrions l’image d’une diaspora ivoirienne unie, forte et entreprenante ». Et la candidate de conclure : « Voilà pourquoi j’ai décidé de me présenter à l’élection de la présidente des femmes ivoiriennes de France avec trois grands objectifs. D’abord aider les femmes ivoiriennes de France à entreprendre en Côte d’Ivoire, à y investir afin de préparer leur retour au pays. Ensuite, soutenir la jeunesse ivoirienne et faire de l’éducation de nos enfants mais aussi l’écoute des mères, une priorité. Et enfin, rendre la femme ivoirienne visible et rayonnante en France et en Côte d’Ivoire»
On le sait, l’Europe si elle est aujourd’hui convoitée à travers la forte présence des différentes diasporas du monde, elle a aussi ses réalités. Et parfois, la gente féminine est victime de beaucoup d’injustice, d’harcèlement sexuel et d’humiliation dans leurs foyers, sur leurs lieux de travail ou simplement dans les rues. Certaines femmes issues d’Afrique sont réduites au silence chez elles en respect des coutumes du pays d’origine. Enfin, si les femmes ivoiriennes sont très actives dans leurs associations communautaires respectives, elles ne sont pas toujours associées aux prises de décisions ou sont mises de côté quand il s’agit de certains débats. Alors qu’elles ont une capacité d’écoute et de rassemblement, les femmes ivoiriennes de France n’ont jamais eu l’opportunité d’apporter leur contribution en vue du retour de la paix durable et d’une vraie réconciliation entre les ivoiriens de la diaspora. Tel est le défi que souhaite relever Carole Sanni dont la candidature bénéficie déjà de nombreux soutiens de taille au sein de l’ensemble des communautés ivoiriennes vivant en France. Qu’on soit originaire du Nord, du sud, de l’Ouest ou Centre de la Côte d’ivoire. Mieux, qu’on soit Bété, dioula, Guéré, baoulé ou Dida ! Enfin qu’on soit Pro-Gbagbo ou Pro-Ouattara.
Il faut noter que cette union des femmes ivoiriennes de France est une initiative de l’Ambassadeur Charles Gomis.
En effet, dans sa mission de rassembler nos compatriotes de France, en vue de leur apporter assistance et protection, mais aussi répondre à leurs préoccupations, SEM. Charles Gomis, ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, veut s’appuyer sur les femmes, qui selon lui sont des vecteurs de paix et de cohésion sociale. Le diplomate le sait. Symbole de liberté, de démocratie et d’amour, la femme comme « mère patrie » saura contribuer si elle est organisée à une vraie réconciliation des ivoiriens, après toutes ces années de crises, qui ont profondément mis à mal l’entente, la cohésion et la solidarité entre nos compatriotes vivant hors de la Côte d’Ivoire.
Pour ce faire il a émis l’idée de la création d’une organisation qui regroupera l’ensemble des fédérations et associations des femmes ivoiriennes déjà existantes mais aussi qui intégrera toutes les femmes qui sont membres d’aucune association. En un mot, bâtir une association qui fédère toutes les énergies et sensibilités ivoiriennes existantes sur le sol français. Quelles soient apolitiques ou non. Quelles soient ethniques ou non. Quelles soient régionalistes ou non. Quelles soient communautaires ou non.
Voici le mode opératoire du scrutin
Elles étaient sept (7) au départ à présenter leur candidature pour le poste de présidente des femmes ivoiriennes de France. Elles ne restent finalement que cinq (5) en lice. Les deux autres auraient opté pour une place de vice présidence selon l’organisation interne à l’association.
Carole Sanni, Brou Kouassi Viviane, Yassine Céline Gnandia, Konaté Teninguié Chantal et Sy Savané Assita sont les cinq désormais candidates pour la présidence de l’Association des femmes Ivoiriennes de France. Tikoahi Séa Louise et Coulibaly Maïmouna elles, attendent la formation du bureau exécutif pour espérer être nommées au poste de vice présidente.
Aussi, une réunion du comité électoral, élargie au comité ad-hoc avec la présence des candidates et des membres de l’ambassade, s’est tenue ce mercredi 25 janvier à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris. Il a été décidé ce qui suit :
• Toutes les femmes ivoiriennes vivant en France peuvent voter, en présentant un passeport Biométrique, une carte nationale d’identité ou une carte consulaire, en cours de validité ou pas.
• Il n’est pas possible de voter par procuration.
• Il est prévu trois (3) bureaux de vote dans l’enceinte de l’ambassade.
• Le vote sera à bulletin personnalisé (chaque candidate aura un bulletin unique).
• Cinq candidates participent à cette élection. Chaque candidate peut avoir une représentante sur le lieu de vote pour la supervision du scrutin.
L’élection de la présidente des femmes ivoiriennes de France aura lieu le samedi 28 janvier 2017, de 9h à 18h à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris sis au 102, avenue Raymond Poincaré, 75016 Paris (métro-2, Victor Hugo).
Philippe Kouhon