SEMAINE DU MIGRANT ET DU REFUGIE. Durant une semaine, des prêtres diocésains, religieux et laïcs de la Côte d’Ivoire ont été imprégnés des problèmes liés aux flux migratoires en Côte d’Ivoire.
« Les enfants sont trois fois sans défense, pour diverses raisons ; parce que mineurs, sans défense, étrangers donc forcés à vivre loin de leur terre d’origine et séparés de l’affection de leurs proches ». Telle est la substance de l’adresse du saint Père François, à l’occasion de la 103ème Journée mondiale du migrant et du réfugié. Autour du thème : « Migrants mineurs, vulnérables et sans voix ». Ce message du pape a été lu par le père Célestin Ikomba, secrétaire général de la Commission épiscopale des migrants, de l’apostolat de la mer et tourisme. C’était le dimanche 15 janvier, à la paroisse Notre dame de Koumassi Prodomo, au cours d’une messe officiée par Mgr Raymond Ahoua, évêque du diocèse de Grand-Bassam et président de la Commission épiscopale des migrants, de l’apostolat de la mer et tourisme. Ceci en prélude à la semaine du migrant et du refugié, qui a débuté, le jeudi 05 janvier 2017, au Seamen’s club de Vridi. Dans le message du pape, le père Ikomba rappelle que les migrations aujourd’hui, ne sont pas un phénomène limité à certaines régions de la planète, mais touchent tous les continents et deviennent une question mondiale dramatique. Selon l’exhortation du souverain pontife, les facteurs qui constituent la vulnérabilité chez les mineurs sont, entre autres, l’indigence et le manque de moyens de survie, l’analphabétisme, l’ignorance des lois, de la culture et de la langue du pays hôte. Pour endiguer ce phénomène, il propose l’adoption de procédures nationales adéquates et de plans de coopération entre les pays d’origine et d’accueil. A l’en croire, ces décisions pourraient éliminer « les causes de l’immigration forcée des mineurs ». A sa suite, Mgr Raymond Ahoua, a fait un plaidoyer en réitérant que la structure a besoin de moyens financiers pour prendre en charge les migrants et refugiés. « Aidons ceux qui sont dans cette situation et que les fidèles deviennent de bons samaritains pour ceux qui sont dans le besoin », a-t-il exhorté. Au cours de la semaine du migrant et du refugié, le père Célestin Ikomba, responsable en charge de 17 pays africains, a présenté les articulations de la commission et ses rôles. Il a indiqué que l’Eglise en Côte d’Ivoire a une longue expérience dans ce domaine. Car, a-t-il fait savoir, la pastorale de la mer, est un vaste domaine qui a fait ses preuves. Non sans saluer la Caritas qui, à l’origine, a joué ce rôle pendant de longues années. C’est pourquoi, il a souhaité l’implication de la Caritas et invité les aumôniers diocésains à se former pour être compétitifs. Le prochain challenge de la commission va consister à envahir les gares routières pour parler de l’Evangile aux conducteurs et installer des chapelles.
Par M. Madjessou
« Les enfants sont trois fois sans défense, pour diverses raisons ; parce que mineurs, sans défense, étrangers donc forcés à vivre loin de leur terre d’origine et séparés de l’affection de leurs proches ». Telle est la substance de l’adresse du saint Père François, à l’occasion de la 103ème Journée mondiale du migrant et du réfugié. Autour du thème : « Migrants mineurs, vulnérables et sans voix ». Ce message du pape a été lu par le père Célestin Ikomba, secrétaire général de la Commission épiscopale des migrants, de l’apostolat de la mer et tourisme. C’était le dimanche 15 janvier, à la paroisse Notre dame de Koumassi Prodomo, au cours d’une messe officiée par Mgr Raymond Ahoua, évêque du diocèse de Grand-Bassam et président de la Commission épiscopale des migrants, de l’apostolat de la mer et tourisme. Ceci en prélude à la semaine du migrant et du refugié, qui a débuté, le jeudi 05 janvier 2017, au Seamen’s club de Vridi. Dans le message du pape, le père Ikomba rappelle que les migrations aujourd’hui, ne sont pas un phénomène limité à certaines régions de la planète, mais touchent tous les continents et deviennent une question mondiale dramatique. Selon l’exhortation du souverain pontife, les facteurs qui constituent la vulnérabilité chez les mineurs sont, entre autres, l’indigence et le manque de moyens de survie, l’analphabétisme, l’ignorance des lois, de la culture et de la langue du pays hôte. Pour endiguer ce phénomène, il propose l’adoption de procédures nationales adéquates et de plans de coopération entre les pays d’origine et d’accueil. A l’en croire, ces décisions pourraient éliminer « les causes de l’immigration forcée des mineurs ». A sa suite, Mgr Raymond Ahoua, a fait un plaidoyer en réitérant que la structure a besoin de moyens financiers pour prendre en charge les migrants et refugiés. « Aidons ceux qui sont dans cette situation et que les fidèles deviennent de bons samaritains pour ceux qui sont dans le besoin », a-t-il exhorté. Au cours de la semaine du migrant et du refugié, le père Célestin Ikomba, responsable en charge de 17 pays africains, a présenté les articulations de la commission et ses rôles. Il a indiqué que l’Eglise en Côte d’Ivoire a une longue expérience dans ce domaine. Car, a-t-il fait savoir, la pastorale de la mer, est un vaste domaine qui a fait ses preuves. Non sans saluer la Caritas qui, à l’origine, a joué ce rôle pendant de longues années. C’est pourquoi, il a souhaité l’implication de la Caritas et invité les aumôniers diocésains à se former pour être compétitifs. Le prochain challenge de la commission va consister à envahir les gares routières pour parler de l’Evangile aux conducteurs et installer des chapelles.
Par M. Madjessou