Le professeur Hyeon Yu, de l’école de la police sud-coréenne a affirmé jeudi que son pays a enregistré en 2016 un taux d’interpellation de hackers de 83%, lors d’une conférence au Salon international de la sécurité et de la défense, qui se tient à Abidjan du 24 au 26 janvier.
"83% d’arrestations de hackers ont été faites par le bureau de cyberminalité en 2016", a dit M.Yu, lors de la conférence qu’il a animée sur le thème "Cybercriminalité: enquête, forensique numérique, droit et politique".
En 2011, des banques majeures du pays ont été la cible des hackers, et en 2012, ces derniers ont mis en panne le système des entreprises de presse.
Deux ans après, en 2014, les hackers ont "menacé pendant trois jours des installations nucléaires en Corée du Sud, en envoyant des e-mails contenant des liens aux employés des agences ", selon le professeur qui ajoute qu’ils ont "fait du chantage tout en postant des fichiers personnels du personnel sur des sites populaires du pays".
Le bureau de cybercriminalité a "pu remonter l’adresse IP jusqu’en Chine, mais l’identification du hacker a été faite en Russie", a expliqué Hyeon Yu.
"Le hacker a demandé une rançon de 10 milliards de dollars soit 6,90 milliards de FCFA, lors de l’envoi des informations confidentielles", a-t-il précisé.Yu a aussi attiré l’attention de l’auditoire sur l’utilisation des "like" sur le réseau social Facebook, en expliquant que "les hackers postent des photos, et utilisent les "like" pour le hacking".
En 2017, "les attaques vont monter en puissance", a-t-il prévenu.
Le bureau chargé de la lutte contre la cybercriminalité en Corée du Sud, créé en 1997, compte plus de 1.000 personnes.
HAN
"83% d’arrestations de hackers ont été faites par le bureau de cyberminalité en 2016", a dit M.Yu, lors de la conférence qu’il a animée sur le thème "Cybercriminalité: enquête, forensique numérique, droit et politique".
En 2011, des banques majeures du pays ont été la cible des hackers, et en 2012, ces derniers ont mis en panne le système des entreprises de presse.
Deux ans après, en 2014, les hackers ont "menacé pendant trois jours des installations nucléaires en Corée du Sud, en envoyant des e-mails contenant des liens aux employés des agences ", selon le professeur qui ajoute qu’ils ont "fait du chantage tout en postant des fichiers personnels du personnel sur des sites populaires du pays".
Le bureau de cybercriminalité a "pu remonter l’adresse IP jusqu’en Chine, mais l’identification du hacker a été faite en Russie", a expliqué Hyeon Yu.
"Le hacker a demandé une rançon de 10 milliards de dollars soit 6,90 milliards de FCFA, lors de l’envoi des informations confidentielles", a-t-il précisé.Yu a aussi attiré l’attention de l’auditoire sur l’utilisation des "like" sur le réseau social Facebook, en expliquant que "les hackers postent des photos, et utilisent les "like" pour le hacking".
En 2017, "les attaques vont monter en puissance", a-t-il prévenu.
Le bureau chargé de la lutte contre la cybercriminalité en Corée du Sud, créé en 1997, compte plus de 1.000 personnes.
HAN